(18+) making it immor(t)al

Sojra, elle était affreusement à l'aise avec sa bisexualité. Affreusement, oui, parce que pour le pays dans lequel elle venait juste de s'installer, trouver le corps d'une femme, quand on en est une, attirant, est sans aucun doute la pire des choses - puis, elle était gourmande, Sojra, un peu comme Jun, sûrement, puisqu'elle jouait avec beaucoup de femmes, beaucoup d'hommes. Elle adorait ça, le jeu de la séduction - le jeu du "je te veux, tu me veux, mais faisons les ignorants." C'était bon pour le moral - et surtout, bon pour l'excitation. Parce que jouer, ça amusait, ça excitait, même, Sojra, qui laissait son appareil convulser sous ses appuis successifs - elle voulait la toucher. C'était grisant, et ça l'était encore plus d'attendre. Donc, d'abord, elle ne bougeait pas, se contentant de prendre les derniers clichés, avant de se mettre à tous les regarder. Uns à uns, elle imaginait ceux qu'elle allait éditer, supprimer, garder comme trace, potentiellement imprimer. Concentrée, ses yeux se relèvent au bout d'une dizaine de minutes, lorsque Jun lui demandait si elle avait besoin d'autre chose. Oh, pauvre Jun - pauvre Jun, qui va voir Sojra se dépraver en quelques secondes, à peine. La norvégienne pose son appareil, avec douceur, sur sa chaise, alors qu'elle se lève. Féline, elle avant, son haut finissant aux oubliettes - en soutien-gorge, sans gêne, elle avance, pour finir assise à côté de son modèle. Alors, elle se débat avec ce qui lui sert de bas, pour, lassée de sa bataille, commencer à répondre - elle qui voulait laisser planer le suspens. « Bien, présenter un seul model serait un peu maigre, non ? » Hop. C'est son sous-vêtement qui, jusque là, cachait sa poitrine, qui s'en va - elle ose, et, elle prie pour ne pas se faire rembarrer. Dieu qu'elle aurait honte. « Tu es une très bonne artiste et, je suis sûre que peindre sur un corps ne te gênerait pas ? Enfin, ce n'est qu'une proposition. Mais je ne suis pas prête à me retrouver avec une horde de femmes nues dans un studio donc, juste toi, moi, ça devrait aller pour ce projet, non ? »

