art vibes - nam woo

art vibes

feat. nam woo (kawaiinekoj)

couleurs vives puis fades, couleurs éparpillées sur les toiles parfois crevées, trouées, sculptures étranges aux images changeantes. la lèvre pincée, haku dans son élément qui bavasse pour combler les vides, les creux, répondre aux questions posées par celui qu'il a tenu à embarquer dans sa virée aux nouvelles expositions. le sourire, le sourire toujours présent, le sourire toujours là pour servir une cause muette - apaiser un coeur trop lourd. prendre sur ses épaules. prendre à sa place. faire disparaître les bleus-jaunes sur ses bras, déplier sur son visage un rictus loin de l'effroi. nam woo qui suit sans broncher, nam woo curieux à l'âme aussi bleue que violette, aussi noire que grise. palette indicible qu'il peine à mettre sur papier, haku qui tente tant bien que mal de s'immiscer - faire parler, agir pour le bien d'un être micro-société qui se laisse bouffer. lui qui ne connaît pas, lui qui ne sait pas les mille histoires contées. alors il imagine les possibilités, il se demande si une chute a été commise ou si sa maladresse est telle qu'il pourrait se tuer en loupant la marche d'un escalier - moyennant un rire jaune qui a comme utilité de seulement le dépiter. l'inquiétude, sans doute, ce coeur qui se serre en percevant que ça ne disparaît pas définitivement - des tatouages, nam woo qui fait du body-art au nom d'un mouvement qu'il ne connaît pas.
l'inspiration, l'expiration, une fois dehors, la soirée qui s'annonce presque paisible alors qu'il cherche deux cafés à emporter - de quoi réchauffer ce qui ne se laisse plus avoir par des mains justement tendues. nam woo poupée de chine.
- tiens. je t'avoue que je sais pas trop quoi penser de cette expo'... l'contemporain me perd un peu des fois. rire sincère qui vient faire vrombir sa gorge au même titre que sa mine réjouie - haku qui partage, haku qui se sent débarrassé d'au moins dix années, de retour durant ses années étudiantes zappées. c'était le crash-test. épaules qui se haussent. malheureusement c'est tombé sur toi. toujours un plaisir de lui proposer, de lui soumettre la folle idée d'explorer des dédales encore inconnus d'artistes réputés - ou non. haku dans sa vaine tentative, d'extirper l'autre de sa fatalité - aux poings acérés.