♡ don't look back.

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feat. bae
(( tenue du clodo ))

quelques minutes en compagnie d'une jolie brune et certainement après une flopée de quelques verres, tu avais finalement abandonné alcool et drogue pour quitter la foule de la fête. croisant siwan sur ton passage, c'était avec un léger sourire en coin que tu avais pris la peine de passer près de ce dernier, frôlant ainsi sa main à l'aide de la tienne et cela, volontairement. t'éclipsant et quittant définitivement cette foule, tu ères dans un premier temps dans les couloirs des bâtiments des sajas avant de finalement prendre tes aises dans les dortoirs. après quelques renseignements durant la soirée, tu avais pu obtenir le numéro de chambre de ton ancien amant. forçant la serrure avec une grande finesse, tu pénètres dans la dite chambre et remarque bien assez tôt quel était son lit. trop ordonné, trop rangé pour que ce soit le coin du colocataire. qui était-il même ? fouillant dans les affaires de l'inconnu, tu grimaces à plusieurs reprises avant de balancer les affaires du garçon sur le lit. attrapant une balle de tennis qui était non loin présente, tu viens finalement t'installer sur le lit de siwan, fixant le plafond sans réel intérêt, jonglant avec cette fameuse balle. au fond, t'espérais seulement que l'autre idiot ne finirait pas dans une autre chambre, avec quelqu'un d'autre. abrutis. les jongles cessent et te voilà surpris par morphee. est-ce à cause de l'alcool ? surement.

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La soirée battait de son plein et l’alcool par la même occasion, le jeu du placard était passé vite et l’énervement du jeune sportif également. Il avait préféré faire comme s’il n’avait jamais vu Zayn en train de faire du rentre dedans à cette pouffiasse. Ça aurait pu gâché toute sa soirée, nan, il a préféré boire comme un trou et rire avec ses amis. Pourtant, quand Zayn partit en lui effleurant le bras, il le regarda faire, se demandant où il pouvait bien aller dans la maison des Saja. Il ne comprit pas tout de suite, continuant à rigoler et boire avec ses potes. C’est après une heure qu’il se sentit prêt à aller se coucher. Il monta les escaliers de la maison et marcha tranquillement en direction de sa chambre. Quand il l’ouvrit, il remarqua que Hyesung n’était pas dans son lit mais que quelqu’un était bien présent dans le sien. Fronçant les sourcils, il s’approche à tas-ton et reconnu finalement le visage endormi de son ex-petit-ami. « Tu es même venu hanté mon lit » Il ne pouvait s’empêcher de l’imaginer une nouvelle fois avec cette brune et son sang ne fit qu’un tour, il aurait fait les trois quarts de ça, Zayn l’aura déjà tuer. Il retire son haut et son pantalon d’un coup avant de s’allonger à ses côtés, totalement crevé et sous l’effet de l’alcool. Il poussa légèrement le corps de son ancien amant et le regarde, la tête enfuis dans son oreiller. « Pourquoi tu es là Zayn ? » demanda-t-il curieux. Au fond, il était heureux qu’il soit dans son lit et non dans celui de l’autre inconnue.

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(( tenue du clodo ))

non, tu ne dormais pas, tu ne faisais que somnoler, attendant la venue de ton bien aimé. toujours amoureux de ce jeune fou, tu t'amusais à repenser à ces nuits passées avec lui. à ces moments qui autrefois, faisaient de toi un homme heureux et comblé. bien vite émotif, certainement à cause de l'alcool, tu pousses ton premier soupir, gardant cette fameuse balle de tennis en main. il te manquait, c'était une évidence, pour toi en tout cas. difficile de passer à autre chose et même après tout ce temps, tu restais constamment inquiet à son sujet, parfois jaloux également, et bien trop possessif, mais toujours privé de ce rôle qui te permettais de clamer haut et fort qu'il n'était qu'à toi, seulement à toi. après un certains temps d'attente, tu finis par troquer ta solitude par une présence et un parfum que tu ne connaissais que trop bien. légèrement bousculé, ou poussé par l'autre garçon, tu ouvres finalement tes yeux et plonge ainsi ton regard dans le sien. à en croire ton comportement, y a pas que ton lit que je hante. toujours une douce provocation, mais véridique. tu glisses la balle de tennis sous ses yeux, balle que tu avais pris comme un présent, une forme de réconfort lors de son absence. je crois qu'elle t'appartient. tes yeux ne cessent d'observer, détailler chaque traits de son visage. tu le connais par coeur, tu pourrais presque le redessiner à l'aveugle, mais au diable ce détail, tu ne t'étais jamais lassé de lui, de ses expressions, de cette fossette qui était toujours présente sur sa joue, fossette qui était d'ailleurs ton plus grand point faible. à ton avis, pourquoi je suis là. une question dont la réponse semblait pourtant évidente à tes yeux. les voix étaient calmes, presque toutes deux endormies à la différence de la veille, où elles ne faisaient que s'entrechoquer, s’électriser. cesse de poser des questions idiotes alors que tu en connais déjà la réponse. tu étais là, par amour, par passion, par dépendance, mais surtout par envie.

