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 Splatters of blood over my soul.

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Takeo Seto
dogsuli might
Takeo Seto
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MessageSujet: Splatters of blood over my soul.   Splatters of blood over my soul. EmptySam 16 Sep - 16:39


Splatters of blood over my soul.
Feeling the mood?
Son rire est tonitruant, envahissant, obsessionnel, il couvrirait presque le bruit des cris, celui de la musique, des protestations. Bien entendu, il a encore trop bu, debout sur une table, un énième verre d'alcool se balançant au bout de ses doigts agiles, il semble danser au milieu du chaos, pantin désarticulé et possédé. Quiconque ignore de qui il s'agit ne peut s'empêcher de rester bloqué sur cet énergumène complètement hors des normes, alors que ses cheveux glissent devant ses iris voilés d'alcool, il en est envoûtant, ses dents si blanches disparaissant derrière ses pleines lèvres d'un rouge sombre tandis que son corps oscille dangereusement sur la table, comme retenu uniquement par les fils de son marionnettiste, comme si son poids n'influençait rien, comme si ce même poids était inexistant, il est aérien, éthéré, il est hypnotisant. Mais il y a des limites à cet ersatz de spectacle, et l'alcool qui pulse dans les veines du danseur n'aide en rien alors que le pied de la table perd en stabilité, glissant sur le sol poli du club, renversant une paire de verres ainsi qu'une bouteille. Et la chute le sonne, violemment, son corps se heurte à la terrible réalité, froide et dure, et s'il pense un instant à une maladresse de sa part, il croise vite un regard assoiffé de vengeance, affamé de souffrance et de désespoir, et il sait qu'il ne doit cette chute ni au destin ni à un accident. Le poing se heurte une première fois contre son menton, envoyant son crâne se heurter directement contre la table effondrée derrière lui, viennent ensuite ses frangins contre ses côtes et son plexus, lui ôtant la respiration. Le Japonais reste allongé, poupée de chiffon, incapable de rentre le moindre coup, étourdi par sa chute, pataugeant entre les brumes de l'alcool et le brouillard de la douleur, il ne parvient pas à réfléchir, à réagir, à se défendre, et ce n'est que furtivement qu'il aperçoit le tesson de bouteille vriller dangereusement près de lui. Les sirènes des secours qui percent au loin ne sont pour lui rien de plus qu'une berceuse à son inconscience imposée.

« On a appelé, il a dit qu'il arrivait. Le patient devrait avoir repris conscience d'ici là... Quand même, il a eu de la chance, c'est pas passé loin de l'artère. » Son cœur est douloureux, son corps est lourd et pataud, quelle terrible cuite est-il en train de se taper ? Un grognement lui échappe et le médecin se penche vers lui, lui posant des questions en pêle-mêle sur ses sensations et ses impressions, et s'il éprouve quelques difficultés à lui répondre au début, il finit par se redresser, répondant d'une voix un peu rauque, mal assurée. Et finalement, il percute en voulant se lever, sa jambe manquant de le renvoyer directement au tapis. « Aah... Merde... » Il souffle en caressant doucement la peau autour des plaies, des hématomes, taches qui agrémentent la toile froide et claire qu'est sa peau. Le médecin lui annonce alors qu'après avoir trouvé son téléphone, ils ont décidé d'appeler le numéro d'urgence, que monsieur Kang avait répondu et qu'il serait bientôt là. Ses yeux s'écarquillent et il observe le professionnel. « Non.. Il ne d... Il ne peut pas venir. » Mais le médecin rit un peu et lui dit de patienter que son ami lui apporte un pantalon. Il gémit de désespoir, remontant le drap sur ses jambes doucement pour couvrir le désastre, cherchant une échappatoire à cette situation embarrassante, se saisissait même de son portable pour commencer à rédiger un texto pour l'évêque de leur très chère fraternité, avec un peu de chance, il pourrait encore l'empêcher de venir constater les dégâts par lui-même, et s'il aperçoit le résultat désastreux du travail de son agresseur du soir, il fait mine de l'ignorer, car privé de son joli minois, de son corps sexy, il n'était plus grand chose. Si le beau brun mettait les pieds dans l'hôpital, il risquait de passer une mauvaise soirée, car il était clair que l'affection qu'il portait au coréen n'avait rien de réciproque.
featuring. Kang Tae Jun
© gabi le loup
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Choi Sang Rae
Goddamn King
Choi Sang Rae
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MessageSujet: Re: Splatters of blood over my soul.   Splatters of blood over my soul. EmptyMar 19 Sep - 21:57
splatters of blood

