(18+) you make me rrrrrr

La tension monte d’un cran. Ses allusions ne sont plus voilées. On dirait que je suis bonne dans ce nouveau jeu ; mon adversaire est déjà pressé de rendre les armes. Je le vois au regard qu’il lance quand ma main s’aventure dans ses cheveux. Je devine que le jeu va vite être mis en parenthèse. Tant mieux, je n’en peux plus d’attendre. Attrapant sa main, je m’agrippe à son bras quand nous nous aventurons dans le jardin, pour éviter que mon talon ne s’enfonce dans la terre. Une grande tente est dressée, attendant la prochaine réception. Mes yeux se perdent entre les lustres – exagérément trop nombreux – et les tissus servant de décoration. Je sens sa présence juste derrière moi, son corps irradie comme le mien. Mais je sursaute quand il passe un tissu sur mes yeux. Mes mains se posent dessus et je devine qu’il s’agit de sa cravate. Je souris à sa question, pressée de voir ce qu’il a en tête. « Il faut mériter ma confiance. Mais je suis de nature curieuse. Alors allez-y. » Comme s’il avait besoin de ma permission pour continuer. C’est pourtant ce qu’il fit. Il attendait tranquillement que je l’autorise à poursuivre, comme si je pouvais me rétracter à la dernière minute. Je n’étais pas ce genre de femmes timides, ou bien celles qui excitent et se désistent. Je n’aime pas frustrer. Le tissu chaud de sa veste me quitta et bientôt je descendis de quelques centimètres. La main posée sur son épaule pour éviter de chanceler. Je ne voyais plus rien, ne faisais que deviner les choses. C’était frustrant mais bordel, tellement excitant. Patiente, j’attendis qu’il se rapproche à nouveau de moi. J’effleurais ses bras, comme il le faisait avec moi, jouant avec sa chemise quand ses doigts glissèrent sous mes cuisses. Je le saisis fermement quand il me souleva, enroulant mes bras autour de ses épaules musclées, me collant à outrance contre son torse. Il était encore mieux foutu que ce à quoi je m’étais attendue. A peine installée sur ce que je pensais être une table, j’eus envie d’arracher nos vêtements. Mais là encore, il freinait mon geste. S’immisçant entre mes jambes, je vins frotter mon pied contre sa jambe. J’eus envie de murmurer son nom, mais je ne le connaissais pas. Faire l’amour avec un total inconnu, sans rien voir … Je tâtonnais avant de trouver le premier bouton, caressant la naissance de son cou, défaisant le premier bouton. Au fur et à mesure, je glissais mes doigts, puis mes mains sur son torse que je dévoilais. Un, deux, trois, quatre abdos … Merde pourquoi je ne voyais rien ? Je remontais mes mains, caressant ses épaules, je fis descendre le tissu sur ses bras. Nos lèvres n’étaient toujours pas en contact mais je n’étais pas pressée. Il y avait d’autres zones à explorer. Ma bouche me servira d’œil. Je me hissais légèrement de mon perchoir, embrassant son torse. De mes doigts, je frôlais ses hanches, passant mes ongles sous son nombril. Je ne voyais foutrement rien et la cravate était si bien nouée qu’elle ne bougeait pas d’un iota. Mais je réussis à trouver la boucle de sa ceinture. Lentement, j’en soulevais la boucle, éloignant mes lèvres de son corps d’athlète. « Maintenant que vous avez attisé ma curiosité, comment comptez-vous la satisfaire ? »

tenue + Quand on lui avait proposé de se rendre à ce vernissage, jamais il n’aurait imaginé se retrouver ainsi, à séduire l’artiste en question et dériver lentement mais sûrement avec elle dans le monde si plaisant et goûteux du sexe. Car oui, nous n’allons pas mentir, aucun autre futur ne se dessinait devant eux. Ils allaient s’unir, et si possible avant qu’une assistante de la jeune femme ne vienne la chercher. Quand elle se colla a son torse, faute de la soulever, le sourire déjà présent sur le visage de Yoan ne fit que s’agrandir. Cette poitrine. Il avait envie de la dévorer. De ses mains et de sa bouche. Mais chaque chose en son temps. La déposant délicatement sur la veste préalablement placée sur la table, bien que celle-ci fut couverte d’une nappe, il se délectait de ses réactions face à cet aveuglement qu’il lui imposait. Il sentit son pied venir caresser sa jambe. Le métisse n’était pas un grand tactile, mais il appréciait les efforts qu’elle faisait pour perdurer cette ambiance torride qui régnait entre eux. Suite à sa demande, il l’observer mettre un petit temps avant de trouver ses boutons, amusé. Lui glissa le bout de ses doigts -en premier lieu, pour ne pas aller trop vite, et la frustrer en même temps- sur ses cuisses désormais dénudées. Mentalement, il remerciait Jun d’avoir choisit cette robe. Elle était plus qu’adaptée à la situation. Plus les boutons sautaient, et plus les mains de la demoiselle s’aventurait sur son torse, sur sa peau. Qui, d’ailleurs, semblait complètement lui plaire. Bingo.

