♡ we used to be in love.

vous étiez lâche, autant l'un que l'autre, mais à chacun sa façon d'agir de la sorte. une faible différence qui ramener toujours au même point, qui a fait quoi, et par la faute de qui, ou quoi ? tu souris. tu ne sais pas pourquoi, mais tu souris, certainement amusé par les propos de l'autre qui t'insultes presque de coureur de jupons. il était si loin du compte, tellement que tu ne pus t'empêcher de rire en secouant négativement la tête, comme pour contredire ses propos. il y a eu personne. pas même une seule fois. si c'était le cas, à quoi me servirait les joints. tu n'étais pas ce genre de mec à coucher à droite et à gauche. tu n'étais guère romantique non plus, mais siwan avait une place particulière dans ta vie, qui au final, avait effacé cet aspect de possible nymphomane que tu aurais pu devenir. préférant te réfugier dans les bras de la marijuana plutôt que dans le sexe, tu n'étais pas forcément fier de cette initiative, mais après tout, n'est-ce pas là la seule preuve d'amour que tu as été capable de lui faire malgré le temps qui passe ? je pourrais m'y mettre ceci dit, mais à quoi bon ? on est mieux servit que par sois-même de nos jours. lourd soupire, tu ne cesses de l'écouter et pourtant, tu aimerais mieux être sourd. tu le sais, au fond, vous ne tomberez jamais d'accord autant donc abandonner. tu retrouves ce silence de mort, marchant jusqu'au pieds de ces fameux dortoirs. une fois devant ces derniers, tu laisses retomber le garçon au sol en prenant soin de ne pas amocher plus encore sa jambe endolorie. un jour tu comprendras peut être. faible sourire, tu hausses les épaules. si tu l'aimais encore ? peut être que oui, peut être que non. beaucoup de déceptions en si peu de temps, de quoi enfoncer cette relation du passé plus qu'elle ne l'est à l'heure actuelle. je te demande pas de me pardonner parce que je sais que j'ai été fautif, mais je te demande seulement d'avouer que tu n'as rien fait pour empêcher ça, c'est tout. c'est tout, vraiment tout. c'était aussi simple que ça. reconnaître que si tu l'avais abandonner, lui t'avais également abandonné de son coté, à sa façon.

Difficile à croire qu’ils ont pu s’aimer tous les deux, pourtant c’était le cas, sans aucun doute. Le regard perdu dans le vide, Siwan avait choisi depuis le début la situation de facilité. Il était sûrement trop fier pour lui courir après et beaucoup trop blessé par l’abandon de ce connard. Siwan ne put s’empêcher de pouffer de rire quand il lui dit qu’il n’y avait eu personne derrière lui. Il avait dû mal à le croire. « Tu permets que j’en doute, pendant deux ans tu n’aurais eu personne ? Je ne vois pas pourquoi tu t’en serais privé. » dit-il en fronçant les sourcils. Siwan ne s’était pas privé, il avait eu des coups comme toute personne de son âge. Au moins, il n’avait pas arrêté de s’occuper de lui-même avec des plaisirs charnelles solitaires. C’était déjà un bon point.  « Rien ne t’empêche de t’y remettre » Ca servait à quoi qu’il reste sans rien. Ils n’étaient plus un couple, il doutait fortement qu’ils avaient encore des sentiments l’un pour l’autre –ça c’est ce qu’il essaye de faire croire et ils vivaient maintenant leurs vies chacun de leur côté. « Peut-être un jour quand tu décideras enfin à m’expliquer. » Il avait la tête posé contre son épaule, n’ayant plus le courage de bouger d’un pouce. Il était fatigué et sa mâchoire le lançait, il allait sûrement avoir un bleu. « J’ai choisi la situation de facilité, ça fait de moi un connard mais j’ai moins souffert que j’aurais pu. Je t’aimais vraiment Zayn, et tu t’es bien foutu de ma gueule et de mes sentiments. » dit-il en soupirant alors qu’il serait un peu plus ses mains liés au-devant de Zayn.

l'homme est primate, sans gêne, sans cesse à la recherche d'une conquête. que ce soit de longue durée, ou non. pour toi, c'est totalement différent. si l'entourage le plus proche de toi te savais conservateur de ta précédente relation, et refusant les dis coups d'un soir, d'un point de vue extérieur, les choses étaient tout autres, à l'image de siwan qui s'amusait à prétendre le contraire. tu l'as dis toi même, tu ne me connais plus, donc à quoi bon chercher à savoir. il t'exaspérait, si bien que tu viens à le lâcher, le laissant finalement se démerder en guise de punition. tu acceptais sa colère, sa haine envers toi, mais tu refusais de pardonner ce manque de confiance en ta parole. jamais tu n'avais mentis et ces mots étaient bien de trop. pour avoir la vérité, il faut simplement la mérité, alors, est-ce que tu la mérites réellement ? je ne pense pas. pas encore du moins. c'était facile pour lui de t'offrir le rôle du brave connard qui a brisé son coeur et d'un coté, tu ne pouvais le blâmer, mais d'un autre, aucunement il n'avait fait preuve de curiosité à l'égard de cette rupture ou bien même, de ce que tu pouvais devenir, contrairement à toi, qui glissait un oeil discret de temps à autres sur sa personne. pense ce que tu veux siwan. ça t'amuses de te dire que je suis un connard qui t'as jamais aimé ? ça te console ? et bien continue. tu ne voulais pas contredire ses propos, après tout, à quoi bon ? il ne te croirait pas, comme à son habitude, tout comme si tu venais à lui avouer ton histoire, ton passif, cet ensembles de choses qui t'ont poussées à la quitter, à quoi bon également ? on ferait mieux d'en rester là. tu n'as rien à me dire et je n'ai plus rien à te dire, à quoi bon continuer ? sauf si, encore une fois, tu souhaites savoir les choses mieux que moi et remettre ma parole en doute ? tu finis par lui tourner le dos, l'abandonnant comme autre fois tout en essayant de retrouver le chemin de ton prochain cours, où vraisemblablement, tu dormiras comme tu le fais habituellement.

Que pouvait-il faire d’autre ? Siwan était encore chamboulé par les paroles de Zayn. Il n’arrivait pas à se retirer de la tête que c’était de sa faute s’il était aussi mal en point aujourd’hui. Il n’avait plus aucune confiance aux paroles de son ex-petit-ami, pourtant au fond de lui, il savait très bien qu’il était aussi coupable que lui. Que l’amour aurait dû le pousser à le retenir et non l’inverse. « J’ai beau savoir que tu as raison sur certains points, je n’arrive juste pas à passer outre ce qui s’est passé, Zayn. Et je sais que je ne suis pas le seul dans ce cas. » dit-il assez fort pour qu’il l’entente. Finalement, il tourna les talons pour se diriger vers l’infirmerie en boîtant, il a d’abord pensé que Zayn l’aurait sûrement soigné mais il fallait s’en douter. Siwan n’a pas été des plus sympathiques avec lui, il ne l’était déjà pas de base mais c’est encore pire avec son ex-petit-ami. Soupirant doucement, il se laissa triturer par cette infirmière aux mains trop baladeuses et retourna dans sa chambre à la Saja house. Il n’allait pas pouvoir jouer au tennis pendant au moins une semaine, ça le tuait rien que d’y penser mais finalement… peut-être qu’il se sentait plus vivant maintenant qu’il a pu avoir une « discussion » avec le jeune métisse. A savoir s’il allait y avoir une suite.