shit.. he's back. ft Yoan.

tenue — Une soirée plutôt calme pour Cook ; lui qui a pour habitude de sortir boire un verre ou dix.. Il a décidé de rester cloîtrer dans sa piaule, profitant que son colocataire soit sortit toute la nuit pour pouvoir jouer tranquillement à un jeu vidéo. Ça fait bien longtemps qu'il n'a pas geeké ; entre les sorties pour ses projets, boire jusqu'à ne plus se souvenir et sa création de séquences de jeu vidéo ; il n'a pas eu de temps pour se détendre. Et ce temps, il s'en empare ce soir.

Après une bonne douche fraîche, un boxer et un jogging enfilés, il se permet de fouiller dans ses jeux vidéos. Lequel choisir pour cette nuit ? Aventure ? Fantastique ? Role Player ? .. et pleins d'autres genres qu'il a en sa possession. Trop de choix... Il s'arrête sur « Last of us » ; un jeu auquel il n'a pas arrêté de recommencer. Accro à cette création. Mais une soirée jeu vidéo sans boissons, ni bouffes, ce n'en est pas une. D'un geste de la main, il empoigne son smartphone et compose le numéro d'une pizzeria, commandant une « pizza Bulgogi » et une bouteille de soju. Aha, il ne peut pas s'empêcher d'apprécier cet alcool. Ce liquide qui caresse son œsophage lui donne une sensation de bien être ; un véritable délice pour le jeune Cook.

Il finit par s'asseoir au bord de son pieu, séchant ses cheveux de sa serviette légèrement humide. Et sans attendre plus longtemps, quelqu'un toque à la porte. « vous avez fait vite, putain !» dit-il alors qu'il pense déjà qu'il va se régaler avec cette fameuse pizza. Le porte monnaie en main, habillé simplement de son jogging et ses cheveux en bataille, encore humide, il ouvre sa porte, tombant, non pas sur le livreur mais bel et bien sur lui ; Yoan..

tenue — Ces derniers temps, il était véritablement surchargé de travail. Avec sa nouvelle collection qui pointait le bout de son nez, Yoan alternait entre les nuits blanches faute de créations, les défilés et exhibitions des autres grandes lignes de haute couture, les vernissages d’artistes plus ou moins connus pour se montrer au « public », les réunions pour s’assurer que tout est en ordre, comme il le souhaite. Nous n’allons pas mentir, en tant que véritable bourreau de travail, il ne voit pas les heures défiler, puisqu’il se donne à sa passion. Mais ce soir là, il craquait. Il avait de tout autre chose. De décompresser, à sa façon. Et pour cela, il avait un remède, une solution parfaite, qui portait le délicieux nom de Neah. Un gamin de la Haneul, au sale caractère, mais dont il se plaît à dresser. Tel un chaton sauvage. Oui, exactement. C’était sa vision du jeune homme. Un chaton qui feule et montre les griffes dès qu’on s’approche, mais qui après maintes caresses en réclame davantage. Alors, comme à son habitude, Yoan décida de se rendre à la chambre du cadet, espérant qu’une fois encore, celui-ci serait seul. Et il va s’en dire qu’il remplit un sac de « cadeaux » pour son amant. Cela faisait bien trop longtemps, il se doutait que l’étudiant allait montrer les crocs, alors autant aviser et prendre de quoi le corriger comme il se doit.

Une fois sa belle voiture de marque garée sur le parking de l’université, le métisse prit le chemin du dortoir des Ilgagsu, avec un naturel déconcertant. Qu’on le croise ici ? Celui lui importait guère. A vrai dire, ce n’était pas si rare, puisque son petit ami et sa petite amie étudiaient eux-aussi ici. Chantonnant légèrement, le pas léger, il arriva jusqu’à destination, et toqua. Bingo. Le visage à la fois adorable et sexy de son jeune amant apparut sous ses yeux. Néanmoins, celui-ci semblait décontenancé de sa présence. « Tu n’as pas l’air ravi de me voir. Tu attendais quelqu’un d’autre ? ». Sans attendre sa réponse, Yoan entra dans le logement étudiant, retirant ses chaussures à l’entrée. Il posa son sac sur le canapé, avant de se retourner vers Neah, glissant sa main dans ses cheveux mouillés. « Quel dommage d’avoir déjà prit une douche. Quelques minutes plus tôt et j’aurai pu t’y rejoindre. De toute façon, on y finira bien tous les deux, ce soir. N’est-ce pas ? ». Un fin sourire carnassier étira les lèvres de l’adulte, qui se pencha vers le plus petit pour lui mordiller l’oreille, légèrement, juste assez pour appuyer ses dires.