Lorsque les lèvres de sa belle parvinrent contre sa peau, Yoan eut deux réactions. La première, un frisson. Un long frisson qui remonta son échine, et ne fit qu’amplifier la lueur dans ses yeux. La seconde, se fut ses doigts, qui se crispèrent contre les cuisses de la plus jeune. Et les ongles de Jun créant un chemin près de son bas ventre, Diantre, c’était exquis. Soupirant chaudement, caressant de ses pouces l’intérieur des cuisses de l’artiste, le jeune homme se mordilla la lèvre inférieure quand elle se saisit de la boucle de sa ceinture. « Ne vous en faites pas pour ça. Ce n’est pas les idées qui me manquent, croyez moi. ». La laissant néanmoins s’occuper de sa ceinture et de sa braguette, Yoan se pencha enfin, pour à son tour, goûter à sa partenaire. Ses lèvres effleurèrent d’abord son épaule nue, juste assez pour lui arracher des frissons, avant de dériver dans son cou, l’embrassant, pour que sa route finisse au bas de son oreille pour le lui mordiller, chose qu’il aimait tant faire. Ses doigts quant à eux, ceux d’une seule main néanmoins, remontaient sans gêne le long des cuisses de la coréenne, pour finir contre le tissu de son sous-vêtement. Encore une fois, il remerciait cette robe de lui permettre autant de mouvements sans avoir encore à la lui retirer. Et de son pouce, il vint caresser la bille de chaire de Jun, par dessus le tissu. Exprès. D’abord de haut en bas, puis des gestes circulaires, puis de nouveaux des mouvements verticaux, déviant parfois plus haut pour la teaser. Sa bouche se perdit un court instant sur sa mâchoire, alors que de sa main libre, il entreprit de lui ouvrir la fermeture de la robe se trouvant dans le dos de celle-ci. « N’ayez crainte de prendre froid si je vous la retire. J’en prend la responsabilité. ». Et ainsi, il fit tomber le vêtement, l’aidant à la retirer complètement, prenant la peine de s’éloigner un instant pour la poser avec soin non loin. Et ainsi, de nouveau séparer de la jeune femme de plusieurs centimètres, Yoan prit le temps de la regarder. Ses yeux glissaient sans honte sur ce corps des plus appétissants, n’en perdant pas une miette. « Vous êtes véritablement magnifique. ». Il allait la dévorer. Sans en laisser une miette.

