♡ i hate you, i love you

véritable acrobate, tu te faufiles à travers l'une des fenêtres encore ouverte. accroché au bord de cette dernière, tu pénètres à l'intérieur et marque un temps d'arrêt. pendu sur le rebord, tu observes la hauteur avant de finalement te laisser tomber à l'intérieur. l'observatoire, pourquoi ici et pas ailleurs ? certainement pour le calme et la faible population qui s'amuse à passer dans le coin à une heure si tardive, de quoi te laisser un bon moment de tranquillité, loin de tous, bien que évidemment, tu aurais facilement pu rentrer chez toi, mais non, tu savais que tu aurais du mal à te lever demain. frottant tes mains pour calmer les petites écorchures, tu glisses son sac à dos sur le coté et ouvre la poche principale de ce dernier pour en sortir un sachet de bonbons, puis ton fameux acolyte favoris, le joint. cherchant un coin légèrement éclairé, tu te pose à même le sol, sous le clair de lune et te contente de sortir ton portable pour observer quelques infos sur les réseaux sociaux. pris de court, tu fronças les sourcils à l'entend d'un bruit non loin. te hissant sur tes jambes, tu abandonnes ton sac et le reste de tes affaires pour te précipiter vers ce fameux bruit. c'est pas vrai... tout mais pas ça. tu soupires lourdement et constate finalement que le bruit venait de siwan. pourquoi lui ? pourquoi ici. je peux savoir ce que tu fous ici ? c'était pas la genre à s'isoler ni même à contourner le règlement, sa présence ici était donc assez surprenante. de tous les endroits possibles sur ce campus, faut que tu te retrouves ici, sérieusement. tournant bien vite les talons, tu n'attends aucune réponse et retourne dans ton coin. la précédente discussion que tu avais pu avoir avec lui s'était assez mal terminée.

Une millième engueulade avec son paternel et le voilà dans cet endroit calme pour réfléchir et se calmer. Le regard posé sur le sol sale de l’observatoire, le jeune coréen se demandait encore ce qu’il foutait dans ce pays et pas au Laos avec ses sœurs et sa mère. S’il pouvait, il aurait déjà fui mais son père semblait avoir mis une puce sur lui, sachant ses moindres fait et geste. Il était même au courant de ses blessures suite à son altercation avec la bande de Zayn. Il s’en est pris plein la gueule alors qu’il n’y ait pour rien. Sa lèvre était encore un peu ouverte et sa jambe lui faisait beaucoup moins mal mais il continuait à boiter légèrement. Ses écouteurs dans les oreilles, il sursauta quand il entendit une voix provenir de devant lui. Il fronce les sourcils et retire un écouteur. Zayn était juste en face de lui, pour son plus grand malheur. « Qu’est-ce que ça peut te foutre ? J’ai autant le droit d’être ici que toi alors fou moi la paix et dégage. » Ca faisait environ deux heures que le jeune tennisman était dans cet endroit calme. Il n’aurait jamais pensé que Zayn puisse se retrouver ici. Il se relève d’un coup quand Zayn partit de son côté en maudissant presque sa présence ici. Il grogna ne sentant plus ses jambes et sa blessure refit surface rapidement. « Pourquoi t’es là ? » Il plissa du nez avant d’humer l’air et sentit l’odeur du joint. « Pour fumer un joint, voyons. Pour quelle autre raison tu viendrais ici. » dit-il en secouant la tête doucement.

