c'était une connerie. du moins dans son acceptation banale et contemporaine. au quotidien, la souffrance n'endurcit pas. elle use. fragilise. affaiblit. l'âme humain n'est pas un cuir qui se tanne avec les épreuves. c'est une membrane sensible, vibrante, délicate. en cas de choc. elle reste meurtrie, marquée, hantée. - jean christophe grangé, le passager.
RP'S EN COURS ;
((ordre chronologique
dans l'histoire de nam))
il fait du basket. ☾ il n'a jamais fumé une seule cigarette de sa vie. ☾ il avait un ex qui le battait et le frappait régulièrement. ☾ leur relation s'est terminée il y a 12 mois seulement. ☾ il fait 1 mètre 70 à peine. ☾ son ex l'a violé plusieurs fois. ☾ il a des bleus qui ne partent plus aux creux des reins et dans le cou. ☾ il a plusieurs cicatrices sur les bras. ☾ des rumeurs disent qu'elles sont dues à des mutilations de la part de ja ; en vérité c'est simplement son ex qui écrasait ses clopes sur sa peau, quand il était vraiment énervé. ☾ ja est effrayé par les contacts physiques depuis son dernier viol. ☾ il est toujours assit au fond de la classe. ☾ il sera le premier à détourner le regard si vous le fixez. ☾ il ne tient absolument pas l'alcool. ☾ il est extrêmement calme. vous aurez beau lui hurler dessus, il ne répondra que par une voix calme. ☾ il va rarement en boîte. ☾ il consulte régulièrement un psychiatre. ☾ quand il est seul, il lui arrive souvent de péter des crises d'angoisse. ☾ il est fasciné par les étoiles ; il lui arrive souvent de sortir la nuit pour juste fixer le ciel. ☾ il n'aime pas dormir avec quelqu'un ; il flippe de se faire violer. que ce soit une fille ou un gars. ☾ il lui arrive de mentir, mais quand c'est le cas, il le fait extrêmement mal. assez pour que cela se remarque. ☾ il mange peu mais adore cuisiner, et cuisine d'ailleurs parfaitement bien.
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là où il aurait dut mettre
des ferme ta gueule.
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Sujet: don't hurt me. {sung} Lun 11 Sep - 23:07
don't hurt me.
vous devriez le voir.
avec sa gueule d'ange sa chemise impeccablement bien repassée et son sourire remonté jusqu'aux oreilles.
oui. vous devriez le voir.
lee nam woo avait tout du type heureux il était dans une euphorie sans limites une joie intense provoquée par cette simple sensation d'envol.
il avait fait ses valises et laissé un mot tendre à sung délicatement posé sur la table, coincé sous un verre ; je vais m'installer dans des dortoirs à haneul. je ne connais pas celui avec qui je suis mais ça devrait bien se passer !
et le voilà qui s'en va valises en mains, sac sur le dos, visage émerveillé devant les étoiles qui parsemaient le ciel.
vous devriez le voir.
nam parvient jusqu'à l'université sans problèmes. et dès que ses pas franchissent les longs couloirs des dortoirs, il se met à chercher sa chambre.
son regard s'est arrêté sur un nombre qui semblait correspondre à sa chambre. il pousse alors la chambre glisse son regard le long des meubles et remarque une lumière au plafond allumée.
ah. il est là. son colocataire. celui avec qui il va partager son année.
rapidement les premiers mots s'échangent les sourires se partagent et les rires animent la pièce.
ce ne fut pas bien long pour que nam s'entendre avec son colocataire. il avait beau avoir sacrément peur des hommes, celui-ci s'avérait être terriblement doux calme. assez pour le mettre en confiance.
nam s'abandonne bien rapidement au rangement de ses affaires puis fait une courte pause en recevant un sms de la part de sung
je vais te faire visiter.
court. bref.
une visite ? maintenant ?
nam woo n'y voit pas l'utilité il conteste, lui répondant à la minute près ; non ne t'en fais pas, mon colocataire comptait me faire une visite demain soir !
il se mord la lèvre et éteint son téléphone, le laissant posé sur sa table de chevet le temps de finir son petit rangement.
il laisse son colocataire se coucher et se met lui aussi en caleçon pour pouvoir aller dormir un peu fatigué de tant de joie débordante.
il s'aventure cependant jusque dans la salle de bain et s'offre un petit brossage de dents, bien rapide, histoire de pouvoir se glisser dans son lit rapidement.
mais il s'arrête en entendant la porte grinçante qui s'ouvre.
il se fige un peu interrogé intrigué
il se penche alors, se rince la bouche et va en direction de la porté d'entrée de la chambre, une main posée sur le mur pour y prendre appuie.