Il était inutile de voir pour connaitre que mes petites attentions titillaient son désir. Je sentis sa respiration se bloquer, ses phalanges s’enfonçant dans ma peau. Et lui faire plaisir éveillait le même désir en moi. Ses mouvements reprirent quelques secondes après, m’invitant à poursuivre. Ses mains chaudes me réchauffaient l’intérieur des cuisses, réveillaient des sensations dans le bas-ventre. Son avancée était lente, mais si plaisante que je crus gémir quand ses pouces se posèrent sur mon intimité. Mon épaule se souleva, lui laissant tout loisir de l’explorer, remonter sur ma nuque, jouer avec mon lobe. J’étirais mon cou, frissonnant sous ses touchers. J’entrouvris la bouche, laissant échapper de longs soupirs lourds de sens. Cramponnée au rebord de la table, je me cambrais, muette demande pour qu’il pousse l’échange. Feutré, tranquille, il ne se précipitait pas et je dus me faire violence pour ne pas accélérer le rythme. Il n’avait pas besoin de me promettre que je n’attraperais pas froid, j’étais déjà brûlante de désir. Mais je me redressais, acquiesçais docilement. J’aimais le ton de cette voix à la fois ferme et douce, confiante et profonde. La plupart de mes sous-vêtements sont indécemment frivoles. Mais je me félicitais tout particulièrement d’arborer l’une de mes plus belles. Un ensemble Aubade en dentelle noire. Je ne pus m’empêcher de sourire face au ton de sa voix. Il semblait être réellement sincère. Même si je n’avais aucun doute sur mon physique, l’entendre admiratif me comblait. Il s’était décalé, vraisemblablement en train de me reluquer de la tête au pied. Jambes indécemment écartées, j’envoyais ma main droit devant moi et toucha du bout du doigt son torse. Tâtonnant encore je me saisis de son bras et l’attira contre moi. Nos lèvres se frôlèrent et j’esquissais déjà un sourire. « Croyez-vous que nous ayons le temps pour des contemplations artistiques ? » Toujours bien droite devant lui, ma main libre s’attela à le séparer de son pantalon, glissa sur son boxer, effleurant sa virilité, s’attardant sur ses fesses. Merde, est-ce que j’allais tenir encore longtemps. « Je suis privée de mes yeux, comprenez que je vous jalouse de pouvoir regarder tout votre saoul. » C’est vrai que c’était frustrant, d’autant que son corps devait être à tomber. Je ne me décidais toujours pas à l’embrasser. Je libérais son bras, pour continuer mon exploration, tel une navigatrice à la conquête d’un nouveau continent. Je chatouillais son bas-ventre, glissant mes doigts sous le vêtement, caressant sa virilité déjà durcie. Mon autre main remonta le long de son cou, se perdant dans ses cheveux que j’ébouriffais sans scrupule, mes lèvres réchauffant la moindre parcelle de son cou. Avide, ma main s’occupa à enrouler ses doigts autour de son sexe, jouant avec avant d’initier des mouvements de va-et-vient. Est-ce que peut dire que c’est moi qui ai perdu ? Pas grave, j’en assumerais les conséquences.

tenue + Lui aussi avait chaud. De plus en plus. Elle avait beau lui avoir retirer sa chemise, cette ambiance, cette atmosphère si sensuelle qui régnait entre eux n’aidant en rien son corps à maintenir une température normale. Visiblement tout les deux dans le même état, Yoan se délectait de la vue qui s’offrait à lui. Cependant, la jeune femme ne lui laissa pas vraiment le temps de l’admirer autant qu’il ne l’aurait souhaité, faute de l’attirer à lui. Il se laissa donc volontiers revenir auprès d’elle, retenant un rire de quitter ses lèvres. Il avait oublié qu’elle était la maîtresse, le centre de l’attention ce soir-là, et pas seulement de la sienne. Dommage. Ils allaient devoir passer à la vitesse supérieure. Ce qui, en réalité, n’était pas pour en déplaire à l’entrejambe du métisse, déjà bien en forme. Il contracta ses muscles lorsque les doigts de Jun passèrent sur ce dit membre, puis ses fesses. « Veuillez m’excuser. Mais je vous rendrais la vue bientôt. ». Car il voulait lire dans ses yeux le plaisir qu’il allait lui donner. Et enfin, elle se décida à franchir la limite de son boxer, ce qui mettait fin à leur jeu de séduction. Maintenant, les choses sérieuses pouvaient débuter.

