connard {yunho}

→ MUSIC →
C'était peut être pas sympa. Peut être dur dans ses mots.
Ton coeur était fermé à la négociation comme le sien. Vous étiez deux grands dadets qui se rejetaient la faute dessus en criant que vous vous détestiez.

Est ce que tu lui as dit ?
Gentiment. Violemment, que tu tenais à lui?
Non parce que t'es même pas sûr de pouvoir lui dire un jour. Tu sais pas si t'es attaché à lui. Tu sais pas ce que tu ressens ppour lui mais la colère monte et t'arrive pas à la faire descendre. Alors comme lui tu touches là où ça fait mal

Tu le blesses autant qu'il te blesse. Tu le heurtes, le pousse.
Tu veux juste qu'il assume.
Egoiste.

Ta mère tu l'aimes.
Ta vie de famille c'est du n'importe quoi. t'aurais peut être pas été pareil si t'avais peur de perdre cette famille à qui tu tenais tant.
Et pourtant t'étais au courant, que c'était impossible de venir avec un mec chez toi.

Ton père te foutrait la dérouiller du siècle en te crachant à la gueule qu'il t'avait adopté pour devenir son successeur, pas une tapette.
Tu savais que ça faisait mal la famille. Tu aimais ta mère comme ta vraie, tu comprenais qu'il ne voulait pas tout perdre.

Mais tu pouvais pas t'empêcher de le pousser à changer.
Le pousser peut être pour son bien.

Ce dégoût dans ses yeux.
La manière dont il t'a évité alors qu'il était juste en train de rigoler. Certes une blague de très mauvais goût mais soyons fou.
Et pourtant tu te retrouvait à être la tare.

Et ça tu détestais ça plus qu'autre chose. Plus encore que ce déni constant.

Alors comme ça jamais vous ne seriez en couple. Parfait.
Tu demandais à être en couple? Tu ne crois pas.
Te mêler de sa vie ? Oh monsieur y va fort.

"Quand je me suis mêlé de ta petite vie de famille ? T'es resté dessus avec le mot "papa" ? Franchement réveilles toi, on est pas en 1800.. on va pas nous brûler.  "

Le pire..
Le pire dans tout ça c'est qu'ils avaient pas à être au courant.
Que tu baises avec une meuf ou un gars ça les regardait pas.

" J'ai l'impression que c'est toi qui veut être en couple. Si on baisait simplement qui aurait été au courant? Qui aurait dit que j'ouvrirai ma gueule ? "

t'étais un con Yunho.
Un petit con mais tu savais garder les secrets.
Tu savais écouter quand on te parlait.

Sa dernière phrase t' arrache un sourire.
Tu te poses une nouvelle fois sur le lit.
Ton regard le détaille vouloir s'enfuir aussi vite que possible.

" Si tu veux Ken va voir ailleurs"


Non.
C'était hors de question.

Et maintenant commençait le vrai cauchemar de Bae.
Tes yeux se posent sur lui presque nonchalamment.

" Evites moi, et je balance tout. En premier à tes vieux... Et à ton pote..Hanae.. Je crois que t'es proche de lui. "

Il t'avait poussé à bout. Tu pouvais plus le laisser passer entre les mailles du filet.

→ MUSIC →
Ta menace est pire qu'une lame sur sa gorge.
Il serait moins effrayé de ça.

Mais tu laches une bombe. Ca te ressemble tellement pas que t'aurais pu en rire mais en ce moment même ta mâchoire se serre et ne semble pas prête à changer de position.
ton regard se pose sur lui.
Il aimerait te frapper tellement fort que t'oublies qui t'es.

Mais lui ne t'oublieras pas.

Il se crispe. Tu peux détailler toute sa mâchoire que t'as déjà embrasser toute la nuit.
Tu sais qu'il veut surement te frapper mais t'as pas peur.

Qui t'es devenu Yunho ?
t'avais jamais menacé personne. Sauf les cons.. Et encore c'était que de les frapper violemment. Le chantage tu connaissais pas.
Mais ce mec te poussais à bout. Il te poussait vers ce côté encore inconnu de toi même;

Le possédé.
Vite
Le possédé le faire avouer, le retenir, le regarder.