Let us make a thousand mistakes
'Cause we will never learn
You're my obsession
My fetish, my religion
My confusion, my confession
The one I want tonight
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M I N E
You touch .... you die
Take my hand through the flames
I torture you
You're a slave to my games
I wanna chain you up
I wanna tie you down
You're just a sucker for pain
Tu ne t'y attendais pas, c’était soudain. Tu étais rentré après quelques jours d'absences, tu n'allais jamais chez toi avant, et puis au fil du temps tu y allais de plus en plus souvent, parce qu'il étais la ... Chez toi. Et que t'aimais bien l'idée. Ce petit gars enfermé entre tes quartes mures, tu ne le tenais pas vraiment en otage, mais plus le temps passais et plus tu semblais vouloir qu'il t'appartienne. Désire malsains, peu commun. Quelque chose de pas habituelle. Pourtant, tu le voulais pour toi tout seul. Mais la, il n'était pas la, il était parti ... Ou ça ? Loin de toi ! Et il ne t'avait rien dit. Une sensation de haine et de colère que tu n'arrivais pas à expliquer montait en toi ... T’étais énervé et de toute évidence, tu ne sentais pas le besoin de te justifier. Tu retrouves le mot sur la table ... Il est sur le campus ? Il veut aller s'installer là-bas ? Avec quelqu'un d'autre que toi ? T'es qui pour lui ? T'es personne ? C'est ce que tu vas voir. Tu serras tes doigts autour du bout de papier dans ta main, le glissas dans la poche de ta veste que tu n'avais même pas pris la peine d'enlever et partis de chez-toi ... Il était à la fac ? Mais où ? Un SMS envoyé , au volant de ta caisse en direction de Haneul. Chaques secondes sans réponse te mettais un peu plus hors de toi , il était rapide d'habitude. Une réponse ... Il te rejette, tu sers tes doigts autour de ton portable que tu jettes sur le siège passager. Il est qui pour te faire ça ? Il est qui pour s’enfuir et te laisser comme ça ? Tu ne te posais même pas de question sur la nature de tes sentiments parce que t'en a rien à faire, tout ce que tu savais, c'est qu'à ce moment-là, tu ressentais de la colère, contre lui et contre ce type qui lui ferais soit disant visiter ... Il ne manquait plus que ça tient. Et la nuit tombait deja, tu roulais trop vite alors que le défilement frénétique des lampadaires éclairait le par brise de ta voiture trop cher, tu t'approchais du dortoir soudent. T'y allais presque jamais, pas souvent. Mais la, tu cherchais ... Dans quelle chambre pouvait-il bien être ? T'en sais rien et ça t’énerve un peu plus. La colère au maximum, la petite veine du front qui ressort, tant pis ... tu ouvres chaque porte, tu frappes a celles qui sont fermée, tu éveilles les gens, t'en a rien à faire. Et tu le vois, ton regard est dure... Il est en calbute tranquille avec un autre gars. Serais-tu jaloux ? Oui ! Vas-tu essayer de l'expliquer ? Sûrement pas ... C'est comme ça et tu comptes faire avec. Tu l'attrapes par le bras et le tires hors de sa chambre pour ensuite fermer la porte. « Ça y est ? T'as plus besoin de moi ? » Reproche, évidemment. Il a rien fait de mal, mais pourtant, tu agis comme si, parce que si toi, tu fais rien de mal ... c'est forcement lui n'est ce pas ? T'as aucun droit sur lui , et pourtant, tu t'imposes dans sa vie. Tu le colles un peu contre le mur, tu le regardes, le juge même d'un sourire presque méprisant. « Tu te barres de chez nous ... Puis tu me rejettes, j'ai fait quelque chose de mal ? » Tu te victimise pour qu'il culpabilise ... « chez nous » un terme fort , tu ne l'utilises que pour lui faire ressentir à quelle point cette « colocation » étais importante pour toi ... L'était-elle ? Pas vraiment ... Où peut être que si ? T'en sais rien, encore une foi t'en a rien à foutre. Tu agis juste comme un enfant capricieux a qui on aurait enlevé le jouet.
c'était une connerie. du moins dans son acceptation banale et contemporaine. au quotidien, la souffrance n'endurcit pas. elle use. fragilise. affaiblit. l'âme humain n'est pas un cuir qui se tanne avec les épreuves. c'est une membrane sensible, vibrante, délicate. en cas de choc. elle reste meurtrie, marquée, hantée. - jean christophe grangé, le passager.
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il fait du basket. ☾ il n'a jamais fumé une seule cigarette de sa vie. ☾ il avait un ex qui le battait et le frappait régulièrement. ☾ leur relation s'est terminée il y a 12 mois seulement. ☾ il fait 1 mètre 70 à peine. ☾ son ex l'a violé plusieurs fois. ☾ il a des bleus qui ne partent plus aux creux des reins et dans le cou. ☾ il a plusieurs cicatrices sur les bras. ☾ des rumeurs disent qu'elles sont dues à des mutilations de la part de ja ; en vérité c'est simplement son ex qui écrasait ses clopes sur sa peau, quand il était vraiment énervé. ☾ ja est effrayé par les contacts physiques depuis son dernier viol. ☾ il est toujours assit au fond de la classe. ☾ il sera le premier à détourner le regard si vous le fixez. ☾ il ne tient absolument pas l'alcool. ☾ il est extrêmement calme. vous aurez beau lui hurler dessus, il ne répondra que par une voix calme. ☾ il va rarement en boîte. ☾ il consulte régulièrement un psychiatre. ☾ quand il est seul, il lui arrive souvent de péter des crises d'angoisse. ☾ il est fasciné par les étoiles ; il lui arrive souvent de sortir la nuit pour juste fixer le ciel. ☾ il n'aime pas dormir avec quelqu'un ; il flippe de se faire violer. que ce soit une fille ou un gars. ☾ il lui arrive de mentir, mais quand c'est le cas, il le fait extrêmement mal. assez pour que cela se remarque. ☾ il mange peu mais adore cuisiner, et cuisine d'ailleurs parfaitement bien.