Lâchant sans honte de chauds soupires d’aise sous les caresses de sa belle, Yoan laissa ses mains remonter le long du corps pulpeux de sa cadette, passant dans son dos pour venir lui dégrafer son soutient gorge. Et la poitrine -généreuse comme il aimait- libérée, il passa sa langue sur ses lèvres, d’un geste affamé. Une main s’aventura sur un seins, le caressant, le massant, avant que le pouce ne s’attarde sur le téton rosé pour y procurer toutes sortes d’attention. Son autre main quant à elle se perdit dans les cheveux de Jun. Et d’un geste viril, le créateur lui tira la tête en arrière. Ainsi, il vint dévorer son cou de baisers et mordillements, descendant sans pour autant arrêter jusqu’à son sein de libre. Le bout de sa langue vint refaire le contour du mamelon, avant de jouer avec la bille de chair. Finissant par la suçoter, longuement. Il la sentait frémir, et cela ne faisait qu’amplifier son désir. Et soudain, il lâcha un juron en allemand, sa langue maternelle. Ne tenant plus, il remonta ses mains pour appuyer sur les épaules de l’artiste et ainsi la faire s’allonger, ses lèvres glissant à son ventre et son nombril pendant l’opération. Ses grandes mains suivaient les lignes du corps de la plus jeune, allant et venant, n’oubliant aucune parcelle. Et de ses dents, il entreprit de lui retirer son dernier morceau de tissu. Heureusement pour lui, elle n’était visiblement pas pudique pour un sou. Laissant le sous-vêtement rejoindre ses confrères, ses mains empoignèrent les cuisses de Jun, les caressant avant de les glisser à ses fesses. Et d’un geste sec mais expert, il lui redressa le bassin et l’attira à son visage. Juste assez pour n’avoir pas trop à se pencher. La laissant se placer à sa guise, cuisses sur ses épaules, il tenait la jeune femme, et commença à donner des coups de langue contre son entrejambe. D’abord sur la longueur, puis davantage entre les parties de chaire. Tantôt contre sa perle, tantôt directement en elle. Il léchait, suçotait, mordillait. Yoan voulait l’entendre. Gémir, couiner, jurer même s’il le fallait. De temps en temps, il lui jetait des regards, pour se délecter de sa vision érotique. Ses mains bougeaient parfois, pour suivre les mouvements de corps de la belle. Il était de plus en plus à l’étroit dans son boxer, et savoir qu’il ne lui restait plus que quelques maigres minutes à tenir avant de la faire sienne le rendait fou.

La moindre parcelle de mon corps brûlait sous ses caresses. Ses lèvres, sa langue qui chatouillait mes seins. Je gémissais sans honte, rougissant parce que j’avais chaud quand ses doigts titillèrent mon téton. Comme pour répondre à ses caresses plus pressantes, j’accélérais le mouvement de ma main sur son sexe, ce qui lui arracha quelques mots que je ne compris pas. Putain, il était étranger. Je ne savais pas dans quelle langue il s’était exprimé mais c’était foutrement sexy. Sa voix avait pris une tonalité encore plus rauque, quasi gutturale. Tellement jouissive. Je me cramponnais à ses bras quand il me fit glisser en arrière, hâtive de sa prochaine action. Qui fut d’ailleurs au-delà de mes espérances. Me sentant soulevée, je me cambrais de plus belles, posant mes jambes sur ses épaules. Sa langue provoqua en moi des tremblements sur tout mon corps. Faisait-il vraiment parti de ce clan de riches que je trouvais affreusement coincés ? « Bordel ! » Ne sachant quoi faire de mes mains, elles glissèrent le long de mon corps, rejoignant les siennes, comprimant mon sein. Mes doigts s’engouffrèrent dans mes cheveux, les empoignant. Je n’y voyais rien et putain, j’avais envie de retirer cette cravate. Que ferait-il si j’avais l’audace de désobéir ? Car c’est l’impression que j’en avais. Ce qu’il cherchait, c’était avoir de l’ascendance sur moi. Mais je m’y soumettais avec délice. Adeptes des jeux en tout genre, celui-ci m’allait parfaitement. Mais pour l’heure, je me tortillais sous ses coups de langue, suppliant qu’il continue. Merde, il n’était même pas encore en moi que je sentais l’orgasme pointer le bout de son nez. Je n’étais clairement pas en manque. J’ouvrais les yeux mais je ne distinguais que quelques formes floutées. Je devais me trouver juste au-dessous d’une lampe, car j’apercevais un soleil de lumière qui ne m’aveuglait pourtant pas. Ou alors était-ce le fruit de ma propre imagination ? J’étais peu habituée à faire la soumise, attendre un geste de la part de mon partenaire. Mon excitation de le toucher encore grimpa en flèche. Mais il était hors de portée. Et mon corps couverts de tremblements n’arriverait pas à se mouvoir comme je le voulais. Je n’avais d’autres choix que de subir – et ô combien ses caresses étaient délicieuses – noyées dans mes gémissements devenus des cris aigus.