tenue — Yoan.. Cet homme est devant ta porte, et ton visage se décompose lentement à cette vue. Au revoir jeux vidéos, pizza et compagnie.. Bonjour nuit blanche et douleurs. Pourquoi est-il là ? Il n'a pas assez de travail en ce moment..? Tu veux fuir loin de cette chambre, mais surtout loin de ce sac que tu as remarqué lorsqu'il est entré dans ta piaule. Tu fermes avec nonchalance la porte, te retournant vers ce fameux Yoan. Et sa question posée précédemment te fait geindre un « oui, ma pizza.. » Tu as l'habitude de lui répondre, et même de l'insulter de « sale pervers dégénéré ». Tu as l'impression que ça lui plait, qu'il se délecte de te voir hors de tes gonds. Et ça t'irrite encore plus ; parce qu'il parvient toujours à ses fins. Sa main se faufile dans tes cheveux humides et ses mots te font frémir ; frémir de peur ? de désir ? de désespoir ? d'impatience ? Tu ne sais pas vraiment.. Tu ne connais pas la raison de ses visites ; à part que ce Yoan éprouve un malin plaisir à venir se glisser dans ta chambre quand bon lui semble. Tu es prêt à le repousser ; seulement un couinement s'échappe de tes lippes, laissant apparaître de légères rougeurs sur tes joues suite à ce geste, dit quelconque. Mais c'est une de tes zone sensible ; une zone interdite. Elle peut te faire dérailler, submergé par la luxure. Tes mains repoussent, d'un geste sec, l'homme plus âgé. Et tu te réfugies derrière la chaise, qui fait barrage entre vous, tenant fermement le dossier entre tes doigts. « Rêve. Il n'y aura rien ce soir. J'ai prévu autre chose. » Ton regard se pose dans la pièce, cherchant un tee shirt ou autre pour te couvrir le torse. Malheureusement, ton côté maniaque compulsif te porte préjudice ; aucun vêtement, ni même objet ne traînent. Et merde. « Et ton travail ? Tu ne devais pas préparer ta nouvelle collection ? Alors dégage, Kang. » Sans plus attendre, tu lâches la chaise, rejoignant le canapé pour t'emparer de son sac et le lui lancer, non sans douceur. Cook, un véritable ange.

tenue — Il aimait, adorait même voir cette lueur d’énervement dans les yeux de Neah. Ce gamin avait beau agir comme s’il le détestait, ses tentatives pour le repousser étaient toujours si molles. Si faites à demi-mesure. Car soyons honnêtes : s’il désirait réellement fuir Yoan, et mettre fin à cette relation purement charnelle, il pouvait entreprendre bien d’autres méthodes. Changer de chambre, appeler les flics, ou même tout simplement le forcer a derrière la porte, et ne jamais la franchir. Il faisait son petit rebelle qui voulait se donner des airs de grands, mais au final, n’en avait-il pas tout autant envie, de se retrouver sous ses mains, sous ses lèvres ? « Une pizza ? Elle attendra. Avant elle, tu as tout autre chose à mettre dans ta bouche. ». Le métisse n’avait pas besoin d’en dire davantage. Le cadet allait de suite comprendre de quoi il faisait allusion. D’ailleurs, rien qu’à entendre ce dernier couiner sous l’assaut de ses dents à son oreille procura un frisson de long de l’échine de Yoan. Diantre qu’il adorait entendre cette voix, qui trahissait bien sa non-indifférence. Il se laissa repousser, amusé par ce faux petit jeu que le plus jeune lui montrait. « Tu dis ça à chaque fois. Ne nous fais pas perdre de temps, Neah. ». Il savait que l’étudiant préférait qu’on l’appelle par son nom de famille. Alors, à chaque fois, il appuyait bien, marquait bien par sa voix grave et suave le prénom de son amant. Exprès.