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Ha parce que se serais de ta faute maintenant ? Ton regard est si noir, si haineux posé sur lui. Ce n'est pas la première fois que tu te montres dur avec lui, après tout t'as toujours été un peu autoritaire, voire carrément dictateur. Mais la, c'est différent, comme si au fond, bien profondément, sans que tu ne puisses même t'en rendre compte clairement, il t'avait blessé en partant comme ça. Ça te contrarie, et ta fierté bien trop mal placée t’empêcheras pour toujours de l'admettre. Il en faut beaucoup pour ébranler ta fierté d’ailleurs. Il n’étais pas déjà passé a autre chose en venant vivre chez toi ? T'as tout fait pour qu'il se sent bien dans un premier temps ... Parce que t'avais envie de contrarier ton pote au début, puis après parce que t'as fini par t'attacher a lui... Un peu trop peut-être ? Ta prise se resserrait autour de son poignet de façon incontrôlée , ou alors peut être au contraire faisais tu une démonstration de force ? Tu serrais tout en t'approchant. Pourquoi il parle de lui déjà ? Toi ton ex t'y penses déjà plus ... Où peut être que si encore trop ? Tu le battais d’ailleurs le pauvre ... bref passons « 6 mois chez moi ne t'ont pas suffi pour passer à autre chose ? » Et tu lui reproches encore, comme si c’était lui le fautif, comme si c’était lui le méchant. Il n'y avait même plus de « chez nous » ta respiration est profonde mais rapide. Tu sers toujours ta poigne sur son bras. Rien a voire avec toi ? Un sourire ironique se dessine sur tes lèvres, te donnant cette espèce de regard un peu trop sadique. Lorsque ton regard noir est bordé par un sourire en coin, t'as juste l'aire d'un psychopathe. Lui, il fuit ton regard, ça t’énerve encore plus, tu l'attrapes soudainement par le menton, sans douceur, relevant son visage pour plonger ton regard dans le siens a quelques centimètres dans ce couloir sombre. « Rien a voire avec moi ? Tu te rends compte de ce que t'es en train de dire ? C'est la tune de qui qui te permettais de vivre comme ça, tu crois ? » le luxe de ton appartement, la tranquillité, pas de loyer, il allait à son petit taffe qui lui rapporte la misère et devait juste se payer a bouffer ... Il va venir te dire que ça n'as rien a voire avec toi ou que même il te doit rien?... Tu rejettes son visage sur le côté, alors que ta min se glisse sur son épaule pour la serrer elle aussi, là tu te retiens , vraiment , là t'es gentils , et tu peux pas t’empêcher de le toucher , de le tenir , de garder le contact. « Pas que la journée ... Je t'assure » Comme si t’allais le laisser la à pieuter en boxer avec un autre gars ... N'importe quoi. D’où te viens ce sentiment d'appartenance soudain ? En vérité il n'est pas si soudain que ça mais jusqu’à maintenant tu t’étais contenté de passer au dessus parce qu'au final t'en avais rien a faire de sa vie ... Mais là, il a déclenché un truc en toi , un truc pas bon du tout qui c’était déjà amorcé petit à petit avec le temps. Tu passes ensuite tes doigts autour de son coup, serrant modérément, juste assez pour ne pas laisser de marque ... Pas encore, tu approchais ton corps un peu plus. « Là tu m'as vraiment saoulé ... Je te jure ... Tu ne vas pas dormir ici ! Tu vas venir avec moi parce que je ne veux pas que tu sois ici » tu demandes pas vraiment son avis, t'en a rien à faire de son avis.
c'était une connerie. du moins dans son acceptation banale et contemporaine. au quotidien, la souffrance n'endurcit pas. elle use. fragilise. affaiblit. l'âme humain n'est pas un cuir qui se tanne avec les épreuves. c'est une membrane sensible, vibrante, délicate. en cas de choc. elle reste meurtrie, marquée, hantée. - jean christophe grangé, le passager.
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il fait du basket. ☾ il n'a jamais fumé une seule cigarette de sa vie. ☾ il avait un ex qui le battait et le frappait régulièrement. ☾ leur relation s'est terminée il y a 12 mois seulement. ☾ il fait 1 mètre 70 à peine. ☾ son ex l'a violé plusieurs fois. ☾ il a des bleus qui ne partent plus aux creux des reins et dans le cou. ☾ il a plusieurs cicatrices sur les bras. ☾ des rumeurs disent qu'elles sont dues à des mutilations de la part de ja ; en vérité c'est simplement son ex qui écrasait ses clopes sur sa peau, quand il était vraiment énervé. ☾ ja est effrayé par les contacts physiques depuis son dernier viol. ☾ il est toujours assit au fond de la classe. ☾ il sera le premier à détourner le regard si vous le fixez. ☾ il ne tient absolument pas l'alcool. ☾ il est extrêmement calme. vous aurez beau lui hurler dessus, il ne répondra que par une voix calme. ☾ il va rarement en boîte. ☾ il consulte régulièrement un psychiatre. ☾ quand il est seul, il lui arrive souvent de péter des crises d'angoisse. ☾ il est fasciné par les étoiles ; il lui arrive souvent de sortir la nuit pour juste fixer le ciel. ☾ il n'aime pas dormir avec quelqu'un ; il flippe de se faire violer. que ce soit une fille ou un gars. ☾ il lui arrive de mentir, mais quand c'est le cas, il le fait extrêmement mal. assez pour que cela se remarque. ☾ il mange peu mais adore cuisiner, et cuisine d'ailleurs parfaitement bien.