tenue + Ils étaient brûlants, tous les deux. Leurs respirations chaudes offraient un vrai délice à leurs oreilles. Tous les deux voulaient plus. Bien plus. Elle l’avoir en lui. Et lui être en elle. Mais Yoan aimait bien trop prendre le temps de découvrir le corps de ses nouveaux amants pour avorter les préliminaires. Leur temps était compté, il le savait, mais s’en foutait royalement. Sa nouvelle proie était bien trop à son goût pour cela. D’autant plus qu’il sentait la frustration de sa cadette quant à sa vue bloquée monter de plus en plus. Et il adorait ça. Il ne comptait pas la laisser aveugle pour tout leur ébat. Non. C’était simplement pour la faire prendre pleinement plaisir dans ses actes, qui ne lui étaient que destinés. A elle. Il était certes dominant, puissant, mais le plaisir de son partenaire avait une part importante dans le sien. Et rien que de sentir Jun se cambrer, se déhancher sous lui le remplissait de satisfaction. D’ailleurs, lorsqu’il commença à jouer sur son entrejambe, les plaintes, bientôt remplacées par des supplications, émises par l’artiste eut un effet d’accélérateur sur son propre désir, sa propre excitation. Elle n’était ni prude, ni pudique. Elle laissait libres ses réactions. Et cela n’en était que davantage exquis. Mais finalement, lorsqu’il la sentit bien assez comblée et enivrée, Yoan s’arrêta. Sa bouche quitta l’entrejambe de sa cadette, lui remonter a sa cuisse, l’embrasser et la mordillant. Délicatement, il la fit rejoindre à nouveau la table. S’ôtant lui-même le boxer, il l’aida à retrouver une position assise. Et enfin, il lui retira cette fameuse cravate, la laissant tomber au sol. Un sourire de satisfaction s’ancra sur son visage. La vision de Jun venait de passer à lui complètement habillé, à un état de nudisme complet, doublé d’une belle érection. Glissant une main dans les cheveux de sa belle, il lui désigna d’un coup de menton son propre sexe, qui n’attendait qu’une chose. « A votre tour de me satisfaire. ». Son pouce redessina les contours des lèvres de la jeune femme, qu’il n’avait d’ailleurs toujours pas goûté. Il ne savait pas si elle faisait partie de ces personnes qui gardaient les baisers pour les personnes dont elles éprouvaient des sentiments. Et puis, n’allons pas le cacher. Yoan possédait sa fierté de mâle. Il dominait, c’était à l’autre de craquer. De quémander. Peut-être lui en ferait-il cadeau, si elle s’avérait être à la hauteur de ses espérances en matière buccale.

