c'était une connerie. du moins dans son acceptation banale et contemporaine. au quotidien, la souffrance n'endurcit pas. elle use. fragilise. affaiblit. l'âme humain n'est pas un cuir qui se tanne avec les épreuves. c'est une membrane sensible, vibrante, délicate. en cas de choc. elle reste meurtrie, marquée, hantée. - jean christophe grangé, le passager.
RP'S EN COURS ;
((ordre chronologique
dans l'histoire de nam))
il fait du basket. ☾ il n'a jamais fumé une seule cigarette de sa vie. ☾ il avait un ex qui le battait et le frappait régulièrement. ☾ leur relation s'est terminée il y a 12 mois seulement. ☾ il fait 1 mètre 70 à peine. ☾ son ex l'a violé plusieurs fois. ☾ il a des bleus qui ne partent plus aux creux des reins et dans le cou. ☾ il a plusieurs cicatrices sur les bras. ☾ des rumeurs disent qu'elles sont dues à des mutilations de la part de ja ; en vérité c'est simplement son ex qui écrasait ses clopes sur sa peau, quand il était vraiment énervé. ☾ ja est effrayé par les contacts physiques depuis son dernier viol. ☾ il est toujours assit au fond de la classe. ☾ il sera le premier à détourner le regard si vous le fixez. ☾ il ne tient absolument pas l'alcool. ☾ il est extrêmement calme. vous aurez beau lui hurler dessus, il ne répondra que par une voix calme. ☾ il va rarement en boîte. ☾ il consulte régulièrement un psychiatre. ☾ quand il est seul, il lui arrive souvent de péter des crises d'angoisse. ☾ il est fasciné par les étoiles ; il lui arrive souvent de sortir la nuit pour juste fixer le ciel. ☾ il n'aime pas dormir avec quelqu'un ; il flippe de se faire violer. que ce soit une fille ou un gars. ☾ il lui arrive de mentir, mais quand c'est le cas, il le fait extrêmement mal. assez pour que cela se remarque. ☾ il mange peu mais adore cuisiner, et cuisine d'ailleurs parfaitement bien.
i'm yours.
remember that
i love
you.
trop de virgules
là où il aurait dut mettre
des ferme ta gueule.
il ose un regard en sa direction juste pour voir son visage l'humeur qui pourrait s'y dessiner mais il ne voit que ses yeux sombres son visage sombre.
il regarde alors dehors, sans avoir eu sa réponse, et se contente de regarder dehors.
lorsque sung sort de la voiture, nam le suit, silencieusement, et fixe son dos tout en marchant.
il entre dans la chambre de sung, observe celle-ci, et se sent gêné.
c'est la chambre de sung. celle dans laquelle il dort quand il n'est pas à l'appartement.
et ce lit. il n'y en a qu'un.
merde.
ils allaient vraiment devoir dormir dans le même lit ?
« parce que je t'aime... »
nam reporte son attention sur sung et l'observe sans réagir sans réponse à donner.
mais il sait qu'il ment du moins il en est certain.
il ne lui fait pas confiance. il ne lui fera jamais confiance.
alors il dit rien
il le regarde poser ses affaires dans un coin prendre celles qu'il a entre ses mains pour les poser plus loin.
mais nam ne bouge pas. il sait pas vraiment quoi faire il ne se sent pas à l'aise. à cause de cette pièce à cause de sung.
« tu as peur ? »
il recule un peu quand sung s'approche autant.
il n'aime pas ça il n'aime plus ça, les contacts physiques.
ça l'effraie un peu.
il hésite tatant le mur derrière lui et regarde le sol.
puis plante son regard dans celui de sung.
« non... »
nam ne sait pas lui-même s'il a peur ou non. il a peur des coups des cigarettes surtout des cris et des menaces
mais il n'a pas peur de sung.
sung l'a protégé pendant 6 mois alors pourquoi devrait-il avoir peur ?
il dévie rapidement le regard, intimidé, et a le réflexe de passer ses doigts dans son cou, là où sung avait resserré ses doigts.
il a alors un léger sursaut en sentant ses mains se poser sur ses épaules et frémit un peu en se figeant.
« je t'ai fais mal ? »
qui sait... nam a prit l'habitude d'attirer les connards mais là c'est pas un connard. c'est sung bordel.
un mec que nam aime un mec que nam veut pour lui seul.
mais. il sait que ça n'arrivera jamais. il sait que sung fréquente un bon nombre de gens à baiser il a juste aucune chance. aucune confiance.
il regarde alors ailleurs en tournant un peu la tête reculant d'ailleurs celle-ci à cause de la proximité qui le dérange.
il fait alors non de la tête presque timidement et va se coller au mur en cherchant un échappatoire.
