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 Sometimes miracles come in pairs ▬ Twins

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Kudo Shinobu
citoyen du monde
Kudo Shinobu
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vas-y clic tu verras la vierge baby
MessageSujet: Sometimes miracles come in pairs ▬ Twins   Sometimes miracles come in pairs ▬ Twins EmptySam 5 Aoû - 16:06
Sometimes, miracles come in pairs
ft. Twin bro ♥




Je massais mes tempes avec l’impression que la journée s’étirait pour ne plus en finir. Enfermé dans un bureau qui me conférait un certain pouvoir sur des hommes pour la majorité plus âgés. Un statut qui en aurait sans doute fait rêver de nombreux, mais qui ne représentait qu’un fardeau, un boulet que je me trainais à cause d’une santé fragile dissimulée derrière un rythme de vie bien trop lent à mon goût. Le téléphone sonna, me tirant de ma léthargie quotidienne, celle qui me frappait dès que je passais les portes de ce building, cet empire qui attendait certainement plus qu’un héritier déjà las d’une fonction que le patriarche s’évertuait à m’inculquer. Je décrochais le combiné dans un geste lent. « Oui ? » Affalé sur mon bureau, j’écoutais mon interlocuteur me gratifier des dernières instructions concernant la rencontre avec un gros client, ou un fournisseur, pour ce que cela m’intéressait… « J’ai compris, à 15h donc ? Quelle salle ? » Je ne prenais même pas la peine de noter l’heure et le lieu de la réunion, je savais que l’on viendrait me chercher. Mon père ferait ce qu’il faut pour que son successeur attitré soit présent, faire bonne impression et s’assurer de s’attirer les bonnes faveurs des hommes capables de lui faire des courbettes face à une société aussi imposante. Je m’affalais de nouveau sur mon bureau, appuyant mon front contre le verre, essayant d’oublier le lieu où je me trouvais. C’était une longue journée, bien trop longue. Je fermais les yeux, somnolant à cause d’un sommeil irrégulier, ponctué de cauchemars depuis plusieurs mois. Je n’avais rien dit, je ne voulais pas y croire, mais les sensations étaient là, la peur aussi, qui me paralysait en imaginant les pires scénarios alors que je n’avais aucune idée de l’endroit où se trouvait mon frère. Je n’avais aucune idée du temps qui s’écoulait alors que je ressassais encore et encore cette impression, celle qui se dissipait à mesure que le temps passait, mais qui laissait néanmoins une trace indélébile, une plaie toujours ouverte depuis notre dispute. Mon repos fut de courte durée, interrompu par quelques coups à ma porte, signe qu’il était déjà temps pour moi de jouer les héritiers passionnés. Je suivais la secrétaire dans le dédale de couloir, trainant le pas, essayant de retarder l’inévitable alors que mon esprit était encore somnolant. En croisant les portes vitrées des bureaux de haut standing, je croisais mon reflet, celui que je fuyais tant il me rappelait celui dont je n’avais aucune nouvelles. J’y accordais un regard furtif, replaçant une nouvelle fois un costume qui me donnait l’air bien trop sérieux, cette image qui lui ressemblait… mais qui n’était pas lui. Les jumeaux, les vrais ont un lien particulier, une connexion qui s’affranchissait de la distance et des sentiments. Mais je ne parvenais toujours pas à comprendre comment j’avais pu être aveugle depuis mon enfance. Comment avais-je pu le négliger au point de ne pas me rendre compte que lorsque je reprenais des forces, lui était déjà fort. Que lorsque je regagnais ma demeure, lui la fuyait. L’écho de mes pas dans le couloir résonnaient une dernière fois avant que je ne m’enferme dans une salle où courbette et politesses étaient monnaie courante, peu importait l’affection hypocrite, les sourires s’accrocheraient fermement aux lèvres dans un tableau aux allures de pâle copie. Le reste de la réunion ? Je n’y prêtais aucune attention, je me contentais d’opiner du chef quand mon paternel réclamait mon accord, de répondre à un sourire par un autre et de retenir les soupirs qui s’accumulaient dans ma poitrine, la gonflant d’un désintérêt