C’est épuisant de faire la modèle en fait. Je n’aurais pas cru que faire des poses serait si éprouvant. Je regarde sur le tabouret, sur lequel j’étais assise il y a peu de temps. Aucune trace de peinture. Elle est de bonne qualité. Je pose un bras sur mes yeux. Je suis de toutes les couleurs, un dégradé de soleil. La sensation de la peinture sur sa peau est … je ne saurais dire … Ca craque par endroit, sèche à d’autres. Comme un bain de bain, je sens ma peau douce sous la couche de couleur. J’entends des bruits mais Sojra ne répond toujours pas. Je crois sentir quelque chose bouger tout près de moi et puis elle parle. Avant même de dégager mon bras, je devine ses intentions. J’avais la même idée en tête. « On dirait que tes idées sont de plus en plus entreprenantes. » Parce qu’elle se déshabille déjà, se glisse contre moi. Je sens un peu de sa chaleur et tandis que ma tête bascule de son côté, je la regarde retirer son soutien-gorge. Sa poitrine, bien plus nue que la mienne, s’exhibe devant moi. La chair me donne envie de tendre la main mais je ne fais aucun mouvement. Je ne refuse pas. Je ne prends pas. Sans répondre, je me redresse, tend le bras pour me saisir du pinceau et de la tablette de couleur. En me retournant, je passe une jambe au-dessus des siennes. Désormais à califourchon sur elle, Sojra est à ma merci et la voir ainsi m’excite. Mais j’affiche un visage fermé, purement professionnel alors que je mélange deux couleurs et en applique la première couche sur sa nuque. « Tu as raison. Ca donnera plus de poigne à ta photographie. Surtout le mélange de nos deux styles. » Elle avait peint tout mon corps, j’entrepris des éclater des couleurs. Son corps devenait expressif, parfois agressif. Je revenais sur l’espace entre ses seins, changeait de pinceau pour y parsemer des touches plus subtiles. J’écartais un peu plus les jambes, pour descendre encore. Nos intimités se touchaient à travers les tissus. Mes pinceaux ne peignaient pas sa poitrine, volontairement. Je voulais qu’il ressorte, parce que c’était l’aspect le plus érotique de son corps, mais le plus « beau naturellement » comme le devait être son projet. Me penchant soudain véritablement sur mes coups de pinceau, je fis fi de son regard sur moi, réellement concentrée sur ce que je faisais. Mon visage frôla le haut de son corps, pour mieux discerner un détail et le parfum de sa peau effleura mes narines. Mes hanches bougèrent, mouvement presque imperceptible. Puis je déposais palette et pinceaux, mes doigts pianotèrent son corps, pour brouiller les quelques lignes de couleur. En vrai, c’était l’occasion de toucher ce qui m’avait été jusqu’alors inaccessible. J’essuyais mes mains, avant de déboutonner son jean. « Naturelle, on a dit. » Comme pour justifier mon geste. Mais mes yeux se posent sur les siens tandis que je m’attelle à faire glisser son bas. Je les détache enfin, me penche pour récupérer mes armes et applique quelques touches ici et là. Déposant le tout, je me penche au-dessus d’elle, nos seins se touchant. Je soulève d’une main sa tête et de l’autre, retire l’élastique qui retient ses cheveux. « La touche finale. »

La tension sexuelle ou, plus délicieuse des tensions qui soit - Sojra n'allait pas démentir sa dépendance à cette dernière, alors qu'elle sentait le pinceau, guidé par l'artiste, décorer sa peau. La poupée était hypnotisée - ses yeux rivés sur les poils de ce dernier, sur la peinture, les pigments, qui allaient, venaient, se mélangeaient, restaient tels quels - c'était sans aucun doute une danse on ne peut plus passionnante. La norvégienne mordait l'intérieur de sa joue - elle retenait ses petits sursauts excités, son envie d'un contact plus appuyé, la brune l'excitant considérablement. Sa nuque, incroyablement sensible, quémandait plus de caresses encore - sans parler de sa poitrine, contre laquelle l'autre s'attardait. C'était un détail, minime, mais Sojra était littéralement bouche bée. A contrario de Seojun, elle était expressive - et elle ne le cachait pas, non, elle n'en avait pas honte, non, puisqu'elle laissait l'autre lui retirer son jean, non sans ricaner à sa remarque. Naturelle, hein ? Elle voulait jouer. « Naturel veut dire nu, non ? » Sourire en coin. Mais elle perd toute contenance quand elle sent l'autre s'approcher, quand sa poitrine est frôlée, puis compressée, par celle de l'autre - un sursaut envieux, l'asiatique ne ferme pas les yeux, non. Au contraire ; ils filent dans ceux de Seojun, cherchent quelque chose, quoi, elle ne sait pas - jusqu'à ce que la dite Seojun disparaisse contre son oreille. « Seojun. » SA petite voix de femme vrille dans les aigus, cassée par l'envie, alors que ses mains, elles, se posent, doucement, contre le dos de son model du jour. Ainsi, elle en profite, elle appuie sa poitrine, nue, contre celle de l'autre femme, leur visage incroyablement proches l'un de l'autre. Un souffle, son autre main effleure sa taille. « Tu m'as dit que mes idées étaient de plus en plus entreprenantes, non ? » Un coup de hanches, Sojra est incontestablement curieuse de quel goût a Seojun. « Tu n'en as pas, toi, des idées entreprenantes ? »