Il le voyait chercher un vêtement, se disant probablement qu’être torse nu ne jouait pas en sa faveur. Ce qui, évidemment, était le cas. Yoan le dévorait du regard, véritablement. Si il s’ennuyait d’ordinaire rapidement du corps de ses amants et amantes, étrangement, celui du garçon lui procurait toujours le même effet. Il était à la fois éphèbe et masculin. Tout comme son visage. Adorable et sexy. Neah était un être remplit de contractions, ce que le créateur trouvait absolument attirant, et délectable. « Je vois que tu retiens ce que je te dis. C’est quasiment terminé, d’où ma venue ici. ». Il gardait ce sourire carnassier sur son visage, tout en récupérant son sac.  « Mh ? Tu es si pressé de voir ce que j’ai apporté que tu me le rends ? J’ai comprit. ». Dommage pour lui, Yoan savait comment retourner les situations à son avantage. Posant le dit sac sur un fauteuil, il l’ouvrit et en sortit un long tissu épais et noir. « Je n’ai pas envie de te faire du mal ce soir. Et je suppose que tu ne le souhaites pas non plus. Alors sois sage. ». Et de nouveau, il s’approcha de lui, d’un pas lent, tel le félin qu’il était. Il ne le lâchait pas du regard, et arriva à se glisser derrière lui. Le dominant de sa hauteur, il glissa le tissu sur les yeux de Neah, sans même lui demander son avis, venant en même temps susurrer à son oreille, chaudement : « Si tu te laisses aller, si tu m’offres ta confiance, alors tu ne prendras que du plaisir. Je te le garantie. ». Et tout en parlant, il finit le nœud derrière la tête de son cadet. Ses mains glissèrent sur les épaules du garçon, puis le long de ses bras, tandis que que ses lèvres effleuraient le creux de son cou. « Comprit ? ».

tenue — « Une pizza ? Elle attendra. Avant elle, tu as tout autre chose à mettre dans ta bouche. ». Et voilà, qu'est ce que tu disais ? Un véritable pervers aux réflexions des plus charmantes.... Et pour que tu lui fasses ce genre de chose, il faudra qu'il te passe sur le corps... quoiqu'il pourrait très bien le faire à l'instant. Sans t'en rendre compte, un couinement s'échappe de tes lèvres, sous la sensation de ses dents sur ton oreille ; l'un de tes points sensible. Tu accours derrière ta chaise de bureau, tenant fermement le dossier pendant que tes yeux parcourent la pièce parfaitement rangée, pour essayer de trouver un tee shirt. Tu grognes qu'il n'aura rien ce soir ; et ses mots « Tu dis ça à chaque fois. Ne nous fais pas perdre de temps, Neah. » poignardent littéralement ta détermination à le repousser. Il a osé utiliser ton prénom ; que tu hais tant entendre dans la bouche des autres. Neah ; le visage de ta mère apparaît devant tes yeux. Pas son visage souriant. Non, son visage couvert de sang, remplis de larmes. Tu crois l'entendre t'appeler. Tu es paralysé. Mais elle n'est pas là, plus de ce monde ; réveille toi, Cook ! Sans plus attendre, ton corps bouges et tu lances le sac vers son propriétaire, lui disant de dégager. Mais rien n'y fait. « Mh ? Tu es si pressé de voir ce que j’ai apporté que tu me le rends ? J’ai comprit. ». Tu es encore étourdis d'avoir entendu ton prénom. Et tu ne sembles pas vraiment entendre ce que peut dire ton interlocuteur. Tu sors peu à peu de ta catatonie lorsque tu entends ses propos ;« Je n’ai pas envie de te faire du mal ce soir. Et je suppose que tu ne le souhaites pas non plus. Alors sois sage. ».. Hein !? Les yeux écarquillés, tu recules instinctivement alors que Yoan s'avance vers toi, un tissus de couleur noir en mains. Tu déglutis. Tu t'attends au pire. Pourquoi ce genre de discours ne te réconforte pas du tout ? Tu ne fuis pas assez vite ; et tu te retrouves avec le foulard épais sur les paupières. « Si tu te laisses aller, si tu m’offres ta confiance, alors tu ne prendras que du plaisir. Je te le garantie. » Sa voix suave chuchote à ton oreille ; et des frissons se frayent un chemin le long de ton échine. Pourquoi n'enlèves tu pas ce foulard ? Pourquoi ne le repousses tu pas ? Pourquoi ressens tu autant de délectation dans ses gestes ? Pourquoi veux tu découvrir ce qu'il va te demander de faire ? Tes doigts se posent sur le tissus pour toucher cette manière plutôt agréable. Et ses mains glissent le long de tes bras, te faisant mordiller légèrement ta lippes inférieure. Puis son souffle s'écrase sur ton épiderme, penchant ta tête vers l'opposée. Une sensation fortement plaisante. Et sans rechigner, un « compris, Yoan. » sort tout bonnement de ta bouche. Tes bras le long de ton corps, tu te retournes lentement vers l'homme plus âgé, le cherchant de tes mains. Tu ne sais pas pourquoi tu agis comme ça .. ou tu le sais mais tu ne veux pas te l'avouer ? Tes doigts se glissent sur sa veste, sentant la fibre de son vêtement entre ceux-ci ; une excellente et douce qualité. La lui retirant, tu la laisses glisser le long de ses grands bras fins avant de la récupérer entre tes mains. Ne voyant absolument rien de ce que tu fais, tu demandes d'une voix peu sereine : « .. Yoan.. o-où dois je la poser ? » On croirait entendre un jeune garçon qui demande à son grand frère ce qu'il doit faire ; Cook ressaisis toi !

