Wedding day ▬ Riok

La décoration est très chic.
Le buffet excellent.
La compagnie charmante en générale.
Autant de douces qualités et pourtant, Sun Hee a bien dû mal à se fondre dans l'ivresse ambiante de la réception. Elle lui préférait le silence songeur de ses observations. Pelle mêle, des costumes rouges, des étoiles chatoyantes et des nuées d'oiseaux bleus en guise de jolis chapeaux. Personne ici ne semblait vraiment comprendre ce que le mot demi-mesure pouvait bien signifier. Il régnait en ces lieux comme un dogme, une sorte de règle universelle et indéfinissable qui, pourtant, refusait en réalité d'en accepter d'autres : il était interdit d'interdire. Toutes les excentricités, toutes les folies étaient permises, pourvu que tous recherchent la lumière. Elle pouvait émaner de tout, de tout être, de tout objet, inanimé, doté d'une âme; mais celle que recherchaient vraiment les membres de cette étrange confrérie, c'était celle du ciel. Plus brillante que les autres, plus fortes que toutes, de ces lumières qui vous piquent les yeux quand vous tentez de les fixer, mais que vous êtes incapables de lâcher. Cette fascination qu'elles exercent est propre à celle qui émane des grands hommes. Celle qui, ce soir là, semblait avoir creusée son nid dans les mèches d'ors de Liu Kwon.

Sun Hee.
Elle n'y faisait pas réellement exception, avec sa robe d'un rose tendre et ses hauts talons. La jupe évasée ondulait contre la courbe de ses hanches comme une mer souple et la subtile pression qu'exerce le haut corseté contre son abdomen la convainc qu'il s'agit là d'une énième soirée où elle ne ferait guère honneur au buffet. Ses mèches brunes bouclaient joyeusement jusqu'au creux de son dos, les chutes du Niagara péniblement ornementées de quelques fleurs rosés. Ses tâches de rousseur, ténues comme un fard orangé sur la peau laiteuse, lui donnent des airs de lutin évadé d'une poudrière. Et bien que l'assemblée fut bigarrée, tous ses amusants compères n'avaient qu'une seule idée, qu'une seule envie; leur cœur battait à l'unisson, galvanisé par les mots de la belle qui les observait, qui les toisait même de son beau piédestal de tissu sombre. Cet être tout en nuances et tout en légèreté brillait comme une luciole au plus noir de la nuit, au plus profond de l'abîme, entre le Tartare et les grands fonds, à l'ouest et à l'est, et au nord comme au sud. Sun Hee lui trouve des airs de narcisse féminine, ainsi enrubannée de sa robe de sirène, une créature cotonneuse comme neige pétrit d’orgueil. Au fond, sa soirée aurait pût être splendide. Elle aurait pût être brillante, pleine de promesse. Un ode à la distinction et la classe de la demoiselle Kwon. Mais il ne fallait pas rêver; pas quand votre famille était exclusivement constituée de fortes têtes, pas quand on laissait son jour de gloire ouvert à tous les excès. C'était une évidence, une vérité sous-jacente qui vous hérissait les poils et faisait naître  la chaire de poule sur vos bras. Et pourtant... quand Sun Hee prit place près de Riok il n'y eut aucun signe avant coureur. Il n'y eut aucun qui vint zébré le ciel, aucune tornade qui vient perturbé l'agencement de l'élégante salle d réception. Tout juste le sourire polie que la jeune fille adressa au jeune homme avant de s'en détourner pour attraper la carte des vins. Une soirée de convenance parmi tant d'autre.

▬ Est ce que vous désirez que j'appel un serveur pour passer commande?

Un charmant sourire fleurit sur les lèvres de la brune. Sun Hee et ses  bonnes manières, elle aurait presque put passer pour l'une de ces jeunes filles de bonnes familles.  

Riok se sentait mal. Du moins mal à l’aise.
Hypocrisie.
Il sourit poliment, mais ce n’est que de la façade.
Faux-semblants.