Ma définition de ce qui pouvait être considérée comme naturelle était très certainement biaisée par ma furieuse envie de découvrir une Sojra qui m’était jusqu’alors inconnue. Mon nom fut murmuré dans un souffle, souffle qui chatouilla mon oreille. Ma tête commençait à bourdonner, se remplissant peu à peu du sentiment de désir. Sojra, c’était cette jeune femme que je prenais pour ces jeunes filles innocentes, presque ignorantes de la dureté de la vie. J’avais vécu majoritairement dehors, j’avais plongé dans la drogue pour plaire à un homme. Mon quotidien était bercé par la musique grunge de mes amants, par des souvenirs flous des drogues que j’enfilais. La douce peau de Sojra déconnait complètement avec le style de vie que je menais. Et pourtant, mes vices n’étaient pas si éloignés de ce qu’elle brûlait de faire.

Mon dos se cambra sous la pression de sa main. Ma poitrine embrassait la sienne avec volupté. Mon string faisait ressortir encore plus mes fesses. Oui, ses idées étaient entreprenantes, comme ses actes. Les miennes pouvaient l’être bien plus. Tournant la tête, je soufflais doucement sur sa joue. Une me vint et j’entrepris de la réaliser. Me redressant, je me penche en arrière pour saisir l’appareil. Quittant son corps, je trifouille l’appareil, avant de le placer à une bonne distance, l’objectif droit sur nous. Le bouton scintillant indiquait qu’il filmait. « Celle-ci va peut-être te plaire. » Retournant sur elle, j’aventurais franchement ma main sur sa poitrine. Mes doigts palpèrent la poitrine dressée, mon pouce caressant son bouton de chair. De mon autre main, je caressais son ventre, faisant craqueler la peinture, l’étirant par endroit. La paume de ma main pressa un peu plus le bas de son ventre. J’accentuais également les caresses de mon pouce sur son téton. Le regard plongea dans le sien, j’observais la moindre réaction. De l’autre main, mes doigts jouèrent avec le dernier morceau de tissu restant. Puis il s’invitèrent un peu plus en profondeur, titillant puis caressant son intimité. De mon pouce, j’ouvris un peu plus ses lèvres, enfonçant un doigt dans son intimité. Mes doigts se perdirent dans la chaleur de son intimité et poussant un long soupir, j’aventurais désormais mes lèvres sur sa nuque. « Ta peau est tellement douce … »

Si Sojra était incroyablement sceptique de la voir bidouiller son appareil, elle n'en était que comblée en remarquant le petit voyant s'allumer - Seojun avait activé la caméra. Parfait. Parfait mais surprenant ; la brune était une aventurière, et Sojra était un monde inconnu. Elle regardait la jolie main de l'autre s'amuser sur sa peau, souligner, caresser, amuser, taquiner sa poitrine, son sein, son bouton de chair - et la Norvégienne avait déjà le rouge aux joues, ses lèvres pincées. Admiratrice face à ce qu'elle faisait, elle ne réagissait pas - si ce n'est en expressions faciales, en regards bouillants et en soupirs envieux. Elle voulait, ouais, elle voulait sentir la coréenne la toucher plus promptement - ce qu'elle ne tardait pas à faire. Puis, aussi, surtout, elle avait une vue on ne peut plus plongeante - on ne peut plus satisfaisante. Le corps de Sojra prenait une chaleur monumentale, son dos se cambrait, sa poitrine quémandait, son ventre tremblait ; elle crevait d'envie d'avoir les mains de Seojun plus bas.