énervé, hors de lui, tu maudissais la vie plus qu'à son habitude. s'installant à nouveau devant ton sac, tes bonbons et ton fameux joint, tu espères gagner à nouveau la paix que tu avais trouvé en entrant ici même. les portes étant scellées, tu avais été dans l'obligations de te faufiler par infraction, ou presque. le grand brun refaisant surface, tu ne peux t'empêcher de rire nerveusement. cherchait-il réellement à le fuir ou bien à le coller. la première reflexion ne tarda pas. tu hausses les épaules à ses derniers mots, signe que tu te fichais royalement de son jugement à ton égard. qu'est-ce que ça peut te foutre ? t'es ni mon père, ni mon mec. ainsi étaient les choses. siwan n'avait aucunement le droit de faire la morale à quelqu'un comme toi. son avis, tu t'en fichais. son jugement, tu t'en fichais. au final, tu te fichais royalement de ce qu'il pouvait penser de toi et tes manières. sérieusement siwan, retourne juste dans ton coin et laisse-moi tranquille. tu étais là pour trouver la paix, pour repenser à lui, à toi à vous, à ce que vous étiez, mais sa présence te dérangeait, certainement parce qu'elle était mêlée à sa haine envers toi. si autrefois, il n'y avait que de l'amour, le vrai, le pur, entre vous, aujourd'hui, il ne semble plus rien rester de tout cela. j'ai pas besoin de ta morale, tu peux te la garder. elle aurait pu avoir une certaine valeur autrefois, mais aujourd'hui ce n'est plus le cas. t'adossant au mur, tu piques un premier bonbon dans le sachet et relève la tête vers ce clair de lune, espérant au fond de toi, qu'il lâcherait l'affaire et partirait, dégoûté ou non parce ce comportement que tu possèdes aujourd'hui.

Le regard posé sur cet être plus dégoutant que d’ordinaire, Siwan se demandait encore où était passé le garçon qu’il a tant aimé durant sa période de lycéen. Il n’était plus là, il le savait torturé même s’il ne lui a jamais rien raconté, mais Siwan l’était également de son côté. Deux êtres torturés qui ont fini par s’aimer sans même savoir qu’ils étaient au plus bas tous les deux. « C’est sûr que je ne suis plus ton mec et t’inquiète pas, je ne suis pas prêt de revenir dans tes pattes. » dit-il en détournant le regard pour retourner d’un pas lent dans son petit coin sombre. La porte était fermée, il n’avait pas vu l’heure passé et avec sa blessure, il n’est pas sûr de pouvoir s’échapper d’ici sans se casser quelque chose. « Tu n’as plus aucune valeur à mes yeux plutôt » dit-il pour lui-même alors qu’il grommelait dans sa barbe. Il remit ses écouteurs dans ses oreilles et sorti son ordinateur pour commencer à mater une série. Game of throne la nouvelle saison, il n’avait pas eu le temps de la mater mais c’était chose faite, il avait le temps. Malgré la présence de Zayn non loin de lui, il essayait de passer outre et de se retenir pour ne pas aller lui foutre son poing dans la gueule. Il le mériterait car là, ce n’était pas lui qui avait attaqué mais bien l’inverse.

deux effrontés réunis dans une même pièce, de quoi offrir de véritables feux d'artifices. tu sais qu'il est là, non loin et sa simple présence dans la même pièce que la tienne te perturbe, te dérange même. durant longtemps, tu l'as observés en silence, mais aussi en toute discrétion pour s'assurer que tout allait bien dans sa petite vie, ou presque, et désormais près de toi, tu restes assis là, à souffrir en solitaire. pauvre con. qui savait réellement de quoi l'avenir était fait ? personne. alors à quoi bon affirmer que tous deux, vous ne reviendrez jamais l'un vers l'autre ? soupirant, tu finis par te lever, abandonnant drogue et bonbon pour faire le tour des lieux, curieux. tu te demandais ce qui poussait les gens à étudier l'astronomie et ce genre de choses. de multiples bouquins sont présents dans la pièce et instinctivement, tu te saisis de l'un d'eux, portant le sujet des constellations. tu en lis quelques passages avant de sourire et reposer le livre à sa place. ridicule. parlais-tu du livre ou de cette relation conflictuelle que tu entretenais avec siwan ? telle est la question. retournant finalement à ta place, tu viens à faire une halte face à ton semblable, le voyant obnubilé par son ordinateur. trop de lumière pour toi, pour ta conscience et ta recherche de paix, tu t'approches donc de lui et prend soin de fermer l'écran sans même le lui demander. t'es pas dans un cybercafé ici. agitant la tête, tu lui tournes à nouveau le dos pour retourner à ta place et contempler à nouveau le ciel, dégustant tes bonbons qui au final, n'avaient pas réellement de gout particulier. doublement ridicule. est-ce pour lui, ou est-ce pour toi ?