« je vais... prendre un bain... »
il se racle un peu la gorge pour être clair et entendu et il ajoute ;
« seul... »
d'une voix plus basse moins confiante.
il reste longuement sans bouger puis fuit en direction de ses affaires, y trouvant un caleçon propre et un mini short qu'il compte enfiler plus tard sous un sweat-shirt.
il se dirige alors vers la salle de bain et va allumer l'eau du bain, laissant couler celle-ci tout en s'observant dans le miroir.
il prend soin de fermer la porte ((mais pas à clef)) et commence à se déshabiller.
il attend que le bain soit à moitié remplit d'eau pour se glisser dedans, s'asseyant dans un coin, les genoux pliés contre son torse alors qu'il reste encore une grande place derrière lui.
nam observe les shampoings mais nam n'ose pas toucher, hésitant.
il observe les flacons puis en attrape un doucement pour verser le liquide qu'il contient sur la paume de sa main.
la froideur lui arrache un léger frisson avant qu'il ne commence à se savonner. les bras d'abord mais très doucement mais qu'il est sensible. il n'aime pas qu'on touche ses bras. il déteste ça.
il fait alors cela avec douceur avant de passer aux épaules à la nuque et sur le haut du dos qu'il galère un peu à savonner.
il grogne un peu, agitant l'eau alors que celle-ci se couvre d'un nuage de mousse tout autour de nam.
Let us make a thousand mistakes
'Cause we will never learn
You're my obsession
My fetish, my religion
My confusion, my confession
The one I want tonight
▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼
M I N E
You touch .... you die
Take my hand through the flames
I torture you
You're a slave to my games
I wanna chain you up
I wanna tie you down
You're just a sucker for pain
Non, tu ne lui fais pas peur, non, il n'a pas mal. Alors quoi ? Pourquoi il ne réagit pas ? Pourquoi il se contente de baisser les yeux ? Pourquoi il n'ose pas se défendre ? Tu le juges du regard alors que tes mains sont toujours posées sur ses épaules. Tu te mords la lèvre tout en réfléchissant. Et alors cette question qui te taraude plus que tu ne le voudrais. Pourquoi il est parti sans attendre ? Sans te le dire en face ? Pourquoi ça te dérange ? Est ce que cela aurais changer quoi que ce soit si il t'avait attendu ?? Non ... Peut-être pas, le résultat aurait été le même. Mais tu n'aurais pas les nerfs qui bouillonnent en ce moment. Il veut prendre un bain ? Pas de problème. Mais le fait qu'il précise qu'il veuille y aller seul t’énerve un peu plus. Jusqu'à présent tu n'avais jamais rien fait contre sa volonté, tu l'avais toujours laissé plus ou moins tranquille. Mais là ... Pourquoi là il précise ? Tu te sens presque accusé, comme si tu allais commettre quelque chose. Et dans ce genre de moment, c'est là ou tu as le plus envie de contredire, de faire le contraire de ce qu'il désire juste pour lui montrer qui est celui qui décide. Un peu comme le gosse capricieux et trop gâté que tu étais, et qu tu es sûrement peut être encore un peu. Il s'enfuit. Tu le lâches tout en le regardant méchamment. Il va dans la salle de bain, et toi, tu te contentes de t’asseoir sur ton lit ... « Seul » ? Un soupire remplie d'ironie s’échappe de ta bouche. Tu te lèves, tu ne toques pas et rentres dans la salle de bain. Et tu le regardes en te tenant debout dans l'encadrement de la porte. Et tu vois son corps, à la lumière, tu le vois clairement alors que les précédentes fois, c'était soit dans le noir, soit tu ne pensais pas vraiment à l'observer clairement. Tu les vois, presque comme si c’était la première fois, tes sourcilles se froncent. Et tu le scrutes de loin. Ton regard parcourt toutes les marques, les brûlures, les cicatrices, la pâleur de sa peau. Et ça t’énerves, ça t’énerve vraiment fort ... Qui lui a fait ça ? Tu le sais, mais tu refuses d'y croire. Et d'une voix sèche , comme si c’était a lui que tu reprochais ce qui avait bien pu lui arriver , tu lui demandes « Qui a fait ça ? » cela ne peut pas être lui-même, les endroits marqués ne sont pas forcement ceux que l'on marquerais de soit même. Tu t'approches, refermant la porte. Tu t’assois au bord de la baignoire. T'emparant de son bras sans douceur pour regarder de plus près. Les sourcils toujours froncés. Tu te mords la lèvre. Tu ne ressens pas vraiment de compassion, aucune même en fait. Juste de la colère envers celui qui lui a fait ça ... Que ce soit maintenant, dans le futur ou dans le passé ... Tu as cette sensation que personne d'autre que toi n'a le droit de le toucher. Ce sentiment est nouveau ... Mais présent. « Si tu ne me dis pas qui t'as fais ça ... Sans mentir, tu pourrais le regretter » Encore des menaces, toujours des menaces. Tu lui lâches le bras, et le regardes encore, tu le regardes trop, mais tu t'en fous. Tu plonges ta main dans l'eau et la glisse ensuite sur son dos. Laissant glisser une fine couche de mousse sur celui-ci. La violence et la douceur concentrée en une seule et même main. En une seule et même personne. Deux visages, deux façons d’agir.
c'était une connerie. du moins dans son acceptation banale et contemporaine. au quotidien, la souffrance n'endurcit pas. elle use. fragilise. affaiblit. l'âme humain n'est pas un cuir qui se tanne avec les épreuves. c'est une membrane sensible, vibrante, délicate. en cas de choc. elle reste meurtrie, marquée, hantée. - jean christophe grangé, le passager.