Ses lèvres quittait mon entrejambe, juste avant d’atteindre l’orgasme. Je gémissais de frustration. Intérieurement, je balançais toutes les insultes qu’il n’était pas bon de sortir de la bouche d’une fille – mes parents ont tenté de m’inculquer quelques valeurs. Pourquoi faisait-il ça ? Je signifiais ma frustration en plantant mes ongles dans la chair de ses épaules. Même si ses lèvres touchaient avidement ma nuque, je sentais l’orgasme disparaitre peu à peu. Fais chier ! Je me couvrais les yeux tandis qu’il retirait la cravate, soudain aveuglée par la lumière naissante. Je mis quelques secondes avant de réussir à ouvrir les yeux correctement. Et cette vision faillit me rendre aveugle. Il se tenait devant moins, nu, les muscles tendus, son sexe en pleine érection. Gourmande, ma langue caressa ma lèvre inférieure. Je ne me fis pas prier, j’avais faim de lui. A loisir, je pouvais pianoter sur les muscles de son torse – et putain il avait des abdos à se damner – ravie de voir enfin ce que je touchais depuis le début. Même si c’était mon intention de lui faire plaisir, j’agis comme s’il me l’avait ordonné et en brave petit soldat, je m’exécutais. « Vos désirs sont des ordres. » J’avais compris qu’il aimait cette domination, tout son attitude d’homme conquérant en était criant de vérité. Je trouvais ça divertissant de jouer le rôle de la jeune femme soumise. Les yeux dans les siens, je me redressais sur mes pieds, nos corps l’un contre l’autre, son sexe chaud sur mon ventre. Passant ma langue sur son torse, je partais de nouveau en exploration. De jeune exploratrice à la recherche d’un nouveau territoire, j’étais conquérante venue m’établir. L’une de mes mains agrippa ses fesses, l’autre enroula son sexe. J’arrivais au lieu fatidique et malgré toute la hâte que je pouvais éprouver, je freinais mon geste. A genoux devant lui, ma langue suivi le mouvement de ma main, s’attardant sur la tête. Je relevais les yeux, tout sourire de lire le plaisir sur son visage. La bouche entrouverte, son sexe disparu sous mes lèvres. Je connaissais désormais le goût de la moindre parcelle de son corps et m’attardait avec un plaisir non dissimulé sur sa virilité qui gonflait dans ma bouche. Je gémis un peu plus fort, quittant ses yeux. Mes ongles s’enfoncèrent dans sa peau, ma main glissa sur l’intérieur de ses cuisses. Tout en lui m’excitait. Mais je fis exactement comme lui. Sentant que le plaisir touchait son paroxysme, mes lèvres quittèrent son sexe, ma main également. Revenant en face de lui, je le poussais doucement en arrière, là où prit place un canapé immense. Deux doigts sur son épaule, j’exerçais une pression pour lui faire comprendre de s’assoir. C’était plus fort que moi, je quittais peu à peu la position de dominée. Mais la reprendrais avec plaisir quand il répondra à ma requête. Malgré ma nudité apparente, je glissais sur ses genoux. Attrapant ses mains je les dirigeais sur ma poitrine, alors que mon anatomie vint jouer avec la sienne. Cambrée au maximum, le dominant légèrement, je me penchais sur son oreille. Mon souffle fit frissonner son lobe alors que je l’invitais à jouer avec la chair de mes tétons. « Ne me faites pas plus attendre … Je suis toute à vous … »

tenue + Il avait véritablement touché le gros lot en venant à ce vernissage. Lui qui avait pensé perdre une heure voir deux de sa vie, perdu entre de faux connaisseurs et des richousses ne sachant pas quoi faire de leur argent, il se retrouvait à faire un cunni à une sublime jeune femme, qui acceptait volontiers sa domination. Pour combien de temps, il ne le savait pas, mais il comptait bien en profiter jusqu’à la dernière seconde. Cependant, Yoan était un homme vil, aimant jouer des frustrations de ses partenaires. Alors, lorsqu’il la sentit proche de l’orgasme, du paroxysme, il quitta cet endroit si délectable, et la frustration bien visible sur le visage de sa cadette lui arracha un long sourire de satisfaction. Mais il se fit bien vite pardonner, en lui rendant enfin la vue. L’éclairage de la tonnelle était faible, adapté à cet ambiance charnelle, mais il comprenait que Jun eut besoin d’un court instant d’adaptation. Et pour le plus grand plaisir du métisse, elle obéit sagement à son ordre, visiblement tout autant pressée que lui à l’idée de goûter à ce membre fièrement tendu. La laissant se mettre à genoux a sa guise, les mains de Yoan rejoignirent les cheveux de la demoiselle, alors qu’un premier gémissement quitta ses lèvres, lorsque la langue chaude et humide de celle-ci se posa sur son sexe, pour y commencer des gourmandises. Il soutenait son regard dans le sien, grognant quand il fut entièrement dans sa bouche. Cette vision de soumission le rendait fou. Lui caressant les cheveux, le crâne, le créateur finit par fermer les yeux, accompagnant les mouvements de Jun par de légères ondulations de bassin. Elle était douée. Il prenait son pied. Mais elle était aussi joueuse, et vile, tout comme lui. Elle abandonna cette gâterie pour le pousser à s’asseoir sur un canapé. A son tour de faire le gentil garçon.