et d’un ennui qui me pesait depuis trop longtemps. J’aurais pu partir. Après tout, j’étais l’héritier tout désigné, personne ne m’avait mis le couteau sous la gorge pour continuer de jouer ce rôle. Mais je préférais la facilité, mes erreurs n’étaient jamais punies et mes réussites chaudement récompensées par un homme qui craignait de voir son fils, une fois de plus, en sursis. La fin de la réunion fut tout aussi désespérante que le reste, des poignées de mains s’échangèrent avant de laisser une promesse sur le bout des lèvres usées d’un discours trop préparé. Je souriais. Une dernière fois, avant de laisser s’échapper la frustration que je retenais. « As-tu sincèrement besoin de moi ? Si ce n’est que pour leur montrer ma nuque je n’y vois aucun intérêt. » Je chargeais mon père d’une pression qu’il n’avait pas conscience de m’imposer. « Il le faut, tu es l’avenir de la société ! Tu dois te montrer présent à ces réunions. » D’un geste de la main, je balayais ses paroles pourtant censées, des mots qui m’enchainaient à une vie imposée J’ignorais ses appels alors que je prenais de nouveau la direction de mon bureau, seul refuge dans cet antre polie et lisse où se déroulait chaque jour un ballet incessant d’hommes et de femmes vêtus de noir et blanc. Appuyant sur mes paupières, je frottais l’excédent de fatigue, celui qui ne se dissipait que lorsque je quittais la tour étincelante qu’était l’Empire Kudo. La fatigue… me faisait-elle avoir des hallucinations ? J’apercevais une nouvelle fois mon reflet dans les miroirs qui parsemaient les  couloirs, une silhouette sombre, accablée par un entretien qui s’était éternisé. J’avançais sans vraiment faire attention à ce qui m’entourait, j’évitais même mes employés, ceux qui chaque jour se battaient pour me faire conserver un semblant d’étiquette et de professionnalisme. « Mr. Kudo, voilà, comme promis, les résultats dont je vous ai parlé il y a quelques minutes. » Plus âgé que moi, et pourtant… il s’évertuait à m’appeler « Monsieur » à chaque fois que nous échangions. « Oui, oui, laissez-les sur mon bureau, je dois prendre l’air j’y jetterais un coup d’œil après. » « Mais… Mr. Je vous ai précisé qu’ils étaient urgents. » Un nouveau soupir. Décidément, je n’étais bon qu’à ça sur le terrain de mon père. J’allais continuer mon chemin, sans même me soucier de ce qu’il me voulait, après tout, cette histoire se règlerait certainement sans moi. Il lui suffit d’une seule remarque pour réussir à capter mon attention. Une réflexion sur ma tenue, la même que ce matin, inchangée depuis plusieurs heures. « Pardon ? » « Oui, je pensais que vous vous étiez déjà changé pour partir. » Mon sang ne fit qu’un tour. Il n’y avait qu’une seule personne avec laquelle il était possible de me confondre. Cette ombre qui était passée devant mes yeux… Sans plus d’explications, je m’empressais de partir à sa recherche, avec cette même question Comment avais-je pu ne pas sentir sa présence ? Néanmoins, il me fallait admettre que mes angoisses s’étaient amenuisées. Elle était là la raison, il était de retour. Je cavalais en sachant exactement qui chercher, mais sans parvenir à le trouver. Etait-il parti ? Que faisait-il ici d’ailleurs ? Comment était-il revenu ? Allait-il bien ? Avait-il quitté l’armée ? Tant de questions qui ne trouveraient des réponses qu’une fois que je croiserais mon reflet. J’ouvrais les portes unes à unes, dérangeant les occupants et déclenchant des regards courroucés, sans même m’excuser je partais à l’assaut d’une nouvelle pièce. Mais rien. Et s’il n’avait été qu’une hallucination de plus ? Je repartais en direction de mon bureau, ignorant les employés qui posaient un regard insistant sur moi. Je poussais la porte de mon repère en même temps que mon cœur eut un raté. Il était là, mon esprit criait de cette absence que j’avais repoussée, hurlant à la douleur d’un cœur à moitié dérobé pour être emporté vers des champs de bataille. « Aki ? » La main accrochée à la poignée de porte, je serrais instinctivement le poing, peinant à croire l’évidence qui me faisait face. Il était là.