RP'S EN COURS ;
((ordre chronologique
dans l'histoire de nam))
il fait du basket. ☾ il n'a jamais fumé une seule cigarette de sa vie. ☾ il avait un ex qui le battait et le frappait régulièrement. ☾ leur relation s'est terminée il y a 12 mois seulement. ☾ il fait 1 mètre 70 à peine. ☾ son ex l'a violé plusieurs fois. ☾ il a des bleus qui ne partent plus aux creux des reins et dans le cou. ☾ il a plusieurs cicatrices sur les bras. ☾ des rumeurs disent qu'elles sont dues à des mutilations de la part de ja ; en vérité c'est simplement son ex qui écrasait ses clopes sur sa peau, quand il était vraiment énervé. ☾ ja est effrayé par les contacts physiques depuis son dernier viol. ☾ il est toujours assit au fond de la classe. ☾ il sera le premier à détourner le regard si vous le fixez. ☾ il ne tient absolument pas l'alcool. ☾ il est extrêmement calme. vous aurez beau lui hurler dessus, il ne répondra que par une voix calme. ☾ il va rarement en boîte. ☾ il consulte régulièrement un psychiatre. ☾ quand il est seul, il lui arrive souvent de péter des crises d'angoisse. ☾ il est fasciné par les étoiles ; il lui arrive souvent de sortir la nuit pour juste fixer le ciel. ☾ il n'aime pas dormir avec quelqu'un ; il flippe de se faire violer. que ce soit une fille ou un gars. ☾ il lui arrive de mentir, mais quand c'est le cas, il le fait extrêmement mal. assez pour que cela se remarque. ☾ il mange peu mais adore cuisiner, et cuisine d'ailleurs parfaitement bien.
i'm yours.
remember that
i love
you.
trop de virgules
là où il aurait dut mettre
des ferme ta gueule.
des rougeurs s'emparent de ses joues lorsqu'il entend et voit sung faire intrusion dans la salle de bain.
l'immense salle de bain illuminée de partout comme si le soleil lui-même était dans la pièce.
et nam est gêné. embarrassé. paniqué.
il tente en vain de cacher son corps avec la mousse.
il rougit bêtement l'air d'un enfant innocent prude et se tourne un peu voulant se cacher des yeux de sung.
mais il se fige en l'entendant ;
« qui a fait ça ? »
il comprend directement qu'il a vu ses marques et à ce moment là nam n'est pas prêt à lui dire.
il se colle alors à la paroi du bain voulant le fuir lui et ses questions mais se fait bien rapidement tirer au bord, manquant de force pour protéger son bras que sung attrape sans douceur.
nam a alors un frisson de peur et agrippe son haut tirant fort dessus inconsciemment et se contient au mieux de ne pas lui hurler de le lâcher.
« lâ...lâche... »
il a une voix basse comme s'il n'osait pas parler.
il tire un peu son bras voulant se défaire de l'étreinte de ses doigts et se cogne malencontreusement le nez contre sa cuisse, à cause du sol de la baignoire contre lequel glissent ses fesses avec une facilité embêtante.
il tient encore son t-shirt dans sa main encore libre et suit son regard pour observer lui aussi les cicatrices complètement gêné.
« si tu ne me dis pas qui t'as fais ça ... sans mentir, tu pourrais le regretter. »
sung le relâche et nam plonge directement son bras dans l'eau fixant celle-ci toujours sans avoir lâché le t-shirt de sung. ce serait presque s'il n'en avait pas conscience.
« c'est rien... »
il se racle la gorge un peu bruyamment embarrassé et sent un frisson le parcourir lorsqu'il sent la main de sung s'égarer contre son dos.
il n'ose plus bouger comme prisonnier de sung de ses gestes de ses propres frissons et de ses réflexes dont celui de s'accrocher à son haut.
« c'est... »
il se racle la gorge.
va falloir qu'il mente. mais nam ne sait pas mentir. il n'a jamais su le faire.
« kwan... il avait fait tomber... une cigarette... sans le vouloir... »
mensonge mensonge mensonge.
il a plusieurs marques une dizaine sur chaque bras au moins. il n'était crédible en rien.
il se racle la gorge gêné et n'ose même pas affronter son regard, préférant de loin contempler l'eau que les yeux de sung ;
« je... je peux me laver... seul ? »
il se racle la gorge lui disant d'une manière subtile de partir alors que sa main s'accroche encore à son t-shirt sans trop tirer dessus.
que lorsque la main de sung remue contre sa peau sensible.