La demoiselle venant l’enjamber au dessus de ce sofa, les mains de Yoan suivirent le chemin imposé par Jun, et se reposèrent sur sa généreuse poitrine. Ses attentions reprirent, ses doigt s’amusant sur ses mamelons. Il les pinçait par moment, dans l’espoir de lui arracher des couinements. Leurs bas ventre en contact, le mannequin ne se fit pas prier davantage. Ses mains glissèrent alors lentement mais sûrement à ses fesses, bien arrondies et fermes. Parfaites. Il les massa, les agrippa, les écarta même, avant de bien se positionner. Puis, après quelques frottements, il entra en elle. Juste le bout. Serrant les dents, il la laissa descendre le long de son sexe tendu. Et de nouveaux, des injures sortirent de sa bouche, faute de l’étroitesse de la jeune femme. Les yeux fermés. Une fois celle-ci assise complètement sur lui, ses mains prirent place dans le creux du dos de Jun. Elle avait mérité sa récompense. Le temps qu’elle s’habitue à sa présence, il vint capturer ses lèvres. Ou plutôt, les dévorer. Avec sensualité. Tirant quelque peu sur sa lèvre inférieure, pour mettre fin à cette échange, Yoan lui donna subitement, sans crier garde, le premier coup de bassin. Sec, profond. A elle d’avoir les rennes, puisqu’elle en avait prit la position.

Docile à son tour, je sentis qu’il ne le resterait pas longtemps. Je ne le lui demandais pas d’ailleurs. Impatiente de le sentir en moi, je le suppliais désormais, tremblante de désir. Moi qu’on a contraint à organiser ce vernissage, je bénéficiais enfin d’une récompense si durement acquise. Il n’était pas homme avec lequel je pouvais jouer à ma guise. Je gémissais face à lui, les yeux bien fixés sur les siens, alors qu’il jouait avec mon corps. Je me mordis même violemment la lèvre quand il pressa mon téton, m’arrachant un cri entre la douleur et l’extase. Ma vision se brouillait et je dus m’accrocher à ses épaules pour ne pas vaciller sous le plaisir fulgurant qui montait en moi. J’enfonçais mes ongles dans son torse, le marquant au passage. Son sexe entrait en moi et je sentais mon anatomie se liquéfier. J’étais trempée. Tentant de trouver une position confortable, je gesticulais, enfonçant sa virilité un peu plus, me redressant pour le faire glisser. Il était si gonflé qu’il m’arracha un autre cri, entre douleur et plaisir. L’étroitesse de mon sexe épousait le sien et quand il fut complètement entré, ses lèvres capturèrent les miennes. Surprise, j’ouvris les yeux, avant de me laisser aller à son baiser. Mes mains enserrèrent son visage, quelques doigts se perdant dans ses cheveux. Ses lèvres étaient douces, de même que la pression qu’il exerçait sur les miennes. Le premier coup de rein me surprit, je restais encore un peu sonnée par son baiser. Je ne m’étais pas attendue à ce que ses lèvres rencontrent les miennes. Mes hanches s’entrechoquèrent aux siennes, cherchant un rythme, j’accélérais, emprunte d’un désir fou de l’entendre de nouveau parler cette langue que je ne comprenais pas. Ma poitrine se soulevait et s’abaissait. Hésitante, j’observais de nouveau ses lèvres. Etrange comme le mouvement timide de mon visage contrastait avec l’excitation de mon bassin. Mais trop hâtive de retrouver le goût de ses lèvres, j’y déposais un long baiser. Ma langue parti à la recherche de la sienne. Elle dansait avec la sienne comme le bas de mon corps avec le sien. De nouveau, l’orgasme s’immisçait en moi mais je le reteins, ralentissant la cadence. Son sexe gonflait toujours plus, s’enfonçait toujours plus. J’avais envie qu’il me prenne de tellement d’autres façons, mais le temps nous manquait. Je me séparais finalement de ses lèvres, le regardant une fraction de secondes avant de basculer la tête en arrière. Mes cheveux tombaient en cascade sur mon dos et mon corps se secouait au rythme de nos hanches.