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Siwan n’aurait jamais imaginé retrouver Zayn dans son lit après tout ce temps, il n’y aurait jamais pensé en effet. Ca le surprenait et c’est sûrement pour ça qu’il lui donna un petit coup pour qu’il se réveille maintenant qu’il était en caleçon dans son lit, un peu trop sous l’effet de l’alcool. Il eut un sourire au coin aux premières paroles de son ex-petit-ami. « Tu as hanté et tu hantes beaucoup de chose chez moi » dit-il avec un sourire au coin. Il cligna plusieurs fois les yeux avant de fixer la balle de tennis qu’il avait en main. Une de ses préférés, elle était usée à force d’être lancé et maltraité mais ça l’aidait tout de même à décompresser. « Tu peux la garder, tu penseras à moi comme ça » Il était sérieux dans ses paroles, ça paraît étrange mais il était bien en train de lui offrir une balle qui lui tenait tant à cœur. Il le fixa quelques secondes, l’observant dans la pénombre. Il l’avait souvent imaginé dans ses rêves, c’était peut-être un rêve au final… Ca semblait pourtant si réel. « J’aimerai pourtant te l’entendre dire Zayn » dit-il d’une petite voix alors qu’il serrait un peu plus l’oreiller dans ses bras. « Dis-moi pourquoi tu es là dans mon lit à cette heure de la nuit alors que tu n’es même pas venu me voir durant cette soirée sauf sept minutes dans un placard. » ça sentait la jalousie mais il voulait surtout savoir ce qui l’a poussé à venir dans sa chambre à lui et pas celle de la brune.

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dans la pénombre, tu ne fais que l'apercevoir, laissant les éclats de lune éclairer de faibles parties de son corps. tes yeux se posent sur ses courbes, quittant ainsi la balle des yeux. difficile pour toi de dire si tu étais toujours dans la position de dire que tout ce qui était présent sous tes yeux, t'appartenait encore, mais chose sûre, rien avait changé. il avait toujours ces traits fins, cette cambrure si bien dessiné où tu avais une soudaine envie de passer tes doigts. tu étais là, mais certainement en mieux, bien plus développé qu'avant. remontant tes yeux pour faire face au sien, tu ranges la dite balle près de toi, glissant ta langue sur tes lèvres pour humecter celles-ci. merci. mais j'ai rien pour toi. ou peut être que si. peut être que répondre à sa question suffirait à lui offrir quelque chose qui, lui aussi, pourrait chérie comme la prunelle de ses yeux. tes paupières soudainement lourdes, certainement à cause du liquide ingurgité plus tôt dans la soirée, tu peines à rester éveillé, mais ce soir, tu ne veux pas dormir. ce soir, tu veux rester éveillé, comme la veille, seulement pour veiller sur lui, l'observer et en tomber plus amoureux que tu ne l'es déjà. je suis là pour la même raison que toi, tu ne me rejette pas ce soir. des sentiments, de l'amour, tout ça qui se mélange, fusionne et donne une douceur que tu avais autrefois. tu sais déjà ce qu'il en est, je n'ai pas à te dire les choses plusieurs fois, qu'est-ce que j'y gagne moi ? tu avais fais l'effort, la veille, de lui avouer tes sentiments. ces sentiments que tu avais autre fois, tu lui as dis qu'ils étaient toujours là, à l'attendre, à quoi bon le lui répéter. tu sais ce que je veux malgré tout ce que tu as pus voir ce soir, mais toi, qu'est-ce que tu veux ? elle était là, la question la plus difficile. lui qui avait passé sa soirée à charmer, boire, loin de toi, sans un signe, que voulait-il réellement ? s'amuser, se venger ? difficile à dire.

