YUNHO + COCO

Tu supposes que cet accoutrement rentre dans le cadre de leur jeu. Tu supposes qu'ils aiment particulièrement voir vos corps dénudés et se régaler de la vue. Après tout si t'avais fait les règles t'aurais fait pareil. Même pire ! Des combats de boue ! Enfin tu n'étais pas l'organisateur et tant mieux pour tout le monde. En tout cas te retrouver sans tee shirt ne te posais aucun problème. C'était pas toi qui étais complexé, ni toi qui avait un corps de lâche. Alors tu l'affichais fièrement ce sourire narquois alors que tu vérifiais tes bandes comme un pro. En fait t'y connaissais rien, mais merde, fallait faire le show.
Cette sale a été spécialement décoré, pensé, tu le vois. Et ton partenaire n'est d'autre qu'une fille. Alors au début, sans savoir le but t'avais pas très bien compris: tu frappes pas les filles. Mais si tu devais la mettre à terre alors là ça changeait tout. Elle finissait toutes allongée de toute façon non? Non. En fait non mais c'est beau de faire son beau gosse. Alors tu souris doucement en regardant ta partenaire entrer. Tu regardes autour, le mec super joyeux est là sur le côté et tu lui fais des pouces en l'air en souriant. T'es con bordel. Mais l'adrénaline monte.

Tu sautille légèrement sur la pointe des pieds. Tu  fais pas de combat encadré sauf le club que t'as rejoint. Là tu dois juste la mettre à terre.
Et si possible ne pas tomber. Après tout se serait vraiment con. Alors tu la regarde et attends qu'on puisse commencer. Les mains revenues vers toi tu la regardes, la lache pas du regard. Y a de l'anti jeu elle est hyper bonne, et toi. Bah ça te donne pas envie de te fight. Le côté positif ?
La mettre au sol c'est comme tes jeux, tu vas gagner et t'es un bon joueur. Tu souris en coin. Que le jeu commence.

Coco, Coco, elle avait le coeur pleins d'espoirs. Elle s'avança vers son adversaire, une main enfouit dans ses boucles claires. Toute cette histoire, cette précipitation, cet essoufflement, pour finalement contempler les ombres par une fin de soirée des plus haletantes. Elle n'était pas très sûre d'elle, mais elle était Coco, et un gai pinson comme elle ne cherchait pas à approfondir les dilemmes - juste à les résoudre avec des rires. Coco ne savait pas si elle aurait la force de mettre son adversaire à terre. Coco n’avait pitié de personne à vrai dire, et l'expérience lui avait apprit qu'il valait généralement mieux frapper un homme en dessous de la ceinture plutôt que de chercher à le maitriser. Bien que frapper un homme à terre ne lui apportait ni plaisir ni pitié, non rien. Un vide. Juste une vague sorte d’amusement peut être due à son ennuie occasionnel. En tout cas, pour le coup, il y aurait eut tellement mieux à faire plutôt que de se taper dessus sur un ring. Et pourtant, déjà il la renversait au sol. Le mouvement avait été vif, précis. Tant et si bien que mademoiselle ne l'avait même pas put venir. Et Coco partit dans un léger rire en laissant ses doigts glisser sur sa nuque. Et Coco souriait. Et Coco se redressait d'un bon, essayant sans doute d'en faire de même.
Le signal avait été lancer.

C'était plus facile que je ne pensais. Non parce que quand j'avais vu cette beauté arrivée j'étais pas très très serein. Je suis qu'un homme, pas une sorte de maître bouddhique qui avait fait vœux d’abstinence. Et croyez moi, d'avoir une fille comme ça devant moi ça me donnait pas envie de me battre devant toute une assemblée. Même si c'était seulement faire tomber à terre. Encore mieux. Ni une ni deux j'arrive à la faire basculer sur le sol du ring. Je passe mes mains autour d'elle, une de chaque côté, avant de lui sourire. Elle rit c'est bon signe. Je ris également avant de me redresser et de sautiller comme un champion de boxe. Quelle boxe, quel champion ? Il fallait me laisser apprécié mon moment. Et puis d'un coup on sonne le second round. C'était complètement taré cette envie de gagner, ces projecteurs sur nous. Il faudrait quelques activités comme ça plus souvent. Et puis je viens la prendre par la taille en collant ma tête contre elle avant de rire et de lui faire un croche patte. Elle tombe, je tombe sur elle en la tenant toujours. " Un câlin babe ? "

Et Coco finissait à nouveau à terre, ses bras encore enroulés autour de lui, un sourire amusé jouant sur ses lèvres. Finalement ce jeu, il était délicieux. Il n'y avait pas de violence, pas de prise de tête. Il fallait juste se laisser porter par l'instant et renverser son adversaire. Et lorsque Coco chutait, il la retenait. C'était toujours quelque chose d'un peu fou, d'un peu dingue, de se retrouver ainsi tenu dans les bras d'un inconnu. Bien que mademoiselle Hogan fut familière de ce genre de contact. Elle était une femme tactile après tout. Avenante et pleine de vie, dont les rires et les sourires n'appelaient qu'aux plus nobles des sentiments. Les plus pernicieux aussi. Et le murmure qu'il glissa à son intention lui tira un nouveau rire, un rire de gorge qui fit pétiller ses iris. Oh oui, quel homme était-il pour ainsi la faire. Coco eut un sourire taquin en approchant ses lèvres de son oreille "Ca en fait deux pour le prix d'un là." Et Coco taquine vient glisser ses mains sur ses hanches abaissant son bas dans un léger rire avant de se redresser dans un rire. "Un autre câlin bébé?" Parce qu'on s'y noierait bien. Dans les bras de Coco, dans la voix de Coco. Même si leur lutte tournait peu à peu en jeu d'enfants. Caprice des bacs à sables et de vilains garnements.

Bon une fois c'était une chance. Deux fois je m'approchais dangereusement de gagner. Alors je me sens presque plus. C'est presque pas drôle. Mais je devrai faire confiance au karma. Ouais le karma il vient toujours vous tirer, n'importe comment, pour vous rappelez que vous ne savait jamais de quoi la seconde suivante est faite. Alors au dessus d'elle je fanfaronne. Je souris, je suis un peu le Yunho qui contrôle le game, la danse. Mais Yunho t'es dans un jeu là. Et c'est pas tes règles. Pourtant elle sourit. Elle sourit la jolie Coco. Et je ris parce que ce câlin au prix de deux, comme elle me le dit si bien, il est pas mal. UN peu éloigné mais je me voyais bien le continuer. Mais apparemment ça se ferait sans pantalon. Je sens comme un léger courant d'air. Heureusement que les boxer existe. Je me redresse alors en riant quelque peu et sautillant pour remettre ce short victime d'une serial killeuse de short. Je la regarde alors et penche un peu la tête avec un sourire. Toujours un sourire alors que je secoue doucement ma main qui laisse mon index en évidence. " Je savais pas que tu voulais qu'on aille si vite ! " La prochaine fois c'est la bonne! La bonne de quoi? Elle allait tomber sous mon charme. Ou alors je tomberai. LE KARMA. Je viens de me faire mettre au sol. Mon dos sens pour la première fois la dureté du sol, sa froideur comparé à mon lit. Ok. Un point pour elle. Je souris. Et me redresse. " Un deux trois, fais moi tout ce que tu veux Bébé " Ouais.. je la provoque, un problème?