Il n’est pas habitué à ces soirées, et il ne le sera sûrement jamais. La femme de son oncle, une chinoise charmante avait eu la charmante idée d’organiser une soirée avec la grande famille pour l’anniversaire de mariage de leur couple. 6 ans, ce n’était pas beaucoup, mais quand même assez pour se décider à réellement passer le reste de sa vie avec l’autre personne promise. Riok ne regardait pas dans cette réaction. Le mariage pour lui était un poison, mortel et lent qui te faisait mourir à petit feu. Cette idée étrange sur l’union sacrée s’était incrustée dans sa tête alors qu’il n’était qu’un pré-adolescent, quand il avait compris que ses parents s’étaient rencontrés par erreur et que son père n’avait jamais eu l’intention de l’être. Histoire personnelle mais tragique.
Riok sent les regards persistants sur sa personne. Il était le mouton noir du troupeau. Il faisait presque tâche dans cette troupe élégante avec les costumes et les robes si chères que lui-même n’aurait même pas osé imaginer le prix. Et pourtant il était là. Il a longtemps entendu des « Pauvre garçon », « Young Cheol a un grand coeur pour l’avoir éduqué » etc…Il détestait qu’on s’apitoie sur son sort ou sa condition, ça avait toujours été ainsi, mais il n’a pas la possibilité de répliquer. Lui, avec son costume noir simple, sa chemise déboutonnée de deux boutons qui laissait voir un début de tatouage, ainsi que sur son poignet. Il y avait une discorde sur son apparence qui ne marchait pas avec le code familial, quelque chose de « sale » sur cette propreté sans faille. Alors il se fait le plus petit possible. Même s’il n’a pas réellement de mauvaise relation avec les membres de sa famille, il ne se sent pas à sa place.
De sa chaise, il observe l’assemblée, parlant peu ou alors répondait simplement aux questions qu’on lui posait. Et puis, il était assis à côté d’une charmante jeune femme dont il ne pouvait que faire la louange de sa beauté. Elle était du côté de sa tante, mais son coréen était parfait. Cette dernière lui avait posé une question simple, avec un si joli sourire qu’il fut obligé de répondre par un sourire, sincère.

« Oh, oui, merci. »

Riok lui prit gentiment la carte des mains, pour choisir lui-même la bouteille. Il la balaye des yeux quelques secondes avant de lui demander en retour:

« Préférez-vous du vin rouge ? Ou du blanc ? Si vous aimez le vin sucré, je conseille du Coteaux du Layon. »

Riok a quand même été éduqué dans l’optique d’être un Kwon, il en a bavé, mais les résultats sont là. Il est galant, il essaye de plaire à cette femme qui a malheureusement été désignée à son côté pour la soirée. Si ça se trouve, elle allait le trouvait tellement barbant qu’elle partirait.  

Sun Hee.
Voix fluette, tête dressée, elle vous fixe d’un regard incendiaire, semblant demander le monde et ses confins à la fois, et c’est qu’il vous semble l’avoir déjà entraperçu cette drôle de dame, qui aurait pu la rater de toute manière, lorsqu’ouragan tempêtant, mue d’un éternel mouvement, d’un incessant caprice, elle ne cessait de ses sourires, de ses rires. Elle ne prenait jamais aucun plaisir à jouir de ces fêtes de familles, trop hiérarchisé, trop inintéressant. Trop à cheval sur les principes, quand eux n'en avait aucun. Cette masse embourgeoisé l'avait toujours fait rire, ils n'avaient jamais reçu - ni par leurs parents, ni par la grâce de Dieu - une éducation qui faisait d'eux des Hommes difficile à cerner, imposant dans leur calme à toute épreuve. La plupart semblaient sortir d'une simple comédie musicale, employant la grosse voix pour montrer leurs virilité. Alors elle aurait presque put le murmuré, Riok, Riok, amour... Ne sois pas si scolaire, prends du plaisir à côtoyer la haute société. Les faux semblants te mèneront jusqu'à la gloire. Ou te tireront vers le bas.

