[ Tokyo Night : Une nuit mouvementé. ] Chambre de takahashi ji hyun et Lezio Sora

→ Music → Il est tard, tu rentres un peu après ton coloc, parce que tu t’es amusé à droite à gauche. Tu retires tes fringues, tu te fous en caleçon et t’ouvres la couette du lit. Il fait noir, le corps de l’autre gar’ est plus chaud que le tient. Tout simplement parce qu’il est déjà là, que toi tu viens d’arriver. Du coup tu viens te coller un peu à lui, tu penses qu’il dort et puis de toute façon tu es un mec comme lui... Bon tu es attiré par les hommes parfois, mais c’est un détail. Donc tu refermes les couettes, tes joues sont rouges, tu supportes mal l’alcool en vrai, puis malgré ton corps qui semble robuste et grand, à l’intérieur tout se dégrades vite.

- GOOD NIGHT.

Tu as, tu t’en rend pas compte, la musique fait encore « BOOM-BOOM » dans ta tête et ton corps se réchauffe rapidement. Ne pas tenter de coucher avec le voisin d’oreiller. C’est dur en vrai. Surtout quand tu as passé ta nuit à danser contre des corps de rêve. Bref, la nuit est faite pour dormir il paraît. Un, deux, trois. Tu fermes tes yeux, tu te tournes pour t’installer mieux, tu poses ta tête contre son oreiller à lui, tu les envahissants quand tu es bourré, puis les lits d’hôpital ça t’habitue à avoir la place que tu veux rien que pour toi. Que voulez-vous ?Tu ne trouves pas le sommeil, tu comptes les moutons dans ta tête, mais rien ne marche. Tu t’assois sur le lit, frappe le cul du garçon à tes côtés. Et finalement tu balances...

- Mec... j’arrive pas à dormir.

Je. N’arrive. Pas. A. Dormir. C’est une phrase qui en général se passe en pleine nuit, une phrase chiante parce qu’elle t’oblige à te réveiller. Tu as envie de bouger, jouer, baiser (optionnellement.) Tu te lèves et finalement tu disparais de la pièce. Il se rendort, tu te laves. Tu reviens, tu sens bon, le propre, le neuf. De tes cheveux à tes pieds en passant par tes dents. Tu reviens dans le lit, cette fois tu es humide. Tu poses ta tête entre vos deux coussins, tes cheveux humidifies le siens comme le tien. Tu soupires, tu fermes tes yeux, tourne, retourne. Bref, tu es un peu pénible. Tu te lève ouvre la fenêtre, il fait trop chaud. Même ton caleçon te donne l’impression d’être dans un sonna. Tu regarde ton coloc, que tu rejoins tu t’allonge dans le lit tu restes découvert, pose ta main sur ton ventre.

- Bonne nuit mec.

T’espère qu’il te réveille, qu’il te dise un truc, qu’il te frappe même, rien que pour pas te sentir aussi seul que maintenant.

→ Tennue → Toi t’étais rentré plus tôt, t'avais fini par te lasser, t'avais fini par boire un peu ... Pas beaucoup. Juste de quoi te calmer ... Et si c’était la solution aux finales ? Non ça ne pouvais pas l’être. Tu t’étais douché, en générale, tu dors en boxer ... Mais pour la peine t'avais pris un short et un t-shirt ... On est jamais trop prudent. Parano, dérangé à ce sujet. T'es pudique aussi ... Parce que ton corps il a rien d'extraordinaire, il ne vaut pas la peine d’être montré. Et tu finis par t’endormir, sur le bord, loin de là ou il pourrait s’installer , t'es comme une petite boule. Tu dors ... Les yeux fermé tu sembles tellement plus sereins , tellement plus calme , les traits détendus. On dirait un ange.
Et il rentre, tu ne l'entends même pas, vraiment fatigué. Mais dans ton sommeil pas si profond que ça, tu le sens ce corps qui se colle contre le tien, mais t'es dans le gaz, tu dors. Mais petite a petit, la sommeille, s'envole, il bouge trop, il est froid ... Il .... IL ???? Toujours, complètement, dans le cirage, tu te tends un peu ... Il fait quoi ? Hein ? T'as rien demander toi .... Tu ne bouges pas, s'il croit que tu dors ça va le faire non ? T'es vraiment perturbé, que faire ? Si tu le frappes ... Ji eun elle va vraiment t'en vouloir ... Tant pis ?

Il s’éloigne, tu te détends ... Rien a signalé a part ton cœur qui s'acharne dans ta poitrine. Là, tu vas plus savoir dormir ... c'est mort ! Tu hésites même a te lever et a partir, mais tu le sens qu'il revient envahir ton espace ... Il fait quoi ? Tu sens son corps pas loin du tien ... C'est peut-être normale en Italie ? NON t'as clairement vu comment il était durant la soirée. Proche de tout le monde ... Aussi des hommes ... Trop proche. Il s'éloigne de nouveau ... Il frappe tes fesses, tu te tends d'un coup encore une fois .... Il t'a touché là ?
Puis t'entend qu'il te parle ... Il sait que tu ne dors pas ? Pas possible .....