Seojun qui devait définitivement être devin, puisqu'elle les voyait descendre, chuter, ses lèvres contre son cou. Elle sentait ses doigts s'amuser, se mélanger, la toucher, intimement. Ainsi, Sojra laissait ses doigts se coller contre ses propres lèvres, comme pour se faire taire - elle n'est pas bruyante, non, loin de là, mais l'excitation était telle que, si Jun n'avait pas de mal à glisser un doigt en elle, Sojra était tout bonnement.. excitée. Simplement. « Tu n'as pas l'habitude d'une peau de femme ? » Elle souffle, chaudement, et déjà si gourmande qu'elle tire sur son propre sous-vêtement. Aucunement honteuse d'être nue, Sojra ne manque pas d'écarter un minimum ses cuisses, s'offrant, au possible, à l'aure femme. Elle n'est pas non plus totalement docile, encore moins soumise, puisque ses mains rejoignent, d'abord, ses épaules. Puis elles glissent, aventurières, ses paumes enserrant presqu'immédiatement son derrière, galbé à merveille. « Depuis le temps que j'en rêve, Jun. » Tant qu'à faire ; la voix douce de la jolie Sojra balance dans les airs, comme ses hanches, comme ses envies, puisqu'elle bouge son bassin d'elle-même. « Tu peux attester de la douceur de ma peau en son entièreté, Jun. » Invitation, évidente, à plus de caresses - qu'elle lui rendra quand elle sera sûre de la maîtriser.

Je souris, amusée par sa question. Visiblement, elle n’avait pas encore percé le mystère de Fugace, mon tableau fétiche. Tandis que j’accélérais le rythme de mon doigt à l’intérieur de son intimité, un autre doigt caressa la fente, d’un mouvement circulaire, plus doux. Elle se cambrait joliment sous mes caresses, pour mon plus grand plaisir. Je rapprochais mes lèvres des siennes, les frôlant presque. « Hm, pourquoi ? Tu me trouves aussi inexpérimentée ? » Je m’amuse, me moquant un peu. Mes lèvres se posèrent sur le coin des siennes. Sa peau était légèrement sucrée, qu’on aurait dit un bonbon. Mes cheveux glissaient sur mes épaules nues et sa confession m’excita un peu plus. Je mordillais son menton. Ma main s’attaquait toujours sur son sein, pressant le mamelon déjà durci. Quand elle posa ses mains sur mes fesses, je soupirais d’aise dans le creux de son oreille. « Voyons voir si tu es aussi sucrée. » Mes dents jouèrent avec son lobe, ma main libéra son sein, caressant son épaule. Elle gigotait sous les mouvements de mes doigts en elle et je me plaisais à modifier le rythme de mes caresses dans son intimité sensible. Je voulus accentuer les bruits qu’elle faisait alors je laissais ma bouche glisser sur son épaule, mes lèvres pressant sa peau devenue colorée. Heureusement pour moi, la peinture déjà sèche ne se déversait pas sur moi. Je descendais sur son sein et béni que le goût en fut intact, préservé de la peinture. Je sortis un bout de ma langue et entrepris de laper le mamelon avant de gober sa poitrine. Je le suçotais comme un bonbon, le léchait comme la plus délicieuse des glaces. J’enfonçais mes doigts un peu plus en elle. Excitée par ses gémissements, j’en accélérais la cadence, pour la faire crier un peu. Mon autre main s’occupa caressa son ventre, s’attarda sur sa cuisse, glissa à l’arrière. Elle avait retiré sa culotte, je sentais le tissu pendre sur ses cuisses tremblantes.