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Cette balle était une signification pour le jeune sportif, c’était certain. Il ne l’aurait donné pour rien au monde si ça n’avait pas été Zayn. Cette offrant était une marque d’affection et d’attachement, beaucoup plus forte que n’importe quoi d’autre. Le jeune coréen haussa les épaules quand il lui dit qu’il n’avait rien pour lui, ce n’était pas grave. Il espérait juste entendre ces mots sortirent de sa bouche mais le métisse était têtu, sans aucun doute. Siwan l’avait longtemps rejeté, le haïssant autant qu’il le pouvait pour satisfaire son manque et sa douleur. Ce soir, il l’avait près de lui et il ne souhaitait pas le voir ailleurs. Un sourire s’affiche sur ses lèvres alors qu’il demandait déjà ce qu’il gagnait à répéter ces mots. Il avait raison, le chinois semblait savoir ce qu’il voulait mais ce n’était pas la même chose pour Siwan. Il l’aimait, sans aucun doute, mais ce n’était pas dit qu’il souhaite reprendre une histoire avec lui. Il y avait son sport de haut niveau, puis son père qui le tuerait sûrement à l’idée même d’être homosexuel. Il a pu le caché pendant un an, mais ils étaient au lycée, maintenant c’est le monde des grands, des adultes, c’était autre chose. Un soupire sortit de ses lèvres alors qu’il se rapproche de Zayn pour se blottir dans ses bras, posant sa tête sur le torse de son ancien amant. « Je te l’ai dit, j’ai besoin de temps pour digérer et te faire à nouveau confiance… mais ça n’empêche rien que t’es toujours là Zayn, depuis le début » dit-il en prenant la main libre de Zayn pour la déposer sur son torse nu, au niveau de son cœur.  « Sers-moi fort Zayn, pour que j’oublie cette image de toi souriant à cette brune » dit-il en soupirant alors qu’il fermait déjà les yeux pour profiter de cette chaleur et de cette étreint si tendre.

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le temps semblait s'arrêter. tu frissonnes à sa présence sur ton torse. cette chaleur, il y a longtemps que tu ne l'avais pas ressenti, trop longtemps même. passant ton bras autour de lui, tu plonges ta main dans ses cheveux, débutant des caresses, lentes et délicates. ton autre main devient soudainement prisonnière de siwan, seulement l'espace de quelques secondes. il la dépose sur ta poitrine, non loin de ton coeur. tu souris à ce geste qui ne faisait que te rappeler le tiens, la veille. les mots qu'il crachait, tu t'en fichais, tu connaissais déjà chacun d'entre eux, inutile pour toi d'y refaire attention. tu passes outre et baisse finalement les yeux lorsque sa requête vient chatouiller tes oreilles. tu pourrais simplement dormir, à ses cotés, mais non. au lieu de ça, tu rejettes ta propre étreinte sur sa personne, te glissant finalement sur lui en le fixant longuement. tes gestes sont lents, peut être même trop et certainement, est-ce là à cause de l'alcool, mais ça n'était en rien désagréable. dis-le moi siwan. dis-moi ce que tu ressens réellement. dis-moi ce que tu veux réellement. tes mains glissent sur son torse, remontant lentement, très lentement, avant de se perdre aux creux des siennes. tes doigts venant à se glisser lentement entre les siens, tu t'abaisses, cherchant à frôler ses lèvres longuement, inlassablement. arrête d'avoir peur et dis-moi ce qui doit être dit, sinon je ne crains de ne pas pourquoi rester ici une minute de plus.. ni ici, ni dans sa vie d'ailleurs. tu serres ses mains dans les tiennes, plongeant ton regard dans le siens tout en continuant de frôler ses lèvres. tu ne veux pas céder, pas encore. tu attends d'avoir ces mots, de retrouver ces mots qui autrefois ont fait de toi l'homme le plus tendre de ce bas monde.

