♡ i hate you, i love you

tu pensais passer une soirée tranquille, dans le plus grand des calmes, à manger ces sucreries et à fumer. au lieu de ça, ce soir, tu es tombé sur siwan sans réellement le vouloir. un mal pour un bien au final. la communication n'était pas des meilleures, mais elle s'était tout de même améliorée. le jeune laotien sur ton épaule, tu fixes le sol devant toi, silencieux. tu repenses alors à bon nombres de ces mots, parfois douloureux, parfois pas. et puis tu te demandes si parfois, il n'est pas mieux sans toi, sans cette pression constante et sans tous ces cris. tu pourrais l'abandonner à nouveau, partir et le laisser ici pour en suite ne plus jamais le revoir et le laisser vivre la vie qu'il a toujours voulu avoir, mais non. tu deviens égoïste, tu refuses de le laisser. tu refuses de voir quelqu'un d'autre à ta place. je suis parti, mais j'ai toujours été là où tu ne pouvais me voir. tu as passé bien des journées à veiller sur lui, discrètement, mais ça il n'en savait rien. bien des journées, tu avais eu mal au point de vouloir t'arracher le coeur, le voyant finir dans un lit qui n'était guère le sien. baissant les yeux, tu constates finalement que le sommeil l'a emporté avec une grande facilité. soupirant alors faiblement, tu décides de rester le plus éveillé possible, profitant du sommeil de l'autre pour plonger ta main sur sa nuque et lui offrir quelques attentions. toujours le premier à dormir.. petit con. tu ris faiblement et reporte ton attention sur ce sol, le fixant sans intérêt durant peut être, le reste de cette nuit.

Les larmes du jeune sportif avaient séché sur ses joues, ses yeux étaient toujours rouges et son nez plein comme une patate. Assis à côté de son ex-petit-ami, il essayait de mettre ses pensées au propre mais ce n’était pas aussi simple. Il a trop longtemps voulu le haïr pour que les choses changent aussi rapidement. Un léger sourire se dessina sur ses lèvres alors que ses yeux se fermèrent sur les dernières paroles de son premier amour. […] il ne saurait dire combien de temps il a dormi mais le soleil semblait commencé à sortir doucement de sa cachette. Il grimaça à cause de la douleur de sa nuque et de son bassin, dormir assis sur un sol n’était pas ce qu’il y avait de plus confortable. Il tourna la tête pour tomber sur le visage paisible de son ancien petit-ami. Il l’observa pendant quelques minutes sans trop savoir quoi faire, devait-il partir comme un voleur et continuer à le haïr ou rester à ses côtés et en savoir plus sur ce qu’il s’est passé. Il ne pouvait s’empêcher de le trouver angélique et se rappeler du pourquoi il l’a tant aimé. Il était aussi fragile que dure comme de la pierre, il suffisait de l’ouvrir pour comprendre qu’il pouvait être une vraie guimauve. « Tu n’as pas tant changé que ça, Zayn » dit-il pour lui-même alors qu’il repliait ses jambes contre son torse, croisant les bras sur ceux-ci, il posa sa tête sur ses bras et l’observa avec attention. Nothing is easy