Sojra était un brasier - elle avait chaud, incroyablement chaud, et tout son corps était enflammé. Son intimité, surtout, qui brûlait sous les caresses effroyablement délicieuses de l'autre femme - elle ne manquait pas de souffler, gémir, se cambrer, pousser son bassin jusqu'à ses doigts dans l'espoir de la sentir plus vivement. Quant à sa peau, elle était dépendant de ses caresses et quelques baisers - et ses oreilles ne demandaient qu'à entendre l'autre parler, encore et encore. « Pas du tout. » Non, Jun, elle était affreusement bonne - elle savait comment caresser Sojra, comment la faire glapir, sursauter, comment la rendre si demandeuse qu'elle en perdait d'ores et déjà l'esprit. Elle la voulait ; elle la voulait tellement, elle voulait sentir Jun s'exciter on ne peut plus, la sentir passionnée - alors ses cuisses continuent de s'écarter, les baisers de la belle la faisant trembler d'envie. La caméra ? Totalement oubliée. Parce que l'autre femme glissait ses jolies pulpes sur son épaule, son cou, et, rapidement, sa poitrine - et elle la goûtait, entièrement, elle la savourait, même. Sojra gémissait, cette fois ; et sa petite voix de femme, son petit accent revenait à la charge, incapable de se contrôler. La poupée était excitée - trop, d'ailleurs, et l'humidité de son intimité en était la preuve. Nullement honteuse, ses jambes bougeaient rapidement, pour qu'elle puisse être enfin totalement nue. Lèvres pincées, elle admirait l'artiste s'occuper à merveille de sa poitrine - une chaleur doucereuse s'en dégageait. Sojra avait déjà les joues tintées de plaisir, le regard lubrique et le plaisir montant.

Mais, Sojra ne restait pas en reste - jamais ; elle se battait dans l'espoir de se redresser, ses bras tremblants incapable de la soutenir. Abandonnant cette mission, elle finissait étalée au sol ; et, dans une tentative d'exciter un peu plus l'autre femme, ses bras grimpaient, ses mains restaient au dessus de sa propre tête et ainsi, elle s'offrait - sa poitrine bien plus galbée dans cette position. Yeux clos, Sojra était déjà au paradis. « Jun, plus. » Petite voix, petit soupir, elle en veut plus - un dextre ne lui suffit pas, non, et elle tente de lui faire comprendre, sa main chutant jusqu'à ses cheveux qui tombaient sur sa peau. Elle masse distraitement son crâne, d'abord, pour tenter de chuter jusqu'à son dernier bout de tissu - chose faite, et dans un élan un pervers, Sojra tirait sur le tissu, stimulant, elle l'espérait, l'intimité de la jeune femme - puisque son sous-vêtement étant, sans aucun doute, en train d'exercer une légère pression contre son petit organe du plaisir. « Touche-moi plus, Jun.. »

Sojra se tortillait sous moi. Je constatais avec un certain plaisir malsain que ses forces la quittaient également. C’était très plaisant à regarder, je dois bien l’avouer. Pour le coup, je prenais un peu plus mon temps, accentuais la pression de mes lèvres sur son sein sensible. La main qui avait glissé sur ses fesses griffait doucement la chair. Sa main qui exerça une pression sur mon string me crispa une fraction de secondes. Je réagis en m’attaquant à son autre sein. Je le mordillais un peu plus franchement, jouant avec son mamelon. Puis je finis par relever les yeux sur elle, quand elle m’invita à la toucher plus. Je quittais donc son intimité et entrepris de caresser l’intérieur de ses cuisses. Cette partie n’était pas peinte. Je m’amusais à créer des frissons sur cette partie, frôlant sa peau, pianotant. Je relevais une nouvelle fois mes yeux. Je gesticulais, reculant légèrement. Je commençais à sentir mes genoux légèrement endoloris. Je pivotais de la tête, pour venir embrasser l’intérieur de sa cuisse, déposant mes lèvres lentement. Effectivement, elle avait un goût sucré. Mes lèvres glissaient presque sur sa peau opale. A nouveau, j’utilisais mes dents, enserrant un bout de peau. Mon visage se retrouva rapidement face à son intimité. De mes mains, je caressais de bas en haut le dessous de ses cuisses. Puis ma bouche s’ouvrit, ma langue continua le travail de mes doigts, précédemment en elle. Je titillais son bouton de chair, tout en la fixant dans les yeux. Son corps se convulsait toujours, pour mon plus grand plaisir. Un sourire se dessina sur mes lèvres.