featuring. Seto
Mes doigts chatouillent son intimité, mon sourire moqueur réponds à la mimique tordant ses traits. Elle prend déjà son pied et j'ai même pas encore commencé. Ma bouche descend le long de son cou, mes lèvres se perdent sur sa poitrine, et puis mes oreilles sont distraites. Une fois, deux fois, trois fois. Je souffle. Qui que ce soit, il se fait insistant. Je finis par attraper mon téléphone sur ma table de nuit. Numéro inconnu. Je grogne. « Yabuseyo. » Je comprends pas tout, je demande à ce qu'on répète, mes sourcils se froncent. « Seto ? » Je jette un regard à la créature divine qui m'attend sur mon lit. Si y avait bien un truc qui me les brisait, c'était qu'on m'interrompe. Et ça arrivait beaucoup trop souvent à mon goût. Mais puisque le médecin disait qu'il était incapable de rentrer seul et que j'étais la seule personne qu'ils aient pu contacter. Puisque c'était un des gamins. Puisque c'était Seto. J'allais y aller. « J'arrive. » Je raccroche et ma main va se balader sur le corps de la fille. « Je dois m'absenter vingt minutes. Fais comme chez toi. » Je veux pas entrer dans les détails, j'lui fais pas confiance. J'enfile le premier tee-shirt qui me tombe sous la main et j'attrape des fringues pour Seto. Des trucs confortables qu'on m'a demandé. Un pantalon de jogging, un hoodie et puis j'attrape mes clefs et je descends en vitesse. Comme d'habitude, je roule trop vite, et j'atteins rapidement l'hôpital en me recoiffant avant de me présenter à la réception. Troisième porte à droite, dit la meuf des urgences. Alors je la pousse, j'entre dans la chambre, j'adresse un sourire rassurant au médecin, je lui sers la main, il me chuchote quelques mots à l'oreille, je laisse les fringues à une infirmière et on sort ensemble. Ne pas pousser, qu'il se repose, ne pas le laisser trop en faire, le surveiller. Il est plutôt salement amoché d'après ce que le toubib me dit. Je hoche la tête et la fille sort en soutenant mon louveteau blessé. Mon sourire courtois ne quitte pas mes traits tandis que je m'empresse de passer ma main contre la taille de Seto pour libérer l'infirmière. Pourtant, je sens la colère courir le long de mes veines, noircissant mon coeur et mon regard. J'attends, j'attends de sentir l'air frais sur nos visages, d'arriver devant la voiture, de l'aider à y monter. Je claque la porte trop brutalement. Pourtant ma voiture, j'y tiens comme à la prunelle de mes yeux. Je finis par monter à mon tour et laisse mes doigts contre les clefs sans démarrer pendant un moment. Faudrait que j'me calme si je veux pas nous tuer. Mon regard dévie vers son visage tuméfié et je soupire. Mes doigts se posent contre sa joue pour le tourner vers moi. Je le dévore des yeux un moment sans décrocher un mot. J'vais le buter. « Tu m'explique ? » J'vais buter le mec qui a laissé des marques sur son visage. Moi qui croyais avoir fait passer le message, j'me trompais visiblement complètement. Il allait encore falloir que j'rappelle à tout le monde qu'on me manquait pas de respect. Que toucher quelqu'un qui m'entoure, c'est signer son arrêt de mort. Cette journée avait pourtant bien commencé. Le moteur ronronne aussi rageusement que mon coeur et je commence mon inlassable danse entre les voitures, grisé par la vitesse, par les coups de klaxon et les feux grillés. Et puis, les néons blancs du garage finissent par nous éclairer d'une drôle de lumière. « J'ai un truc à finir avant d'te ramener. » Je crache les mots sans le regarder. Il vaut mieux que j'aille baiser la fille plutôt que je laisse ma haine se déverser sur lui.
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