« démerde toi »

ta voix, elle est bizarre, elle est pas agressive, elle est à mortier endormi et surtout instable.... T'es un gars trop perturbé. Et ça t’énerve d’être perturbé pour ça ... Tu devrais juste lui dire de dégager, de ne pas te toucher, mais ... t'es comme bloqué.
Il s'en va, tu te détends le temps de son absence. Tu reprend même un peu ton état normal alors que ton esprit s'affole. Tu penses à Toru .... Pourquoi ? Tu ne veux pas y penser, non, tu ne veux pas ... Parce que t'as encore trouvé aucune explication logique et rationnel au fait que tu te mettes à bander alors qu'il est en train de te violer ! C’était qu'un baiser certes ... Mais t’étais pas du tout d'accord ! Une viole des lèvres et de l'espace personnel. Tu n'aurais pas dû y penser .... Ooooh que non, parce que d'un coup, tu bandes et en plus ... t'es full énervé, t'as encore envie de lui en coller une si violente qu'il en perdrait connaissance. Tu soupires ... C'est quoi ton problème ? Il faut vraiment que tu te trouves une meuf.
Et il revient, Sora, il a pris sa douche, et toi, tu t’étais encore un peu approché du bord. Mais il est encore trop près de toi, tu sens presque la fraîcheur de sa tignasse blonde humide se mélangeant très légèrement avec la tienne.

Tu te retournes, d'un coup, sec, enrouler dans ta couette pour ne rien dévoiler de ton corps ... Surtout que cela pourrait etre gênant , mais il bouge trop et toi t'as plus envie qu'il touche ta tête , tes fesses , ton dos ou quoi que ce soit d'autre. Mais t'es rouge, rouge comme une pivoine sans même t'en rendre compte, et tu le regard pas dans les yeux, ton cœur bat trop fort, de colère ... Pourquoi t'as penser a ça ? Sérieusement ? Alors que t'es avec ce gars ?

« Tu veux que je te frappe ? Ça t'aidera à pioncer »

La froideur dans ta voix, tu pensais tout haut en vérité. Toi, tu dormirais plus ... En plus, tu t'étais mis dans un états Absurde tout seule juste à cause d'un type qui ne connaissait pas notion d'espace personnel... Ça te saoule.

→ Music → Malgré la taille du lit plus ou moins convenable ton coéquipier de chambre dort en se collant au côté du lit, comme si tu risquais de le bouffer sans rien faire. Cependant, tu as froid, tu es bourré alors tu te rapproches de lui encore lorsque tu sors de la douche. Tu ne penses pas à mal, tu as juste froid, tu n’es pas non plus un mauvais type, juste un peu collant et pénible dans les moments d’ivresses. Tu entends son souffle et tu es intelligent, tu sais reconnaître une personne qui dort à quelqu’un qui fait semblant. Seulement il est plutôt mignon en feignant l’endormissement. Il semble tendu, a-t-il un problème avec toi ? « démerde-toi » apparemment oui, il n'est vraiment pas sympa tu lui mets une tape sur l’épaule alors que tes joues sont rouges et ton corps un peu moins froid.

- Tu es même pas si sympa que ça.

Il semble ailleurs, perturbé par ta présence, n’aime-t-il pas les étrangers ? Ou peut-être... Qu’il n’aime pas qu’un garçon bisexuel soit trop proche de lui ? Tu te décolles un peu et il se retourne enroulé dans sa couette. Tu le regardes, il est hyper rouge, il semble énervé et il a même un problème d’érection que tu ne vois pas. Tu es sur d’entendre son cœur battre, sous l’énervement sûrement au vus de sa tête. « Tu veux que je te frappe . Ça t'aidera à pioncer » Tu hausses un sourcil et te tournes dos à lui.

- Non merci, enfoiré. Passe un peu de couettes, j’ai froid avec les cheveux, le corps mouillé.

Tu croises les bras, qu’est qu’il a contre toi putain . Tu attrapes la couette et l’obliges à t’en passer, alors que la couverture se déroule elle l’entraîne contre toi, évidemment... Ce qui devait arriver, arriva. Tu le sens, tu sens la bosse contre toi. Tu te retournes tout rouge. Putain de merde. Tu ne t’y attendais pas.

- Qu’es..

Non ça ne peut pas être ça, la couverture vous enroule tous deux et elle le retient contre toi, tu lâches la couette et tu te retournes, les bras tendus, les mains sur le matelas, tu soulèves la couette. Il bande, là tu le vois.

- Ahh merde, mec. Je t’ai réveillé en plein rêve coquin ?

En vrai tu penses pas, tu sais que non... Mais... Il sera moins mal à l’aise ainsi sûrement.