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là où il aurait dut mettre
des ferme ta gueule.
« 6 mois chez moi ne t'ont pas suffi pour passer à autre chose ? »
non.
il pourra jamais passer à autre chose. pas tant que les bleus de kwan seront encore présents sur son corps.
même les petites cicatrices de clopes écrasées sur ses bras et épaules sont encore présentes. mais elles. elle ne partiront jamais.
et nam en est certain ; sung n'en sait rien. d'où elles viennent pourquoi de qui de quand. parce que nam ne lui a jamais dit.
alors non, nam n'est pas passé à autre chose. parce que mentalement parlant, il est seul. trop seul.
il sent alors son menton s'envelopper entre les doigts de sung et un frisson d'horreur le prend en croisant son regard.
« rien a voir avec moi ? tu te rends compte de ce que t'es en train de dire ? c'est la tune de qui qui te permettais de vivre comme ça, tu crois ? »
et nam culpabilise soudainement brusquement.
il sent son cœur se resserrer d'une violence extrême. douloureuse.
il s'en veut.
il n'avait jamais pensé à ça. il n'avait jamais pensé... à ça.
il était tellement dans la détresse et la douleur mentale qu'il n'avait jamais pensé à ça. et il se sent si égoïste. et si... désolé.
« je... je suis désolé sung... »
sa voix est tremblante mais il se calme parce que sung le relâche doucement pour glisser ses doigts sur son épaule son épaule sensible mais moins que l'autre, qui bat haut la main la première en terme de cicatrices.
« pas que la journée... je t'assure. »
et il a comprit. il a peut-être l'air con, won, mais cela ne veut pas dire qu'il l'est.
loin de là.
il comprend maintenant qu'il est l'objet de ses désirs
et ça le fait flipper.
il déglutit cherche ses mots se perd dans ses pensées.
il a juste l'impression de revivre ce qu'il a vécu avec kwan.
« là tu m'as vraiment saoulé ... je te jure ... tu ne vas pas dormir ici ! tu vas venir avec moi parce que je ne veux pas que tu sois ici. »
et ses doutes se confirment.
sung est devenu possessif. avec lui. avec nam. mais bordel pourquoi ?!
il a un nouveau frisson de peur et d'horreur en sentant sa main sur son cou.
partie la plus sensible partie la plus mal aimée par kwan
elle n'a pas de marques visibles il n'y a que des bleus intérieurs. ceux qui ont marqué l'esprit de nam.
« s...sung... »
et il n'ose plus bouger complètement collé au mur coincé entre sung et le mur entre son corps et ce foutu mur.
il se mord la lèvre doucement et pose ses main sur la sienne celle qui tient son cou.
parce qu'il flippe.
et il ose pas affronter son regard préférant regarder son torse face à lui.
« je... je comptais pas rester... éternellement... chez toi... et tu le sais... »
du moins, il l'espère.
et comme par peur de se faire étrangler comme c'est déjà arrivé dans le passé il prend ses doigts entre les siens les retire délicatement de son cou.
« tu... je suis pas... ton chien... je veux dormir ici... »
pas par fierté. mais par envie et surtout parce qu'il veut un lit à lui tout seul.
sentir un corps contre le sien il en a horreur parce qu'un jour il en est sûr quelqu'un l'étranglera dans son sommeil ou le frappera à son réveil.
et ça, nam ne veut pas le vivre.