tenue + Savait-elle seulement qui il était ? Il en doutait fortement, puisqu’elle n’avait pas encore prononcé son nom. Alors, qui était-il à ses yeux ? Un chaebol comme tant d’autres qui serait venu par obligation ? Un jeune riche qui chercherait à se faire une image aux travers de diverses évènements ? Yoan était à la fois amusé et frustré de cette situation. Car oui. Il était désireux de l’entendre crier son nom, une fois l’orgasme atteint. Mais gardez cet anonymat les plaçait dans un jeu où seul leur plaisir charnel comptait. Au moins, Jun n’était pas de ces filles qui tentaient de se retrouver dans ses draps uniquement pour se la péter ensuite auprès de leurs soit disantes amies. A vrai dire, le métisse ne savait même pas s’ils allaient être amené à se revoir, après cette partie de jambes en l’air. Alors, autant tout mettre en œuvre pour donner le plus de plaisir à l’artiste, et ainsi, avoir l’espoir d’à son tour la marquer.

Suite à son premier coup de reins qui donnait le feu vert à la demoiselle pour se déhancher sur lui, Yoan lâcha un long soupire d’aise lorsque leurs bassins commencèrent une délicieuse valse. Ses mains allant et venant le long des hanches et des cuisses de sa belle, il accepta son baiser, et lia également leurs langues, pour un balais sensuel. Lorsqu’elle se recula quelque peu, rejetant la tête en arrière, il en profita pour revenir à l’assaut de sa généreuse poitrine. Une de ses mains vint prendre possession d’un de ses seins, pour le masser, l’autre tenant fermement une fesse. Le créateur embrassait, léchait, suçotait, mordillait le mamelon rosé qui était libre. Et finalement, il s’arrêta pour sortir d’elle. Il s’éclipsa du sofa, pour venir se placer derrière elle. Il la laissa correctement s’installer, dos à lui, tandis que de sa langue, il longea sa colonne vertébrale. Une petite claque au cul. Un sourire carnassier. Les deux mains sur ces fesses rebondies qui ne demandaient qu’à être croquées, Yoan les massait outrageusement, se penchant en même temps contre Jun pour revenir mordiller son oreille. Il entreprit en même temps de frotter son membre tendu entre ses deux lobes de chaire. Il le lui aurait bien prit. Son cul. Mais chaque chose en son temps. Lentement, pour la faire grogner de frustration, le jeune homme s’immisça de nouveau en elle. Ses mains retournèrent aux hanches de la plus jeune, et il débuta de longs et profonds vas et viens. Il avait la chaire de poule sous cette sensation divine. Il était temps de s’amuser. Tout en conservant cette cadence, il donnait parfois, aléatoirement, des coups bien plus brutaux, plus bestiaux en elle. Pour créer la surprise, et lui faire perdre la tête. Il s’amusa ainsi quelques instants, avant de prendre définitivement un rythme effréné, une de ses mains allant se perdre dans la chevelure de Jun pour lui tirer la tête en arrière. Le son de son bassin claquant contre son fessier était une mélodie si délectable à ses oreilles. De nouveau, des mots, en allemand, furent prononcés par sa voix rauque.