SOn regard meurtrier sur toi te donne des frissons.
Pas de peur non. D'un désir assez étrange. Après tout tu le voulais, tout le temps, toujours. De tout temps.

Sa colère renforce cette chose en toi qui veut le retenir.
Frappe donc la porte, insulte le.
Tu te fiches de la suite tant qu'il reste. Un peu plus longtemps.

" Je sais pas. On était bien avant. Tu veux pas que ça redevienne comme ça ? Quand tu me cherchais pour finalement me repousser. "

C'était comme un reproche et en même temps un souvenir nostalgique.
Cette proximité te manquait et à la fois tu la détestais.

" T'avais jamais eu l'intention de me faire plus que ton pote bi.. C'était sûrement marrant de me voir tout faire pour t'avoir.. Moins quand finalement t'as éprouvé du plaisir avec ce pédé. "

Toi aussi tu sais être méchant.
Oh tu te doutes qu'il ait tous les amis dont il ait besoin mais t'es pas son pote.
Et c'est la différence. Tu voulais pas être son pote.

Bouffer avec lui en le regardant comme Nam Il
Tu te voyais pas dormir par terre et lui dans un lit quand il squatterait.
Non avec lui tu voulais plus.

Te levant donc tu le regarde de ce regard froid et pourtant vide.
Tu sais pas ce qu'il t'arrive. Les mots le blessent mais tu n'es pas comme d'habitude.

Ton torse nu t'as aucun complexe, même face à cet échange étrange.
Qu'est ce qu'il veut ?
Tu ne sais pas et il ne le sait pas.

Bae.
Le désir, la haine et l'érotisme.

" Alors tu vas faire quoi ? M'ignorer? "

Replonge le couteau qui t'as précédemment blessé. Tu le regardes, le détailles.
Tu aurais bouffé ses lèvres et tu l'aurais foutu à poil de nouveau si t'avais pas cette barrière haineuse.

" T'attends quoi ? Pars donc "

→ MUSIC →
Pour toi baiser c'est comme bouffer. T'es jamais rassasié, peut importe qui t'offre le repas tu l'acceptes.
T'as des critères mais t'es pas très compliqué.
T'es pas le genre de mec à te moquer du physique des autres. Tu ignores.

Mais autre le physique. Ce genre de relation. Comme avec Bae.
Cette attirance qui se fini au lit alors qu'il n'y avait aucune raison première.
Ce genre de relation c'est plus que ça. C'est l'attente, c'est la tension qui t'ont rendu fou.

Et lui il fait quoi ? Il veut tout arrêter ? Ah non tu crois pas non.
Tes yeux le regardent. Heureusement qu'un regard ne pouvait pas tuer. Tu serais déjà mort cinq fois.. minimum.

Enfin tout ça avant qu'il ne trouve le mur mille fois plus drôle, amusant, intéressant, sexy aussi peut être.
Putain Yunho t'es jaloux d'un mur.
Ou alors tu supportes pas qu'il fuit. Qu'il fasse que ça et que même son regard te fuis. Tu supportes pas de le voir devant toi après votre nuit et qu'il se comporte en imbécile.

Tu lui avais demandé de l'épouser ? Tu crois pas non.
Et pourtant il continuait de faire son prude homophobe.

Jeu stupide ? Qu'il avait lui même instaurer.
Te repousser lui aurait éviter cette peine.

Tu te lève prends une bouteille et retourne t'asseoir sur le lit. Son regard n'a pas bougé , il t'évite toujours soigneusement. Va t il le faire longtemps ?
Pas avec toi. C'était pas ton truc d'être ignoré.

Posant le bout de la bouteille sur tes lèvres tu bois quelques gorgées avant de le regarder.
Monsieur en sait plus ce qu'il veut, ce qu'il cherche. Ton cul? Ton amour ? Ton amitié ? TOn ignorance?
Tu souris quelque peu alors qu'il exprime sa peur de ton pouvoir sur lui. Il ne veut pas que tu caftes. Quelle surprise.

