vas-y clic tu verras la vierge baby ✦ LET ME TAKE A SELFIE ✧ : ❖ âge & études : première année d'anthropologie. ❖ métier : en ce moment, il enchaîne caissier et serveur dans un café. ❖ my life be like : je te regarde, et je ne me reconnais pas.
« Mais le démon ne permettra pas qu'il se perde ; Jaehwa se lève, mange la distance, tend le bras en un espoir trop vif ; et il l'attrape. Encore. Emprisonné. Peut-être que c'est lui, finalement, qui gagne ? »
тell мe тнaт yoυ love мe, even ιғ ιт'ѕ ғaĸe
dans le top cinq de sa promotion, élève assidu et, surtout, pauvre - il bosse en dehors des cours et ne s'autorise que très rarement des pauses.
cυz ι don'т ғυcĸιng care
✧ SAY CHEESECAKE ✦ : ❖ messages : 392 ✧ rich bitch like : 40 | Sujet: Re: ☼ ways of hat(lov)e (agapé) Ven 14 Juil - 3:49 | | |
ways of hat(lov)e featuring. agapé D'un coup, d'un seul coup de main, Agapé avait tout effacé, tout chamboulé, tout détruit. D'un seul coup de main, il avait anéanti le moindre espoir que Jaehwa s'était permis d'avoir - il avait ruiné absolument tout, tout ce qu'il s'imaginait. Non pas qu'il s'était imaginé marié avec lui - pas à ce stade. Mais en quelques secondes à peine, il s'était conforté dans cette idée, absurde quand il y repense, qu'Agapé dirait oui - et là, il s'était vu tenter, essayer, risquer la vie de couple, voir ce que ça faisait, de sortir avec un homme, un sportif, un aimé, un adoré, un gentil, un doux, un perturbé et un blessé. Mais le blessé blesse ; et Jaehwa retrouve ses pieds, qu'il affectionne tant depuis quelques jours déjà. Les mots d'Agapé sont un coup féroce ; et à la fin, Jaehwa était déclaré mort, là, dans le coin, dans le vestiaire, immobile. Il ne pensait pas, non, il n'imaginait pas qu'il finirait dans un tel état - il ne se pensait pas si attaché pour si peu. D'habitude, il lui fallait des jours, des semaines, des mois pour éprouver de l'affection, pour s'ouvrir, se confier, se donner. Là, il lui avait fallu trois jours. Trois jours pour se détruire.
Alors c'était à son tour, de viser la porte, de vouloir fuir, partir, s'en aller, et de ne plus apparaître devant Agapé. Il avait honte - honte d'avoir exposé, si facilement, ce qu'il ressentait ; et honte d'avoir été rejeté. Il était juste confus ; et tout ce qu'il avait dit, sous-entendu, fait, n'était que confusion. Pourtant, Jaehwa avait un mal de chien à l'admettre. Ses poings serrés, attachés à son pantalon, l'asiatique renifle, incessamment. Il a envie de résister, de s'entêter, de dire à l'autre que oui, il n'aimait peut-être pas les hommes ; mais qui ne tente rien n'a rien - qui n'essaye pas n'est pas encore guéri. Et oui, oui, l'amour ça blesse, l'amour ça brusque et l'amour ça casse, Jaehwa le savait, il le savait parce qu'à chaque fois qu'il l'aimait, il n'avait que le temps d'espérer. Et à son grand damne, ça se répétait.
Tout, tout ce que venait de dire Agapé, était comme un bruit sourd qui lui grillait les oreilles. Et respirait devenait plus difficile encore que de lever ses yeux sur l'autre - il devait partir, vite, maintenant. Il était déjà trop tard pour bien des choses ; mais il lui restait un brin de courage, d'honneur. Sauf qu'Agapé était là, à quelques centimètres de la porte ; et il n'avait pas envie de passer à côté de lui, de l'effleurer, de sentir cette odeur qu'il sentait, quand le sportif l'embrassait. Rêve rapide mais intense ; Jaehwa était chamboulé. Amorphe, ça doit durer des siècles, pour Agapé. Mais finalement - finalement, après un énième reniflement, après des larmes contrôlées et un honneur perdu, l'asiatique souffle, se détend, lève sa tête, bientôt ses yeux, puis son regard. Il rencontre celui d'Agapé, refuse d'y lire quelque chose, et il ouvre ses lèvres - sauf qu'aucun son ne sort. « oublie.. oublie ce que je viens de dire. ne- n'en parle à personne, je... » Tout son visage se métamorphosait en une grimace douloureuse - merde, depuis quand le rejet faisait-il si mal ? C'était ça, ce que les autres ressentaient, quand lui les regardait, grand, haut, et leur disait qu'ils étaient trop minables pour lui - c'était ça, ce que tout le monde avait toujours ressenti avec lui ? Ca le rendait fou, Jae, et ça le rendait fou pour un rien - parce que ça n'avait pas raison d'être. « félicitations pour ta victoire. t'as gagné mon jeu stupide. » Et ce sont les derniers mots, derniers sons qu'il lui adresse, avant de sortir de ce maudit vestiaire, en quête d'une sortie, d'une vraie, quelle qu'elle soit.
- Spoiler:
BON, moi aussi j'me suis grave lâchée oennoens. Si tu veux continuer, je te laisse rebondir ; sinon, si tu veux un autre rp, mp ( ) , sinon, tu peux entendre mon coeur se briser d'ici.
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