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Si Siwan se sentait aussi bien dans les bras de Zayn, c’est sûrement à cause de tout l’amour qu’il pouvait lui porter. Il n’est jamais bon de retourner avec son ex mais le jeune sportif ne pouvait s’empêcher d’y penser constamment. Les yeux fermés, il espérait recevoir toute l’attention possible de son ancien amant. Il voulut soupirer quand l’étreint se termina mais le danseur se retrouva rapidement sur le corps à moitié nu du tennisman. Il ouvre doucement les yeux pour le regarder dans les yeux, se perdant dans ces pupilles noirs. Il avala difficilement sa salive alors qu’il le cligna plusieurs fois des yeux. « Tu sais que je suis amoureux de toi, depuis des années maintenant. » Plus que ça même, depuis qu’il a croisé son regard lors de leur première rencontre. Des frissons parcoururent son corps quand il lui caressa le torse nu, montant sa chaleur corporelle de quelques degrés en plus. Il passa ses bras autour de son dos pour ne pas qu’il s’en aille, il ne pouvait pas partir alors qu’il était venu l’attendre dans son lit et ce n’est pas pour rien, il le sait. « Ne pars pas, reste avec moi » dit-il en avançant son visage du sien. Lorsque leurs lèvres se frôlèrent, il n’attendit pas une seconde de plus avant de s’emparer de ses deux lèvres rosées, laissant toute sa passion et son amour ressortirent. Sa jalousie était toujours là, il l’avait fait passé par ce baiser fougueux qui semblait interminable pour le plus grand plaisir des anciens amants. L’amour rend parfois con, il fallait bien l’avouer mais eux, c’était plus que ça encore.

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un amour étouffé, mais loin d'être oublié. il n'y avait rien de réellement compliqué au milieu de cette relation. seulement quelques secrets, quelques silences trop longtemps soutenus à travers le temps. bien souvent tu avais eu envie de lui dire la vérité, de lui dire ô combien ta mère avait fait de toi un monstre qui ne cherchait qu'à pointer le bout de son nez. tu avais envie de lui dire ô combien tu pouvais l'aimer, à en crever, vendre ton âme au diable pour sauver la sienne. tu aurais aimé lui dire tout ça, mais tu as préféré garder le silence, laissant ce dernier emporter ce semblant de relation qui aurait certainement pu renaître de la meilleure des façons. au lieu de ça, tu as droit à sa propre déclaration qui était plutôt semblable à un aveux bien trop longtemps attendu de ta personne. bien sûr que tu savais qu'il t'aimais, sinon, tu ne serais pas là. tu ne l'aurais pas aidé dans cette rue. tu ne l'aurais jamais raccompagné à ce dortoir lorsqu'il ne pouvait presque pas marcher. rien de tout cela aurait été fait si tu n'avais pas conscience de ses sentiments pour toi. tu penses réellement que j'avais l'intention de partir ? à peu tu eus le temps de prononcer ces mots que tes lèvres viennent à être prisonnière des siennes. un échange fougueux et passionné, tu te perds dans ce baiser qui te fais rapidement perdre la tête, certainement de façon bien plus rapide que l'alcool avait pu le faire lui même. un léger gout acidulé, certainement causé par les liquides qu'avait pu consommer le sportif, tu profites de cet échange pour glisser tes doigts dans ses cheveux. tu t'amusais, jouant avec quelques mèches avant de tirer sur certaines d'entre elles pour parfaire au mieux ce baiser. tu ne voulais pas partir, pas ce soir. trop de fois abandonné derrière toi, tu avais ce besoin de lui montrer ô combien ce soir, tu ne prendrais pas la fuite face à ton amour pour lui, tu avais besoin de lui prouver qu'il n'y a eu que lui dans ta vie, seulement lui.

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Il l’avait dit, il l’avait enfin avoué à voix haute. Zayn le savait déjà, il arrivait à lire en lui comme dans un livre ouvert. C’était parfois frustrant à l’époque quand il voulait lui faire une surprise ou encore quand il faisait semblant de bouder. Il arrivait toujours à tout savoir mais aujourd’hui, il voulait sûrement plus de nouvelle. Siwan penchait la tête doucement, alors qu’il regardait Zayn dans les yeux. Il lui avait demandé de rester avec lui, qu’il ne parte pas alors qu’il le sentait enfin contre lui. Le jeune sportif savait très bien que son meilleur ami allait lui en vouloir, il le mettait toujours en garde. « Tu aurais pu, pour me faire chier » Car bien sûr, le sportif lui aurait courru après sans même réfléchir deux secondes. Il était faible face à Zayn, il l’a toujours été même quand il disait le contraire. Un soupire sortit de ses lèvres quand celles-ci rencontrèrent celle du métisse. Siwan passa une main derrière sa nuque pour l’approcher contre lui, qu’il soit plus près, qu’il puisse le sentir toujours plus. Il était faible, totalement face au baiser que lui offrait Zayn. C’est à bout de souffle qu’ils se séparèrent mais de pas trop quand même. « Que vais-je faire de toi Zayn ? » dit-il en déposant un baiser sur le bout de son nez. Il ferma les yeux doucement avant de laisser une main libre parcourir son dos pour remonter son t-shirt. Signe que c’était clairement de trop sur elle.