« je suis... un adulte... je peux prendre des décisions... seul. »
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Ses excuses , t'en veux pas , à quoi bon être désolé ? Il est parti, il t'a laissé. Tu ne sais pas trop pourquoi d'une certaine façon, tu as commencé à te sentir attacher à lui, un peu trop ... Beaucoup trop. Tu ne te sens pas abandonné, tu ne te sens pas rejeter, tu ne te sens pas trahis ou quoi que ce soit d'autre. Tu te sens juste très contrarié, parce qu'en rentrant, tu t'attendais a le voire et qu'il n’était pas là. Il est à toi, tout son corps, tout son être t'appartiens. T'avais toujours agi de tel sorte a le rendre dépendent, dépendant de toi et du peu que tu lui donnais... Vous étiez ami non ? Et il est parti quand même ... Ce n'était pas suffisant. Alors t'as pété un plomb, de sa faute. Ta main pressée sur son cou, tu le sens tremblé. Et alors, il bégaye ton nom, une partie de ton nom seulement. Vous êtes proche. Il ne comptait pas rester éternellement ? Et pourquoi ? Ta main se sert un peu plus autour de sa gorge, il t’énerve tellement, t'as envie de lui en coller une. « Je le sais ? T'es partis comme un voleur » Tu sors ensuite le bout de papier de ta poche, celui où il avait écrit ses deux trois mots relatant de son départ. Tu lui colles sur le visage, sans respect, tu lui bourres le papier dans la gueule. « T'aurais pu attendre avant de juste laisser ce truc sur la table .... T’étais pressé de te barrer ?» Encore et toujours des reproches, tu le fais passer pour le fautif avec tes doigts qui se pressent contre la peau délicate de son cou , il est coincé , tu passes ta jambe entre les siennes ton corps totalement collé contre le siens. Il veut dormir ici ? Tu souris en coin. T'as chaud, tes nerfs sont en train de bouillir littéralement. « A quel moment j'ai laissé sous-entendre que tu avais le choix ? ... Je ne me rappelle pas vraiment t’avoir demandé ton avis... Tu veux dormir avec ce gars ? » Avec ce gars plutôt qu'avec toi ? Plutôt que chez-toi ? Sa réplique suivante te fait l'effet d'un souffle de rage et de colère ... Il veut décider seul ? Il est un adulte. Tu approches lentement tes lèvres de son oreille, tu deviens fou, complètement fou. « Pas de problème ... mais tu apprendras a en assumer les conséquences » Et ta jambe se presse contre son entre-jambe, tu te sers contre lui, totalement. Ta main se referme un peu plus contre son cou. Ta respiration est rapide, presque bruyante. Tu te mords la lèvre. « Soit tu viens avec moi... Soit tu vas me le payer, cher ! On est dans la même univ' maintenant , le même campus , les mêmes salles de cours, si t'as pas envie que ta vie ici se transforme en véritable cauchemar , tu viens avec moi » Des menaces, tu le penses vraiment. Là, t’es pas doux avec lui , mais t'es clairement pas encore assez violent , tu peux être bien pire , t'as déjà failli tuer un gars ... Tu pourrais bien recommencer non ?
c'était une connerie. du moins dans son acceptation banale et contemporaine. au quotidien, la souffrance n'endurcit pas. elle use. fragilise. affaiblit. l'âme humain n'est pas un cuir qui se tanne avec les épreuves. c'est une membrane sensible, vibrante, délicate. en cas de choc. elle reste meurtrie, marquée, hantée. - jean christophe grangé, le passager.
RP'S EN COURS ;
((ordre chronologique
dans l'histoire de nam))
il fait du basket. ☾ il n'a jamais fumé une seule cigarette de sa vie. ☾ il avait un ex qui le battait et le frappait régulièrement. ☾ leur relation s'est terminée il y a 12 mois seulement. ☾ il fait 1 mètre 70 à peine. ☾ son ex l'a violé plusieurs fois. ☾ il a des bleus qui ne partent plus aux creux des reins et dans le cou. ☾ il a plusieurs cicatrices sur les bras. ☾ des rumeurs disent qu'elles sont dues à des mutilations de la part de ja ; en vérité c'est simplement son ex qui écrasait ses clopes sur sa peau, quand il était vraiment énervé. ☾ ja est effrayé par les contacts physiques depuis son dernier viol. ☾ il est toujours assit au fond de la classe. ☾ il sera le premier à détourner le regard si vous le fixez. ☾ il ne tient absolument pas l'alcool. ☾ il est extrêmement calme. vous aurez beau lui hurler dessus, il ne répondra que par une voix calme. ☾ il va rarement en boîte. ☾ il consulte régulièrement un psychiatre. ☾ quand il est seul, il lui arrive souvent de péter des crises d'angoisse. ☾ il est fasciné par les étoiles ; il lui arrive souvent de sortir la nuit pour juste fixer le ciel. ☾ il n'aime pas dormir avec quelqu'un ; il flippe de se faire violer. que ce soit une fille ou un gars. ☾ il lui arrive de mentir, mais quand c'est le cas, il le fait extrêmement mal. assez pour que cela se remarque. ☾ il mange peu mais adore cuisiner, et cuisine d'ailleurs parfaitement bien.
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trop de virgules
là où il aurait dut mettre
des ferme ta gueule.
c'est vrai. et il est désolé nam. il voulait pas lui faire mal le vexer ou qu'il se sente abandonner.
et plus la conversation continue plus nam culpabilise.
il aurait jamais dut.
sung sort le papier de sa poche le fameux mot celui que nam n'a plus envie d'assumer.
il se le prend en pleine gueule et ferme les yeux sans broncher sans dire un mot
« t'aurais pu attendre avant de juste laisser ce truc sur la table .... t’étais pressé de te barrer ? »
il jurait que non.
et c'est vrai.
nam quoi qu'il dise quoi qu'il fasse s'est grandement attaché à sung peut-être même un peu trop et peut-être même qu'il s'est trop reposé sur lui.
et ça le fait flipper. parce que c'était pareil avec kwan.
nam s'est reposé sur lui puis est devenu le gars détruit qu'il est aujourd'hui.
s'il ne vit pas indépendamment des autres, il n'arrivera à rien. mais cette phrase a perdu son sens quand sung l'a recueillit.