tu finis par t'endormir peu avant le lever du soleil, gardant toujours cet oeil protecteur envers l'autre. malgré ses multiples défauts, il restait ce lui que tu as le plus aimé parmi tes innombrables relation du passé. tous et toutes n'étaient que des jouets, des pantins jusqu'à ce qu'il fasse irruption dans ta petite vie pleine de chaos. au fond, il était la paix et la douceur que tu avais toujours voulu, compensant ainsi avec la froideur et la lâcheté de ta propre mère. au final, elle avait finit par déteindre sur toi, ayant abandonné siwan par la suite, la seule chose qui vous différenciez elle et toi était certainement l'amour que tu pouvais porter au jeune sportif, contrairement à elle qui n'avait rien de cela à ton égards. alors tu t'en voulais, dès l'instant même où tu lui avais tourné le dos, tu t'en été voulu parce que tu savais quelle était cette douleur atroce qu'on pouvait éprouver peu après un abandon si soudain. au final, tes quelques minutes de sommeil furent bien plus perturbatrices que réparatrices. réfléchissant un peu trop, tu laisses les premiers rayons de soleil chatouiller ta peau. grognant faiblement, une légère plainte s'exhibe de ta bouche avant que tu ne viennes déposer ta main sur ta nuque tout en ouvrant difficilement les yeux. ..t'es vraiment flippant tu le sais ça ? tu avais sentis son regard durant ton sommeil et sa position actuelle en disait long. t'étirant difficilement, tu viens à souffler avant de tirer ton sac vers toi, fouillant dans celui-ci avant de ressortir le fameux paquet de bonbons. c'est pas le meilleur des petits déjeuner, mais je suppose que c'est mieux que rien lui dis-tu en agitant le paquet sous son nez. ta situation économique ne pouvait te permettre de faire des achats excessifs, ainsi, tu te contentais des petites choses et bien évidemment de ta drogue. je reviens. te levant avec une certaine difficulté, tu traînes des pieds jusqu'au fin fond du bâtiment où la veille, tu avais aperçu ce distributeur de boisson. sortant ta petite monnaie, tu glisses les pièces une à une pour recueillir par la suite une bouteille d'eau. retournant par la suite à ta place, tu déposes la bouteille sur les cuisses du jeune saja avant de frotter tes yeux, reposant à nouveau ta tête contre le mur et observant ce point imaginaire face à toi. j'aurais pu nous faire sortir hier tu sais ? petit délinquant, la rue t'avais appris bien des choses, notamment la façon de crocheter une serrure, mais plutôt que utiliser ce talent la veille, tu as simplement préféré passer la nuit avec celui que tu as autre fois aimé sans savoir comment cela allait se terminer.

Le jeune sportif n’avait pas pu s’empêcher de l’observer durant tout ce temps où il était endormi. Il avait l’impression de retourner quelques années en arrière, quand ils partageaient encore un lit tous les deux. Finalement, Zayn se réveilla et ses premières paroles firent détour le regard du jeune tennisman qui le posa sur le soleil levant. « J’étais juste dans mes pensées » dit-il en haussant les épaules. Il regarda vaguement le paquet de bonbon qu’il venait de sortir du sac mais il n’avait pas envie de ça. Il avait plus envie de pancakes qu’autre chose. Il comptait même aller en manger dans le petit café du coin dès qu’il sera sorti de cette tour. Au fond, il n’aura jamais aussi bien dormi qu’au côté de Zayn, malgré son mal de corps à cause de cette position. Il le laissa partir et Siwan en profita pour s’étendre et faire craquer son cou ainsi que ses chevilles. Il remercia d’un signe de tête le jeune métisse quand il lui tendit une bouteille d’eau. Il l’ouvrit et en but quelques gorgées alors qu’il referma la bouteille quand il l’entendit dire qu’il aurait pu les faire sortir depuis le début.  « Pourquoi tu n’as pas ouvert cette porte alors ? Tu voulais passer la nuit avec moi, c’est ça ? » dit-il en jouant avec la bouteille d’eau. Il soupire doucement avant de se lever pour s’étendre mieux, sentant une vive douleur dans sa hanche droite à cause des coups de la dernière fois. « Tu peux l’ouvrir maintenant cette porte ? Comme ça, je pourrais avoir un vrai petit-déjeuner » Il n’avait rien mangé hier soir.