▬ Je crois que pour l'entrée nous avons un carpaccio de saint jacques, alors un vin blanc sera sans doute plus approprié. Et puis...

Sun Hee sourit tendrement à son voisin de table, lui tendant la carte d'une caresse de l'index. Amour, amour, fais moi connaître l'orgasme culinaire. Quand tu plonges dans son regard sombre, tout y est si indécent, si pervers, malsain même. Cette hystérie qui lui est toute caractéristique. Cette perversion qui dégouline sur ses traits, cette candeur mensongère, cette innocence factice. Tu te demandes combien de pauvres naïfs se sont déjà fait avoir par cette allure angélique.

▬ C'est avec grand plaisir que je vais suivre votre conseil.  

Oh oui quelle entrée en matière pour une soirée de tous les excès.
Elle rit. Son hilarité résonne jusque dans les poitrines.
Et puis elle lève la main, interpellant un des serveurs slalomant entre les tables d'un sourire et d'une oeillade, écoutant d'une oreille distraite le menus du jour et leurs suggestions, même si au fond, elle s'en fichait. Son compagnon de table avait au moins eu le mérite de briser la monotonie de l’événement. Avec ses tatouages et ce léger malaise au bord des paupières, Riok ne jurait pas, il détonnait. Et cette façon de sourire aux dames comme un bon élève. Cette manie de tous les regarder comme s'il peinait à cacher son ennuie, répugnait à être ici, avec eux, entourés d'eux. Riok et tout ce qu'il ne saurait dire mais que son corps chuchotait pour lui. Elle glissa un regard sur les courbes de son visage et eut un léger sourire. En plus de ça, il était plutôt joli garçon, les quelques regards que la demoiselle assit en face d'eux leur jetait en était la preuve suffisante. Après tout, elle aurait put tomber sur bien pire Sun Hee. Sa soirée paraissait soudainement bien riche, pleines de promesses.

Comment rester de marbre face à une beauté pareille ? Riok se pose bien la question. Après tout, cette femme lui faisait presque du rentre dedans à table. Il se contente de sourire et d’hocher la tête.

« Vous verrez, je n’ai pas tort » souffla-t-il en se concentrant sur les allers et venues des serveurs et de leurs assiettes en porcelaine fine, comme le teint impeccable de sa voisine de table qui le mettait dans tout ses états.

Il évite de poser son regard sur ses courbes gracieuses son regard de braise qui va l’aspirer. C'était à la fois merveilleux et effrayant. Les femmes savaient le faire douter de sa propre existence, et il se sentait à la fois vulnérable et dominant face à elles.

Il se contente de rester de marbre. Il était ainsi Riok. Il observe d’ailleurs son oncle à la table centrale avec son épouse, rayonnants tout les deux. Il se demande si un jour il sera le même, avec une personne aussi éblouissante que sa femme. Il hésite, et soupire. Il n’avait pas envie de réfléchir.
Alors que les plats arrivent, la bouteille de vin arrive également et le jeune homme fait un signe au serveur pour dire qu’il s’occupe de madame, sous le regard presque jaloux de ces jeunes femmes à la même table. Il observe la couleur du vin, d’un jaune ambré, la senteur de ce dernier révélait le goût fruité et parfumé du vin qu’il avait choisi pour Sun Hee, vu le nom qui résidait sur la table.
Il se permet d’en verser le fond dans le verre à vin et de lui tendre en la regardant dans les yeux.