Siwan s’était mis en tête de faire comme si Zayn n’était pas dans le même étage que lui. La meilleure chose pour oublier est de regarder la nouvelle saison de Game Of Throne. D’ailleurs, il était à fond dedans jusqu’à ce que cet imbécile vienne lui fermer son écran durant la meilleure scène. « Putain Zayn ! Tu fais chier sérieux ! » dit-il en grommelant alors qu’il s’était barré tel un lâche. Il regarde l’heure rapidement et soupire, sentant un frisson remonter le long de sa colonne vertébrale. « Il commence à cailler sa mère » dit-il en se levant alors qu’il s’approchait de lui avec toutes ses affaires. « Pousse toi un peu, je m’installe ici. » dit-il en me laissant tomber à ses côtés. Il lui pique un bonbon rapidement avant de le fourrer dans sa bouche. Il rouvrit l’écran de son mac et remit l’épisode en route. « Je t’autorise à regarder si tu veux, mais tu ne fumes pas de joint à côté de moi. Je ne supporte pas l’odeur. » dit-il en lui faisant un sourire au coin. Son attention fut vite reporter sur son écran alors que son corps était contre celui du métisse, appréciant cette chaleur. Il ne lui pardonnait toujours pas mais il sentait que Zayn recherchait un peu de son attention, et ça malgré ses paroles blessantes.

tu étais fier. fier de cette connerie, de cette provocation que tu avais offert à l'autre garçon. t'apprêtant à allumer ce fameux joint pour calmer cet esprit si tourmenté, tu vois finalement siwan s'installer à tes cotés. arquant un sourcil, tu ne comprends pas ce soudain rapprochement alors que la minutes d'avant, il gueulait ô combien tu l'emmerder peu après ton geste envers son écran. une nouvelle fois surpris lorsqu'il vient à piquer ce fameux bonbon, tu fronces les sourcils, grognant faiblement alors que tu viens à nouveau à fermer cet écran. écoute-moi bien sale gosse, si on est pris ici tous les deux, on est morts, donc arrête d'allumer ce putain d'écran si siwan était là par accident, ça n'était guère ton cas. soufflant lourdement, tu reprends un bonbon avant de provoquer à nouveau l'autre, allumant volontairement la mèche que tu avais soigneusement préparer. si t'es pas content, tu peux retourner te cailler le cul ailleurs. tu haussas les épaules avant de finalement sourire, piquant un énième bonbon entre deux bouffer de fumée.

Il y a bien une chose que Siwan déteste, c’est avoir froid. Là tout de suite, il était en train de tremblé à cause d’un courant d’air qui lui donnait des frissons jusqu’en bas du dos. C’est pourquoi il s’était installé à côté de Zayn pour pouvoir se réchauffer et lui donner l’attention qu’il souhaitait. Il avait rouvert son ordinateur pour continuer son épisode en sa compagnie mais il semblait vouloir jouer au con comme toujours.  « Et toi arrête de parler aussi fort, c’est comme ça qu’on risque de se faire choppé espèce d’abruti ! » dit-il en grommelant alors qu’il fronçait les sourcils. Il voulait voir la suite de son épisode et ce petit con allait le faire chier jusqu’au bout. Il n’aurait pas pu tomber sur Coco ou Jessica ? Ça aurait été plus simple pour lui. Voilà qu’il allumait en plus un joint ce qui fit grommeler un peu plus le jeune tennisman surtout quand il entendit les paroles de ce petit délinquant. S’il croyait qu’il allait s’en tirer comme ça, c’est qu’il le connaissait mal. Il lui prit le joint des mains et l’éteignit sur le sol avant de lever la main pour l’empêcher de l’attraper. « Je ne supporte pas la fumer et l’odeur, tu le sais. Alors arrête de fumer, ça va te rendre encore plus con. Confisqué » dit-il en lui faisant un sourire au coin moqueur. Il le faisait chier alors il allait faire la même chose. S’il ne pouvait pas mater son épisode, il comptait bien lui faire payer jusqu’à ce qu’il accepte qu’il le fasse tranquillement.