« n... non... »
aucun argument ne semble être à la hauteur et nam qui rouvre doucement les yeux, le regard figé sur le sol.
et il sent sa jambe entre les siennes celle qui l'empêche de bouger celle qui bloque ses mouvements celle qui le fait prisonnier.
« a quel moment j'ai laissé sous-entendre que tu avais le choix ? ... je ne me rappelle pas vraiment t’avoir demandé ton avis... tu veux dormir avec ce gars ? »
il referme les yeux incapable de répondre
et comprend juste que sung est jaloux.
quoi qu'il dise. il est jaloux. et terriblement possessif.
il sent ses lèvres frôler son oreille ce qui lui arrache un frisson et il se mord la lèvre à l'entente de ses menaces ;
« pas de problème ... mais tu apprendras a en assumer les conséquences. »
il flippe nam. pas seulement à cause de ses mots mais aussi ses gestes
sa jambe qui se presse et sa main qui se referme sur son cou.
il tremble un peu.
merde.
pas maintenant pas là pas ici pas devant lui
nam referme les yeux et nam essaie de se calmer parce que nam a de légers tremblements de peur
« soit tu viens avec moi... soit tu vas me le payer, cher ! on est dans la même univ' maintenant , le même campus , les mêmes salles de cours, si t'as pas envie que ta vie ici se transforme en véritable cauchemar , tu viens avec moi. »
et il l'interrompt presque ;
« d'accord... »
presque inaudible.
il se racle la gorge la main tenant encore la sienne et desserre ses doigts osant à peine respirer alors que son cœur s'affole. beaucoup trop vite.
« d'accord c'est bon je viens avec toi... »
ce soir. seulement ce soir.
mais il préfère ne rien dire ne voulant plus l'énerver ne voulant plus trembler
et presque par réflexe nam resserre un peu ses jambes fuit la sienne et ses mains
il se mord la lèvre un peu violemment et n'ose pas trop bouger encore collé au mur comme pour éviter le plus de contact possible avec sung
« je... je vais chercher... mes affaires... »
et il laissera un mot à son colocataire. pour ne pas l'inquiéter et pour le prévenir qu'il ira dormir chez ''un ami.''
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I wanna tie you down
You're just a sucker for pain
Il tremble, et tu prends un plaisir malsain à sentir chaque spasme de son corps frêle contre le tien, il est petit, il est fin contre toi qui est grand, imposant avec un regard si dure. Et tu recommences, tu redeviens celui que t’étais avant, tu redeviens ce gars qui utilise la violence pour démontrer sa possessivité et son attachement. ou alors peut ètre que tu n'as jamais changé ? Tu aimerais beaucoup pouvoir justifier ta violence par un simple manque de confiance ... Mais tu ne manques jamais de confiance et tu le sais. Tout ce que cette agressivité pourrait témoigner est un problème certain à faire passer le bien-être de la personne que tu apprécie avant le tiens. Ta violence n'est que la preuve d'un intérêt beaucoup trop grand porté sur ta victime. Est-il une victime à tes yeux ? Non ... Parce que si tu le considérais comme une victime, cela impliquerait automatiquement que tu sois le coupable, le bourreau. Et tu n'es coupable de rien, ou du moins, c'est ce que tu vas continuer de penser pour dormir sereinement toutes les nuits de ta vie. Il plie, tu n'en attendais pas moins de lui d’ailleurs, ta poigne ne se desserre pourtant pas, le fait d’obtenir ce que tu veux ne te calme pas. Tu souris en coin, satisfait. Et sans s'en rendre compte, cet acte de soumission a éveillé un truc en toi, il vient littéralement de signer le fait que la violence peut le faire craquer ... Et ça tu ne comptes pas l'oublier ... Sae Ron avait fait la même erreur. Sa main se dessert, desserrant la tienne automatiquement à ton tour. Tu t’éloignes lentement, prudemment, anticipant un possible acte de rébellion, mais tu le vois juste, se resserrer sur lui-même, se refermer comme un escargot rentrant dans sa coquille. Dans un mouvement totalement inattendu, tu passes doucement ta main sur sa joue, tendrement, redressant une nouvelle fois son regard pour y plonger le tiens, et tu lui souris, tendrement, le regard presque doux, mais dure a la fois. Et d'une voix tendre, tu lui réponds sereinement. « Ma chambre n'est pas loin ... Je comptais dormir à la maison ce soir, mais puisqu'on est ici maintenant... Autant resté ... Je t'avais dit que je te ferais visiter » Il a fait le bon choix, tu ne sais pas ce que tu aurais pu lui faire s'il avait refusé, ici, ou autre part t'en a rien à foutre toi. Que quelqu'un te surprenne et prenne sa défense t’importais vraiment peu dans l’état de nerfs où tu étais. Évidemment, tu rentrais avec lui dans la chambre, lançant un regard de mépris a l'autre gars qui dormait dans son lit ... Tant mieux, qu'il dorme, ça t’évitera de devoirs encore menacés quelqu'un pour qu'il ferme sa gueule sur tes agissements. T'es doué pour ça ... Menacer les gens. Tu n'aimais pas du tout l'atmosphère de cette pièce, et tu commençais à l'aider à prendre ses affaires ... En prenant même un peu trop, les prenant toute d’ailleurs. Hors de question qu'il reste ici. Tu t'en fous de ce qu'il pourrait dire, une seule protestation et tu pourrais encore mal réagir. Tu sors, embarquant une grand partie de ses affaires avec toi. Tu vérifies qu'il ait enfilé un pantalon. Hors de question que quelqu'un le voit aussi peur vêtu. T'es pas totalement calmé, mais d'abord, tu vas l’emmener là ou tu veux qu'il soit. Tu te diriges vers ta caisse, t'assurant qu'il te suit. « Je ne peux pas laisser ma caisse ici .... Monte » Encore un ordre, tu attends qu'il exécute et te dirige en direction de ton dortoir.