« Goûtez. Vous verrez, il est exquis »

Il attend, convaincu que son choix lui plaira. Mais si Riok a de bons goûts en vin, c’est qu’il avait reçu cette étiquette stricte venant de sa famille. Il l’avait assimilée sur le tard, mais ne sortait plus de sa tête. Il était réglé ainsi. Il observe la jeune femme, observe son expression et il doit avouer qu’il avait peur que son choix ne se révèle négatif et qu’ainsi il ne rate sa soirée. Il ne prévoyait pas de la mettre dans son lit, enfin il ne se voyait pas faire ça, mais tout pouvait encore changer au cours de cette soirée intéressante.  

Sans rien ajouter, elle saisit le verre gracieusement servit. Sa voix n'était plus que le carillon d'un rire moqueur. Elle jouait, comme elle le faisait toujours, comme elle le faisait si bien. Elle jouait pour briser cette morne routine, pour côtoyer la vie. Sun Hee jouait avec sincérité. Sincère dans cette fausse honnêteté qui inévitablement, lui collait à la peau. Car les mensonges, c'était la douceur tacite de la chair épousant une autre chaire. C'était les mots d'amours glissés aux coins des lèvres, les gestes passions égrenés aux creux des reins. Les mensonges étaient Riok. Ils étaient cette tendre ritournelle qui la berçait dans ce cocon ardent, entêtant, obsédant. Ils étaient ces effleurements, ces murmures, son toucher. Les mensonges étaient ce feu courant sur son corps. Ils étaient le désir même. Une vaste canicule des sens qui jamais ne s'amoindrissait. Et ils l'happaient toute entière. La faisait prisonnière. Elle en souriait Sun Hee, car elle le savait, qu'il s'y laisserait bien prendre également. Aux mensonges, au désir, à la passion.
Elle le sentait.

▬ Si vous en êtes si certain.

Elle lui insuffle son secret du bout des lèvres, à voix basse, pas plus forte qu'un murmure; pour pas que la tablet ne les espionne, ou tout au contraire, pour que les jeunes femmes qui lorgnaient sur leurs échangent depuis son commencement ressentent l'irrépressible désir de la maudire. Et le joli minois de Sun Hee s'éclairait dans un large sourire. Elle jouait de la patience de son publique. Elle eut un léger murmure en prenant une gorgée du liquide ambré.  

▬ Par ailleurs, je crois qu'il y en a deux qui se battront pour vous réclamer la première danse.  

Sun Hee, elle incline son visage, elle le taquine de son regard qui glisse vers leurs voisines de table et laisse échapper un petit rire étouffé, elle joue avec ses cheveux, les lèvres entrouvertes et le sourire songeur, et ses yeux qui accroche son regard, de ses pupilles sauvages à ses paupières allumeuses. Elle laisse le temps s'étaler, reposant son verre avant de croiser ses bras sous sa poitrine. Dans sa presque innocence. Dans ces jeux incessants.

▬ Mais vous aviez raison, ce vin est délicieux.  

Sun Hee, ou le doux soupire au coin des lèvres lorsqu'on vint déposer le carpaccio de saint jacques devant eux. Madame était pleine de vice comme d'artifice. Mais elle savait également être de bonne compagnie.