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Kudo Akira
citoyen du monde
Kudo Akira
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MessageSujet: Re: Sometimes miracles come in pairs ▬ Twins   Sometimes miracles come in pairs ▬ Twins EmptyVen 1 Sep - 16:07


sometimes miracles come in pairs ▬ Twins
Dans l'ombre et la souffrance, dans le sang et l'aube du désespoir, c'est ton visage que j'ai perçu dans l'obscurité. Celui qui ressemble tant au mien, celui qui paraît être un reflet, celui en lequel je puise une force insoupçonnable. Car, tout ce qui fait que je suis moi, je te le dois. Et si j'ai tenu jusqu'à aujourd'hui, c'est aussi pour te revoir et te parler encore une fois.  


Vêtu en tout et pour tout d'un survêtement de sport, je m'immobilisai devant le large immeuble qui abritait les locaux de l'entreprise familiale. Les vitres luisaient sous le soleil, comme pour auréoler le nom de Kudo qui s'étalait fièrement sur la façade. Fièrement … Enfonçant la casquette sur mes cheveux noirs, je passai la porte battante et pénétrai le vaste hall inondée. Des dizaines de personnes discutaient, téléphones ou cafés à la main, donnant au lieu l'image d'une ruche bourdonnante.  Silencieux, je traversais souplement la foule et me dirigeai naturellement vers les ascenseurs. Un garde du corps m'arrêta néanmoins en cours de route, d'une main plaquée contre mon torse. « Vous comptez aller où sans pass ? » Dans un premier temps, j'avais eu l'idée de venir incognito pour observer dans l'ombre Shinobu et la manière dont il gérait sa propre situation. Mais j'avais pris conscience que je n'étais pas capable de rester en retrait, alors que je m'étais raccroché à l'idée de le retrouver pendant des mois. Prenant une profonde inspiration, je portai la main à ma casquette et la retirai d'un geste souple avant de lever la tête pour fixer le garde du corps dans les yeux. Ces derniers s'écarquillèrent sous l'effet de la surprise et il retira brusquement la main. « Mr Shinobu … veuillez m'excuser, je ne vous avais pas reconnu. » « Ne vous excusez pas, vous faites bien votre travail … Lee Seo Jin. » La fierté noya son regard et il se mit naturellement au garde à vous, en une posture qui me rappelait l'armée et mes propres responsabilités. Je hochais simplement la tête et m'éloignai d'un pas souple. Casquette à la main, j'appuyai sur les boutons appelant l'ascenseur, puis montai dans la cabine dès que les portes s'ouvrirent. Percevant les regards surpris posés sur moi et ma tenue débraillée, je fixai les portes sans mot dire. « Il a prit des couleurs non ? » « Oui, tu crois qu'il est allé faire un UV ? C'est incroyable de ressortir aussi bronzé en si peu de temps. » L'ombre d'un sourire fit tressaillir la commissure de mes lèvres. L'ascenseur s'immobilisa et je sortis sur le palier, sans l'ombre d'une hésitation quand au chemin à suivre. Combien de fois avais-je rejoint mon père dans ses bureaux, pour m'imposer comme pour lui demander des explications sur des sujets divers et variés ? Puis, il m'était arrivé plus d'une fois de m'intéresser à son univers, dans l'espoir vain de me rapprocher d'un homme contre lequel je finissais toujours par m'énerver. « M. Shinobu ! » Je m’immobilisai dans le large couloir et tournai la tête vers le secrétaire qui le remontait à vivre allure. Il jeta un coup d’œil surpris à ma tenue. « Vous n'étiez pas en réunion? » s'exclama t-il surpris avant de se reprendre en toussotant contre sa