c'était une connerie. du moins dans son acceptation banale et contemporaine. au quotidien, la souffrance n'endurcit pas. elle use. fragilise. affaiblit. l'âme humain n'est pas un cuir qui se tanne avec les épreuves. c'est une membrane sensible, vibrante, délicate. en cas de choc. elle reste meurtrie, marquée, hantée. - jean christophe grangé, le passager.
RP'S EN COURS ;
((ordre chronologique
dans l'histoire de nam))
il fait du basket. ☾ il n'a jamais fumé une seule cigarette de sa vie. ☾ il avait un ex qui le battait et le frappait régulièrement. ☾ leur relation s'est terminée il y a 12 mois seulement. ☾ il fait 1 mètre 70 à peine. ☾ son ex l'a violé plusieurs fois. ☾ il a des bleus qui ne partent plus aux creux des reins et dans le cou. ☾ il a plusieurs cicatrices sur les bras. ☾ des rumeurs disent qu'elles sont dues à des mutilations de la part de ja ; en vérité c'est simplement son ex qui écrasait ses clopes sur sa peau, quand il était vraiment énervé. ☾ ja est effrayé par les contacts physiques depuis son dernier viol. ☾ il est toujours assit au fond de la classe. ☾ il sera le premier à détourner le regard si vous le fixez. ☾ il ne tient absolument pas l'alcool. ☾ il est extrêmement calme. vous aurez beau lui hurler dessus, il ne répondra que par une voix calme. ☾ il va rarement en boîte. ☾ il consulte régulièrement un psychiatre. ☾ quand il est seul, il lui arrive souvent de péter des crises d'angoisse. ☾ il est fasciné par les étoiles ; il lui arrive souvent de sortir la nuit pour juste fixer le ciel. ☾ il n'aime pas dormir avec quelqu'un ; il flippe de se faire violer. que ce soit une fille ou un gars. ☾ il lui arrive de mentir, mais quand c'est le cas, il le fait extrêmement mal. assez pour que cela se remarque. ☾ il mange peu mais adore cuisiner, et cuisine d'ailleurs parfaitement bien.
i'm yours.
remember that
i love
you.
trop de virgules
là où il aurait dut mettre
des ferme ta gueule.
il sent sa main se desserrer doucement et enlève la sienne pour pouvoir le relâcher lentement.
il flippe. à un point inimaginable.
sung ne s'était jamais comporté ainsi avec lui et nam a peur que cela se reproduise. en fait, il en est presque sûr. sung est possessif, jaloux et violent. c'était... un genre de kwan numéro 2 mais il était pire. dans le sens où nam avait des sentiments pour lui.
en voyant sa main qui s'approche de son visage, nam a le réflexe de fermer les yeux en serrant les dents.
mais il ne le claque pas. il ne fait que caresser sa joue avec tendresse avec douceur une douceur qui surprend nam.
il rouvre alors les yeux et le regarde, perturbé ;
« ma chambre n'est pas loin ... je comptais dormir à la maison ce soir, mais puisqu'on est ici maintenant... autant resté ... je t'avais dit que je te ferais visiter »
il ne dit rien l'observe juste et ne comprend rien à cette tendresse si soudaine.
il reste longuement contre le mur, à le fixer bêtement, puis se décolle doucement pour pouvoir aller dans la chambre d'un pas hésitant.
il se frotte le cou l'air de sentir encore la main de sung contre sa peau ses doigts qui se resserrent contre sa gorge.
nam en a un frisson.
il se mord la lèvre, se tait et va enfiler un pantalon ainsi qu'un sweat-shirt. le plus gros qu'il possède un cadeau d'un ami il n'y a pas si longtemps un haut trop grand pour lui et pourtant ça l'arrange.
il avait l'impression d'être complètement nu face à sung et ça le dérangeait. parce que sung le faisait flipper.
il fait ses affaires, voulant d'abord prendre que des habits pour demain. mais en voyant que sung les prend toutes, il comprend qu'il n'aura pas le choix.
merde.
nam veut pas. il veut pas obéir. il déteste ça parce que quand ça commence ça ne s'arrête plus. mais il est déjà trop tard et nam ne veut pas que sung s'énerve à nouveau.
il baisse la tête, se mord la lèvre et remplit son sac des dernières affaires.
il prend tout de même le temps de faire son lit convenablement et d'écrire un mot pour son colocataire. ou ancien. qui sait.
je vais dormir chez un ami ce soir. à demain.
même classe même profs même emploi du temps.
nam va côtoyer cet homme encore longtemps et il n'en est pas dérangé ; il est gentil.
il suit alors sung, silencieusement, les yeux rivés au sol comme toujours avec lui.