Le chaebol sourit en coin à la remarque de sa voisine de table. « Oh…Je ne m’en préoccupe pas vraiment…elles seraient déçues ».
Effectivement, Riok est un piètre danseur, et il ne l’a jamais été. Il était simplement condamné à rester assis sur cette chaise et à écouter, observer, du moins pas avec cette divine créature à ses côtés.
Il observe le menu. Saint Jacques. Il ne fait aucune réflexion et souhaite un bon appétit avant de manger une Saint Jacques et d’écouter la conversation qui allait de bon train à propos de son oncle.
« Young Cheol s’est marié avec Liu il y a six ans, vous croyez qu’ils auront un enfant ? » s’était exclamé une fille dont il ne connaissait pas le nom.
Riok se contente de tourner son verre entre ses doigts, écoutant un peu plus.
« Mh, je ne sais pas, en revanche il a déjà des neveux et nièces. »
« Il est vrai » appuya Riok d’un ton calme. « Mon cousin, Ji Woo est fils unique, il serait amusant qu’on est un ou une cousine »
Son oncle avait à peine la quarantaine, et sa femme était plus jeune que lui, ils étaient beaux ensemble. Mais l’autre femme qui gloussait fit une remarque qui fit changer l’humeur du Kwon.
« Mais Liu est encore capable d’avoir des enfants ? »
Il serre le poing et répond avec une certaine froideur.
« Je ne vous permets pas de parler ainsi de ma tante. »
Il évacue la pression en buvant son verre et détourne son regard vers la table de son oncle qui était radieux. Puis il se retourne vers les deux naïves de la soirée.
« Je vous conseille de surveiller votre bouche »
Riok ne supportait pas qu’on dise du mal de sa famille coréenne qui l’avait accueilli à bras ouverts, sans le juger, et pourtant en l’élevant d’une main de fer. Il n’avait plus faim, et ses diners complètement hors de prix ne le mettaient pas en appétit. Il s’excusa brièvement pour se lever et aller à l’extérieur où il fumerait une cigarette. Riok n’avait jamais été à l’aise dans les soirées mondaines, et il avait une fois de plus prouvé qu’il n’était pas de ce monde parfait, conçu pour des images et des mensonges.  

Madame eut un léger rire en reposant son verre, piquant le fruit de mer du bout de sa fourchette avant de le porter à ses lèvres.

▬ Quel dommage, j'aurai eut grand plaisir à évaluer vos talents de danseur.

Et ce fut soudain comme une cacophonie nouvelle à ses oreilles, une voix nasillardes enrobée de miel qui glissait sous entendus déplacés et commentaires osés dans le calme de leur tablé. Si Sun Hee n'en perdit pas une miette elle ne releva pas la grossièreté de la femme qui leur faisait face. Au fond, ce genre d'intervention ne la surprenait nullement. Le respect allait de paire avec le pouvoir, et si Young Cheol était un homme puissant, ce n'était malheureusement pas le cas de sa cousine qui venait avant tout d'un milieu modeste et d'une famille toute aussi modeste. Famille qui par ailleurs n'avait majoritairement pas été convié à cette célébration. Une tension qui pour une fois arrangeait bien ses affaires. Sun Hee ne désirait nullement croiser ses parents.

▬ Il faut croire que l'argent n'achète pas l'élégance.  

Hypocrisie, haine et faux semblants. Enfant, elle avait rêvé de cet univers. Celui des puissants, des riches, des intouchables. Elle se les était imaginé distingué, emplit de cet hauteur que votre haute naissance vous prodiguerait par un quelconque jeu du destin. Depuis, elle avait eut le temps de réalisé qu'il n'en était rien. La plupart se contentaient d'être des parvenus au mauvais goût certain, d'autres, infiniment plus parasitaires, se révélaient tout aussi insignifiant que le milliers d'insectes qui grouillait sur cette terre. Mais Sun Hee, elle eut un léger sourire en coin. Doux rictus amer qui vint fleurir sur ses lèvres lorsque les mots du jeune hommes se répercutèrent dans l'air. Ca, c'était intéressant. Cette réaction là, avait un rien d'intriguant. Et du coin des yeux elle suivit sa course, pianotant un instant sur la table avant de se lever à son tour, agitant sa main en direction de leur voisins.

▬ Je vais voir comment il se porte.  

Son initiative avait tout d'inconvenant, à n'en pas douter. Mais Sun Hee, elle s'en moquait. Comme elle faisait mine de ne pas entendre les murmures qui enflaient dans son dos alors qu'elle refermait la porte derrière elle. Le pas léger, les bras croisés, elle fit claquer ses hauts talons sur le sol marbré en s'avançant vers lui, inclinant son visage lorsque son regard capta le sien.

▬ Et bien, quel coup d'éclat. 

Merveilleux feu d'artifice qui vint rompre cette ennuyeuse monotonie.