main. « Nous avons les résultats que vous attendiez et ils sont très urgents. Comme vous le savez ... » Je plissai les yeux et coulai les mains dans mes poches, attentif à la gestuelle de l'homme qui suivait probablement mon frère comme une ombre. A première vue … il semblait tout aussi compétent que loyal. Soufflant sur une des mèches sombres qui collait mon front moite, je le laissai conclure sans le détromper. « Je vous apporte les papiers dans votre bureau. Votre père les attend dans moins d'une heure. » « Toujours aussi impatient. » ironisai-je d'une voix grave. Un nouvel éclat se ficha dans les prunelles de l'homme qui se garda bien de commenter ma remarque. « Vous êtes sur le départ ? » demanda t-il une nouvelle fois en fermant son dossier. « Peut-être. » répondis-je simplement en tournant les talons. Une intersection se dessina quelques minutes plus tard et, contre toute attente, je pris à gauche en direction du bureau de mon père. Une large vitre y donnait, comme pour témoigner d'une transparence qu'il s'évertuait à donner à ses employés. L'épaule adossée contre une porte, sans me soucier des regards des secrétaires et travailleurs qui me fixaient les yeux ronds, j'observais mon père en grande conversation avec un homme qui se présentait de dos. De nouvelles rides témoignaient d'une fatigue encore plus prononcée qu'il y a deux ans. Comme s'il avait sentit ma présence, il m'effleura des yeux. Je me redressai et me détournai sans culpabilité à l'idée d'éviter mon père pour le moment. Tu n'es pas celui que je suis venu voir.Je poussai la porte du bureau de mon frère. Vide. Refermant le panneau dans mon dos, je m'approchai des fenêtres qui donnaient sur une des grandes artères de Séoul. Mon cœur palpitait, victime d'une angoisse d'une profondeur que je ne ressentais que rarement. Mourir m'avait fait moins peur que la perspective d'être jeté par mon jumeau. Je contractai la mâchoire et, poings serrés, attendis. Le sang battait mes veines et mes pensées s'agitaient, imaginant les différents scénarios possibles de nos retrouvailles. La porte s'ouvrit brutalement et je tournai la tête, au moment même où mon frère prononçait les quelques lettres d'un surnom que je n'avais pas entendu depuis des mois. L'émotion me noua la gorge et le soulagement irradia mon regard. « Nobu. » lui répondis-je, sans parvenir à dissimuler les soudes émotions qui battaient mes veines. Soulagement et bonheur se disputaient les traits d'un soldat angoissé, qui éprouvait pour la première fois depuis des semaines la sensation d'être rentré chez lui. Quand à ce que je lisais sur les siens … Sans plus d'hésitation, je traversais la pièce d'un pas félin et le pris dans mes bras. D'une poigne ferme, je le serrai puis le relâchai en dissimulant tout ce que le retrouver déclencher en moi. Je sentais les digues vaciller dangereusement. Celles qui avaient tenu à bout de bras un homme persuadé de mourir. « Tu as changé. Tu t'es épaissit. » en frappant ses épaules larges. « Et tu portes … des costumes. » commentai-je en le regardant de la tête au pied. « Je comprends mieux pourquoi tout le monde me regardait avec des yeux ronds. » Presque impeccable, quoique ayant cette pincée de sauvagerie qui nous était propre, il tranchait avec mon simple survêtement et la sueur qui perlait sur mon front. Je relevai légèrement la tête et, croisant son regard, avouai sans détour. « Tu m'as manqué … Nobu. »
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