il t'énervait comme jamais personne n'avait pu le faire jusqu'à présent. et pourtant, au fin fond de ton âme, tu le désirais et refusait qu'il appartienne à qui que ce soit d'autre que toi. est-ce bien pour cela que tu restais discrètement attentif sur son état de santé ou émotionnel ? certainement. séparé ou non, tu gardais un oeil protecteur sur lui et quoi qu'il dise, quoi qu'il pense, aussi mal qu'il pouvait te faire, tu continuerais à agir de la sorte. et bien si on se fait chopper, je dirais que c'est de ta faute, c'est pas un soucis. avec ce qui c'est passé il y a quelques jours, on aura pas de mal à me croire. tu ris. tu ris car au fond, tu sais que cela l'énerverait, le ferait grogner comme à son habitude. c'était faux et pourtant, cela ne te gênerait absolument pas de lui mettre la faute sur le dos, simplement pour analyser son comportement, ses réactions. bien trop perdu dans tes pensées, tu remarques à peine son geste, ce vol qui te fait réaliser la minute suivante que ton joint est porté disparu. tu fixe le sol et aperçois cette tache, cette marque de brûlé avant de lever les yeux, là où est prisonnier ton précieux. très bien. tu hausses les épaules avant de glisser avec hâte ta main sur l'une ses joues. tes lèvres se perdent brusquement sur les siennes, lui offrant ainsi un baiser fougueux. ton autre main quand à elle, vient à se glisser dans la sienne, seulement pour récupérer ce qui ne faisait que t'appartenir. une fois chose faite, tu romps le baiser et reporte rapidement ton dû à tes lèvres avant de le rallumer. et voilà une bonne chose de faite, n'est-ce pas ? tu souris, amusé par la situation, par ce baiser volé. malgré le contexte, ce fameux baiser, tu le voulais, depuis longtemps, trop longtemps. désiré comme jamais tu n'avais pu le faire jusqu'à présent, c'était ça dont tu avais envie. ça ne restait qu'une preuve d'amour, la seule que tu pouvais lui offrir bien qu'à ce même moment, il pouvait se mettre à penser mal, comme à son habitude.

Il pouvait être con par moment, enfin il l’était tout le temps depuis qu’il l’avait « retrouvé ». S’il pensait qu’on le croirait en lui retournant la faute sur lui, il se mettait le doigt dans l’œil ou ailleurs, c’est à sa convenance. « Vu mes blessures, on pourrait plutôt croire que tu m’as amené ici pour me passer à tabac, tu sais. Je suis plutôt bon acteur quand je m’y mets. » dit-il en arquant un sourcil alors qu’un sourire presque mauvais se dessine sur ses lèvres. Le joint en main, le jeune sportif comptait bien faire chanter un peu son ex-petit-ami. Il n’aimait pas l’odeur des joints et ce n’était pas bon pour ses poumons mais il s’en battait clairement les testicules. Alors qu’il le portait loin de lui, il ne s’attendit pas à ce que Zayn s’approche pour déposer ses lèvres contre les siennes. Son cœur loupa un battement et se mit à battre plus rapidement par la suite alors que les yeux du coréen s’ouvraient un peu plus sur la surprise. Il ne s’attendait pas du tout à ce genre de réaction et bien sûr, le baiser se coupa rapidement quand il réussit à reprendre son bien. « Dis-moi ce qui m’empêche de t’en coller une là tout de suite ? » demanda-t-il en fronçant les sourcils. Il le regarde de haut en bas alors qu’il se mordait la lèvre pouvant sentir encore la salive de son ancien amant. Il donne un grand coup dans le bras de Zayn pour qu’il fasse tomber le joint sur le sol et se leva d’un bon pour l’écraser. « Tu ne refais plus jamais ça Zayn, tu n’as plus le droit de le faire ! » dit-il en fronçant les sourcils, les poings serrés par son énervement. Dieu sait qu’il a aimé ce baiser et c’est sûrement pour ça qu’il s’énerve d’un coup, pour s’empêcher de penser qu’il a voulu ce baiser et qu’il aimerait même en avoir un autre.