« je ne peux pas laisser ma caisse ici .... monte. »
nam relève les yeux vers la caisse et monte coté passager, un peu dérangé.
il déteste les endroits confiné dans lequel il se retrouve seul avec quelqu'un. avec un homme. avec sung.
il ne dit rien pendant le trajet préfère fixer le sol de la voiture tout en ayant collé ses genoux contre la portière et sa tête contre la vitre.
fatigué. et apeuré.
un mélange qui ne plait à personne et que nam connaît pourtant si bien...
il n'ose pas regarder sung a mit sa capuche lorsqu'il est rentré dans la caisse et se mord la lèvre en tenant la ceinture d'une main comme si c'était un genre de bouclier.
il parle alors tout bas à cause de la fatigue ;
« pourquoi tu veux... que je dorme avec toi... »
oui c'est vrai ça !
pourquoi, hein ?
nam n'en avait aucune idée il ne comprenait pas sung n'arrivait pas à le cerner et n'osait même pas le regarder préférant fixer le dehors en tirant bien sa capuche. pour se cacher. pour se protéger.
Let us make a thousand mistakes
'Cause we will never learn
You're my obsession
My fetish, my religion
My confusion, my confession
The one I want tonight
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M I N E
You touch .... you die
Take my hand through the flames
I torture you
You're a slave to my games
I wanna chain you up
I wanna tie you down
You're just a sucker for pain
Qu'il tienne une certaine distance ne te dérange pas du tout, tu t'en fou tant qu'il est avec toi. Et alors tu tiens le volant en le serrant un peu , regardant la route avec un air sombre. Tu arrives à ton dortoir rapidement ,tu n'avais qu'à traverser le campus , tu sors sans rien dire. Tu prends ses affaires , et sans même regarder derrière toi t'avances , t'as pas besoin de lui ordonner de te suivre , t’espères juste pour lui qu'il sera assez intelligent que pour le faire. Arrivé dans ta chambre , une chambre seule avec un grand lit au milieu , l'aspect luxueux témoignant de la richesse de ta fraternité pourrait sembler impressionnante pour quiconque n'aurait jamais eu la chance de profiter d'un tel confort. Mais lui il a vécu chez toi , dans ton appartement ultra cher que ton père avait acheté pour toi lors de tes 20 ans. Tu pose ses affaires dans un coin , et sa question te fait cogiter alors que de façon évidente , tu réponds avec cette aire de sincérité parfaitement feintée. « Parce que je t'aime .... » Étais-ce vrai ? Ou faux? Toi tu le dis par pur et simple logique , comme si vous étiez dans un film et que tu ne faisais que dicter ton texte. La réponse vient toute seule , tu es acteur de la réalité , tu ne le penses pas vraiment ... enfin si ... mais pas vraiment. Tu ne l'aimes pas comme ces mots pourraient le prétendre , car si vraiment tu l'aimais de cette façon , jamais tu n'oserais lui faire du mal. L'amour suscite chez l’être humain la sensation de devoir se sacrifier pour l’être aimé , de devoir tout faire pour que son bonheurs passe avant le votre. Mais toi tu n'agis pas comme ça avec lui. Tu l'aimes de façon égoïste , d'un amour qui ne ressemble en rien à l'amour que l'ont pourrais trouver dans un compte de fée. Ce n'est pas un amour réel , juste quelque chose de factice que tu inventes en suivant de façon logique toute cette sensation d'appartenance ... il est à toi , à toi tout seul et à personne d'autre. Sensation d'attachement trop intense , obsession , caprice. Tu le veux et tu le garderas. Des mots aussi fort pour un mensonge encore plus gros. T'avais peut être lâché une bombe sur lui alors que toi tu ne semblais pas te soucier de ce que cela pourrais provoquer chez lui. De la gêne ? Du malaise ? Autre chose ? Tu t'en fous. Tu ne penses de toute façon qu'à toi. Tu t'avances vers lui , tu t'approches , trop , il ne te regarde toujours pas , tu prends ses affaires dans ses mains et les poses avec les autres avant de revenir. Près de lui. « Tu as peur ? » question de sadique , pourquoi tu lui demandes alors que tu le sais ... mais tu n'attends qu'une chose , c'est qu'encore une fois il t'accuse pour te donner une bonne raison de lui faire avoir peur. Tu n'as pas vraiment besoin de raison pour te justifier , mais c'est tellement plus facile de manipuler quelqu'un lorsqu'il est persuadé que c'est lui la fautes. Et ta justification sera évidemment sa réponse. T'es un vrai malade , un taré , tu te sers des gens et t'aimes ça. Tu poses tes mains sur ses épaules , tu abaisses ton visage pour le placer juste en face du siens. Et d'un aire faussement inquiet tu lui demandes. « Je t'ai fais mal ? » t'es un enfoiré ... tu sais que tu lui à fait du mal .... tu voulais lui faire mal , et en toute honnêteté , t'as été encore très doux ce soire.