tenue — Ce qu’il aimait chez Neah ? Tellement de chose. Sa jeunesse, soin côté farouche, son corps -évidemment- musclé qui contrastait avec son visage aux traits encore juvéniles. Ce gamin avait ce petit quelque chose en plus, qui rendait accro le métisse, et qui l’empêchait de s’en lasser. Car oui, il avait toujours ce même plaisir à redécouvrir la douceur de sa peau, les courbes de son corps, le goût de ses lèvres. Il n’était pas amoureux de lui. Non, Myeon Gi et Han Ji prenaient bien trop de place dans son cœur pour cela. L’étudiant agissait simplement comme une drogue envers Yoan. Il ne pouvait s’en défaire. Et après une trop longue séparation, sa dépendance et son envie n’en étaient que bien trop décuplées. C’est pourquoi il n’avait pas hésité une seule seconde sur la personne à qui rendre visite ce soir là. C’était de Neah, dont il avait envie.

Yoan ne cessait de se délecter des réactions si contradictoires de son cadet. Il grognait, l’ordonnait de quitter sa chambre, clamait qu’ils ne feraient rien ce soir là. Pourtant. Sa peau frissonnait sous ses attentions, des couinements quittaient sa bouche, et il restait là, auprès de lui. Alors, pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? Sortant un foulard noir de son sac, il entreprit de le nouer de façon à priver Neah de sa vue, tout en lui faisait comprendre qu’il serait doux cette fois-ci, ou, plutôt, moins brutal. Etre tendre, lors des ébats sexuels ou même en dehors, n’était pas vraiment dans la nature de l’allemand. Mais il comptait réellement se faire moins sauvage. Pour cette fois. Il voulait le dévorer, lentement, avec gourmandise. Et lui faire plaisir. Lui donner du plaisir. Et lorsqu’il accepta enfin son deal, Yoan ne put retenir un sourire de satisfaction. « C’est ce que je voulais entendre. Good boy. ». Sur ces mots, il lui déposa enfin un baiser dans le cou, avant de le laisser prendre les rennes. C’est ainsi qu’il finit torse nu, s’amusant de la question de Neah. Cet air… timide était craquant. Bien trop craquant. « Je m’en charge. ». Lui prenant sa chemise des mains, il la déposa sur le sofa qui se trouvait près d’eux, avant de ses doigts ne se perdent sur les épaules du plus jeune, pour les laisser glisser le long de son torse, lentement. Trop lentement. « Je me suis toujours posé une question. ». Il se rapprocha de lui, lui faisant glisser son bas de jogging aux chevilles, se penchant pour être de nouveau proche de son oreille. « Comment sont tes autres amants, avec toi ? ». De la curiosité. Peut-être mal placée. Yoan lui saisit alors fermement les fesses, les massant, les caressant, par dessus le boxer, tout en mordillant quelque peu cette oreille à sa merci. « Finis-tu aussi fatigué et rassasié qu’avec moi ? Arrivent-ils à te faire autant jouir ? ». Son égo, sa fierté de mâle alpha voulait savoir. Il finit par s’éloigner de Neah, allant s’asseoir sur le fameux sofa, sans le quitter des yeux.