Mais est ce que c'est cette raison au fond de lui ?
Il n'est pas parti avant. Il te gardait sous sa coupe en te faisant rêver à mille et une chose avant de t'empêcher de te rapprocher.
C'était bien de toi qu'il avait peur ? Ou de lui ? de ce qu'il pouvait ressentir?

D'ailleurs toi non plus tu veux pas qu'il parte, et t'aurais voulu un réveil plus doux.

Sa manière de se rapprocher, de te demander ce que tu veux. Tu veux juste tout lui balancer à la gueule comme une fille en manque d'amour. "BABO".
Mais tu te retiens. T'es maître de toi même, maître de la situation.

" JE veux pas ton cul. Je veux juste que t'assume. Merde je te demande pas de m'aimer. M'ignore pas.  "

Tu te lèves. T'es à quelques centimètres de lui alors que tu plantes tes yeux dans les siens.

" Je veux être celui qui change ta façon de penser.  "

T'es pas sûr de toi, de ce que tu ressens mais tu le laisseras pas partir.
D'un coup tes lèvres prennent les siennes, l'embrassent, le caressent.
Ta main se pose sur sa nuque pour le rapprocher. Il va l'accepter bordel de merde.

→ MUSIC →
T'as peut être jamais pensé à ça. A plus mais maintenant tu te rends compte que cette envie de l'avoir contre toi, de pas le voir partir et d'avouer qu'il n'était ne serait ce qu'attirer par toi c'est sûrement parce que ça cache autre chose.
Mais quoi?
Tu n'allais pas dire qu'il t'attirait avec le sentiments, avec les tripes. Personne ne t'attachais.

Alors t'es là devant lui à le regarder. A le voir réfléchir, penser. Comment se sortir de ce pétrin dans lequel il s'est mis. C'est surement ce à quoi il pense. L'envie de fuir mais sans que tu ne dises un mot à ses vieux. Sans que rien ne soit vrai.

Et pourtant tu le laisserais pas s'en tirer à si bon compte. Tu le laisseras pas te prendre, te briser et partir ensuite, sans rien assumer.

tes yeux ils expriment plus rien, ni ton incompréhension face à son braquage ni même le fond de tendresse que tu lui portes.
Le chantage, t'as jamais aimé ça mais il t'y force Bae. Il te rend fou.
Il te rend accro sans que tu comprennes rien, sans que tu contrôles rien.

Le mal vient de ta bouche.
Ce que tu dis souhaiter, c'est faut. Si il t'aimait, qu'est ce que tu ferais ? Tu ne le repousserais sûrement pas. Parce qu’égoïstement tu le veux près de toi, tu le veux dans tes bras.
Qu'est ce que ça veut dire ? T'y penses pas. pas avec un mec qui te claque, qui te hais.

Et pourtant quand tu veux le changer, quand tu veux lui montrer que t'es là pour lui tu sens cette retenue qu'il a. Tu sens qu'un peu plus et il craque. Lui aussi au fond il enterre quelque chose en jouant l'enfant sourd et aveugle.
Je comprends pas, donc ça n'existe pas.

Mais ça marche pas comme ça. Tes lèvres, ton corps entier l'a compris.
SI t'enterre ce truc il poussera dix fois plus fort, dix fois plus grand.

Tes lèvres l'ont bien comprises, ton corps aussi.
Celui ci se colle à son homologue. Tes lèvres jouent avec les siennes. Les coinces doucement avant de les mordiller. Finalement elles se caressent avant qu'un balais incessant ne prenne place.

Et si il ne cède pas au premier échange, il cède quelques secondes après. Tu le sens, cette légère participation, tendre, presque trop douce pour être senti, trop lente.
Mais elle devient plus grande, plus imposante et te met presque en position de faiblesse.

Ta peau frissonne sous ses doigts, avec ce bassin qui colle son point faible.
Tes doigts se resserrent sur cette nuque immaculée. Ton corps se colle à ne faire qu'un.
Et sous ce baiser, sous ces caresses, y a toujours ce petit truc. Que tu t'avoues pas, que t'avoueras pas.