des pensées ? tu en avais certainement autant que siwan, peut être même plus. ça n'est qu'une excuse, tu en ris même légèrement avant de secouer négativement la tête, montrant ainsi ô combien de tu ne croyais guère à ses mots. tu le fixes, longuement, peut être même trop, assez pour en tomber plus amoureux que tu ne l'es déjà. il est beau, il l'a toujours été et cela t'avais toujours perturbé. une beauté atypique, aux traits délicats, de quoi te faire faiblir en un rien de temps. dans tes pensées, c'est cela.. tu dévies le regard, abandonnant ce visage que tu connaissais déjà plus que bien, trop bien même. tu soupires lorsque ça question parvient à tes oreilles. pourquoi ne pas avoir ouvert ? simplement par amour, par possession, par jalousie et peut être même plus que ça. à ton avis, pourquoi j'ai pas ouvert cette porte ? tu n'aimais pas te dévoiler, après tout, tu l'avais assez fais la veille, ce qui été assez gênant. tu te relèves finalement avant de saisir le poignet de l'autre pour le redresser à son tour. saisissant son sac, tu le lui tends rapidement avant de te diriger vers la fameuse porte. ça ne sera que la troisième fois que je sauve ton derrière.. la première étant avec tes acolytes, la seconde pour la fenêtre, puis la troisième pour la porte. décidément, tu étais presque un chevalier servant, presque. déverrouillant rapidement la porte, tu l'ouvres pour laisser l'accès à l'extérieur du bâtiment. tu peux filer si ça te chante. tu avais fais ce qu'il t'avait demandé, que pouvais-tu faire à présent ? rien du tout. tu te contente de repartir à ta place, retrouvant tes affaires ainsi que ton téléphone, quand à tes cours du jour, tu les sécheras surement.

Bon, il mentait, il aimait juste le regarder endormi parce qu’il était paisible et avait presque l’impression qu’il était toujours son Zayn. Cette époque était pourtant révolue. Il haussa les épaules doucement avant de détourner le regard pour regarder devant lui, sans trop savoir quoi ajouter de plus. Siwan savait très bien que le jeune métisse aurait pu le faire sortir d’ici, mais il ne semblait pas vouloir lui dire pourquoi. Il haussa une nouvelle fois les épaules quand il lui demande son avis sur sa propre question. « Parce que t’avais envie de me faire chier sûrement. » dit-il en penchant la tête sur le côté, ou simplement parce qu’il voulait passer du temps avec lui. Mais ça, il ne voulait pas le dire de peur que ça ne soit pas la vérité et que ça le blesse de se prendre la vérité en pleine gueule. Ils se levèrent finalement et s’approchèrent de la porte, un soupire sortit de ses lèvres quand il lui dit que c’était la troisième fois qu’il me sauvais la vie. Alors qu’il ne voyait pas vraiment pourquoi il lui sauvait la vie là tout de suite. « En quoi tu me sauves la vie là ? » demanda-t-il en arquant un sourcil. La porte finit par s’ouvrir et Siwan s’attendait à ce que Zayn parte avec lui mais il préféra retourner à sa place. Restant silencieux quelques secondes sans trop savoir quoi faire, un soupire sortit de ses lèvres ainsi qu’un léger « merde » qu’il ne pouvait pas entendre.  « Ca te dit … d’aller prendre le petit-déjeuner avec moi ? Je te paye les croissants. » demanda-t-il en remettant bien son sac sur ses épaules. Après tout, ils s’étaient un peu mis d’accord, du moins, il en avait l’impression. Il voulait aussi le remercier, pour l’avoir calmer et empêcher de faire une connerie.

tu rassembles tes affaires, dans le silence. la fatigue se fait sentir, elle pouvait d'ailleurs se lire sur ton visage à travers tes cernes. tu soupires sous la chaleur matinale qui au final, te dérange énormément puis l'entend, cette voix, elle est là, encore alors que lui n'est plus. tu fronces les sourcils et te retourne finalement, le sac à la main. il est toujours là, il n'a pas filé. tu t'avances alors vers lui, traînant des pieds, étant pratiquement au bout de ta vie. peut être une prochaine fois. tu souris faiblement, venant finalement déposer tes lèvres sur son front avant de prendre la route, le laissant à nouveau derrière toi, mais certainement pas de façon définitive. j'ai à faire ailleurs, mange à ma place. à faire, à dormir surtout. ton sommeil passait avant ton estomac, quand à tes cours, au diable ces derniers, à quoi bon, tu savais pertinemment que tu redoublerais cette année de toute façon. tu adresses un dernier sourire au sportif avant de reprendre à nouveau ta route en évitant tout contact visuel avec ce dernier, car tu savais que tu pourrais facilement céder, fatigue ou pas.