→ Tennue → La soirée avait pris une tournure inattendue, t'avais bu plus que prévu, l'alcool circulais encore très légèrement dans tes veines, te rendant encore plus con, justifiant peut être cette attitude complètement irrationnelle. Pas si sympa que ça ? A quel moment as tu prétendus être sympa ? Tu sais que tu n'es pas facile à vivre, pas parce que l'on te l'a dit, mais parce que tu saoules souvent les gens même lorsque ce n'est pas forcement ton but. Tu fais la moue ... Tu ne sais pas comment réagir.
Sa petite insulte, « enfoiré », elle passe crème ... Après ce que tu avais dit de lui devant la boite, c’était même presque mérité, mais toujours bourré et de mauvaise fois, tu refuserais de l'admettre même si tu le savais.
Tu restais quand même enrouler comme un burrito, hors de question qu'il puisse voir ce qu'il se passait dans ton pantalon ... il allait penser que toi aussi t’étais de ce genre-là. Pourtant, il se plaignait d'avoir froid et tu répondais impulsivement.
« Alors habille toi »
C’était logique n'est ce pas ? Et tu posais tes yeux sur son corps de façon presque logique, tes yeux redessinais chaque courbe, chaque esquisse de muscle et tu fronçais les sourcille avant de le regarder dans les yeux de nouveaux. Tu n'es pas net comme gars, mais tu refuses de l'admettre et c'est ce qui rend ta vie aussi difficile. T'as trop chaud ... Vraiment chaud. C'est l'alcool ! T'en es sûr.
Et d'un coup, sans que tu ne t'y attendes, il tire la couette, il la tire si fort que tu te retrouves emporter avec elle. Tu faisais trop le gamin et tes yeux s'ouvrent grand, ta bouche aussi, tu te redresses vivement, t’éloignant le plus possible pour ne plus que ton entre-jambe ne soit en contact avec lui. tu sentais ta chaleur corporel si élevée , tu avais l'impression que tout  ton corps battait en rythme avec le battement frénétique de ton cœur affolé.
Tes poings se serent et tu lui cries presque dessus ... Comme si c'était lui le fautif.
« PUTAIN, MAIS MEC .... »
Il a rien fait lui ... Enfin si ... mais rien de grave. C’était légitime de sa part de vouloir de la couverture. Ton visage était rouge, tu sentais la chaleur de tes joues, ça te donnais presque mal au crâne.
Sa théorie semble être la meilleure. Mais tu décrédibilises tout en répondant avec ton air tellement déstabilisé.
« Euuh .... Ouai ... C'est ça ... C'était un rêve.... Un rêve coquin »
tu tirais le bas de ton t-shirt encore plus vers le bas, ça ne se calmais pas, malgré les nerfs, malgré le fait que tu sois complètement paumé et à côté de la plaque.
Et alors tu restais assis, tu jetais la couette vers lui.
« C'est bon ... Tiens prend la, je n'en veux pas .... »
Ta voix n'est pas sereine du tout, un mélange d’agressivité et de malaise. Les sourcils froncés ... Tu voulais fuir, mais hors de question que tu te lèves ... Il pourrait voir !

→ Music → C’est vrai qu’il n’a jamais dit être sympa, mais Ji-Eun te l’avais dit pour lui. Tu l’aurais crus si tu n’étais pas arrivé au mauvais moment un peu plus tôt dans la soirée. Tu le dévisages, tu lui montre que quand même tu étais un peu vexé. Lorsque tu lui dis avoir froid il te balance un « Alors habille toi » dans la gueule. Tu le comprend pas ce type. Es qu’il est jaloux de ta relation avec Ji-Eun ? Ou es que c’est un autre problème ? Comme par exemple le fait qu’il soit homophobe et qu’il bande face à toi.

En plus maintenant, il te regarde, t’examine en profondeur, comme si il te mater, ce qui à le dont de te faire sourire. Oh le coquin ! Il ne se rend même pas compte de ces fait et gestes. Il te cris dessus lorsque tu as pris la couette, il t’engueule, mais toi c’est pas de ta faute, tu as froid !

Je lui avais créer une jolie excuse, un rêve érotique. Il vient de détruire son excuse, il vient de se décrédibiliser, seul comme un grand. Bravos, mec. En vrai du coup... C’est que c’est bien ton corps qui lui fait cet effet. Tu le dévisage lorsqu’il te donne la couette, il reste la avec la queue dressée. Qu’es qu’il fait ? Pourquoi ne va-t-il pas se soulager ?

- Mec ? Tu devrais... Te soulager ? Tu me fais de la peine la.

Tu croises les bras puis regarde sa trique qui n’est pas redescendu, puis tu le regarde dans les yeux...

- S’tu veux je t’aide.

Une proposition, une blague ? Qu’es qu’il va penser ? Tu lui fait un geste assez … évocateur. « Une branlette? »