Ce moment de pause.
De répit.
Ce moment de flottement n'est pas grand. Il n'est pas nécessaire et presque trop long pour toi.

Chanceux, tu es de nouveau plaqué contre ce mur. Et cette fois pour le meilleur.
Bae n'a plus peur. Il se lance comme un prédateur sur sa proie.
Et tu veux être sa proie.

Si ce n'est qu'un jeu pour que tu le laisses tranquille, tu le briseras.
Bae il sera à toi.
Tu le briseras si besoin. Pas pour l'avoir, mais pour lui faire payer de jouer avec toi.

Si tes mains étaient rester sages depuis le début ce n'est plus le cas. Son dos devient ton terrain de jeu. Ses cheveux ton exutoire.
Ton corps essaie de se coller à lui en prolongeant ce baiser qui te donne chaud.

Cette chaleur que tu mimes si bien en lui retirant son pull. Un instant détaché pour mieux se retrouver contre cette peau, tu la connais, tu l'a fais tienne.
"   "

→ MUSIC →
La minute d'avant il te crache à la gueule qu'il veut partir, qu'il veut t'ignorer, t'oublier.
Et là il se retrouve à t'embrasser comme si sa vie en dépendait. Comme si quelque part en lui il avait trouvé la réponse qu'il cherchait.
Tu l'attirais.

Est ce qu'il faisait ça pour se débarrasser de toi ?
Ou parce qu'il acceptait, cette fois, comme une bataille de perdu, il se laissait emporter.
Il laissait ses désirs parler et pour lui et toi, ça t'allait bien.

Tu répondais avec envie à ce baiser timidement commencer.
Sa langue joue avec la tienne et tu prends un malin plaisir à rester à jouer avec ce muscle en caressant sa peau opaline.
Ces gestes sont timides, s'en était presque mignon.

Et pourtant tu l'avais pas forcé, de toucher tes fesses, de te plaquer contre le mur.
C'était sa volonté.
Il avait ce côté sauvage qui ressortait quand on le titillait un peu et ça tu l'avais pas inventé.

Et dire qu'il avait grogné pour récupérer son pull, il grogne maintenant parce qu'il n'est plus contre toi. Ca te fait sourire, ce petit sourire carnassier rapidement remplacé par ses lèvres. ta main retiens sa nuque pour le rapprocher de toi alors que tes fesses ont un traitement de faveur. Ce genre de truc qui t'excite.

Ce genre de baiser sauvage, ces gestes précis et légèrement brutes qui te rendent fou de lui.
Ses lèvres se détachent des tiennes et tu supportes tellement pas que tu mords ta lèvre, maintenant seule. Ta main glisse dans ses cheveux que t'agrippes en lâchant des petits soupirs de tapette. Là tu l'avoues t'es bien faible dans ses bras, sous sa poigne. Tu fais moins le malin mais lui aussi.

Tu te laisses faire comme un pantin entre ses mains en oubliant que deux minutes plus tôt il t'avait foutu une claque. Ou alors tu l'oublies pas. Tu l'oublies pas et tu vas lui faire payer autrement. Tu mords ta lèvre avant de lui faire redresser la sienne et de mordre sa lèvre inférieure.

Il n'ira plus nulle part.
T'as cette conviction, surtout quand tu te retrouves le dos contre le lit. tu sais que ça va déraper. Et ton sourire en est plus grand.

Ta main passe sur son dos et la griffe alors que tu t'attaque direct à son jean que tu défais, encore une fois. Tu sais pas jusqu'où ça va aller. T'es même pas sûr qu'en plein milieu monsieur se réveille et te gifle mais faut essayer. Tu lui recule quelque peu la tête en le regardant das

"   Copieur"

Tu l'embrasses, mordant fortement sa lèvre pour la faire saigner.
C'était bestial entre vous, plus de douceur y avait ce besoin de dominance, d'expulser ce qui avait été de la colère, de la haine et du désir.