Il est devenue elle et putain, elle est belle. {Lee Omeya & Hirano Hayate}

C’était lors de tes nombreux voyages en Corée que, vous vous êtes rencontrées. Elle était il, il n’était pas comme les autres, il avait cette façon de te comprendre, de te supporter et de te soutenir que tu n’as jamais su retrouver. Finalement Il est devenu elle, mais tu n’as jamais revu Omeya lorsqu'elle sait enfin sentit elle-même. Toi elle t’a connu ronde avec des cheveux assez longs. Vous vous parliez par SMS, vous échangiez vos idées, vos envies, vos coups de gueule et vos peines.  Le changement avait était fait petit à petit et même si physiquement l’une et l’autre ne se voyaient plus réellement, vous n’en restiez pas moins proches.Tu ne sais pas encore, tu ne te doutes pas qu’elle est dans l’établissement où tu viens d’arriver, tu lui as même pas dit que tu étais venue t’installer ici. Oui, tu oublies souvent les choses importantes, tu as l’impression de lui avoir tout dit, comme si c’était une évidence, mais Hayate ? Tu fumes trop, ton cerveau a grillé. Aujourd’hui tu t’es introduites dans les établissements pour filles, chez les Yeowang les princesses de cet établissement, le genre qui organise des fêtes ROSE. Complètement rose. Qu-es que tu fous là . Comme la plupart du temps, tu viens chercher à faire des conneries, parce que au fond tu aimes bien ça. Tu regardes les noms sur les portes, puis...  « Lee Omeya ». Tu bloques sur cette porte, sur ce nom. C’est elle . Peut-être. Il n’y a qu’un moyen pour le savoir.

Tu entres, tes cheveux courts et noirs tombes sur ton visage, ta dégaine de petit mec, ton assurance. Tu viens de rentrer par effraction dans une chambre qui n’ait pas la tienne, elle n’est de toute évidence pas là, tu fais sonner son portable et referme la porte, puis tu entends la porte s’ouvrir, tu te caches dans un coin de la chambre, derrière l’un des lits de la chambre. Si jamais ce n’est pas elle ça risque de mal finir, si c’est elle... SURPRISE. Tu éteins ton portable sur lequel tu viens de l’appeler et t’attend. Elle s’assoit sur le lit sous lequel tu viens de te faufiler. Un bout de sa couette traîne contre le sol, tu l’attrapes, tu le tires pour qu’elle se rende compte qu’elle n’est pas seule. En la connaissant tu te doutes qu’elle risque de s’énerver lorsqu’elle se rendra compte que quelqu’un est caché sous son lit. Alors que tu tires la couette d’un côté et que par cette occasion tu attires son attention d’un côté du lit tu sors de l’autre. Tu la regardes, tu ne sais pas si c’est elle, pas de dos, pas avec ces formes que tu ne lui connais pas. Ton débardeur blanc, ton jean tâché de trace d’herbe, tu te penches vers elle, tu souffles sur son oreille, tu l’obliges à se retourner, à te faire face, tu la provoques sans encore être sur de ce que tu vas trouver. Tu veux savoir si c’est elle, alors... Tu touches son épaule, tu sais qu’elle déteste ça.  

- Omeya ?

Elle se retourne, son geste te semble indéfiniment long. C’est elle. Tu ouvres grand les yeux et te recules pour éviter le coup qui risque de venir à ton touché. Tu te pinces, parce que tu n’es pas sûr que se soit réelle, tu consommes trop de conneries pour démêler le vrai du faux.  

Le dortoir des roses c'était comme la cerise sur un gâteau pour Omeya. Elle pouvait enfin frimer et montrer aux autres ce que c'était de briller. Pas le temps pour les plaisanteries elle était là dans un but précis, prendre la relève en tant voulut, elle voulait prendre la suite de leurs évêque, elle avait un tas de projet pour la sororité elle voulait changer le monde, du moins avoir un monde bien à elle. Bientôt elle serait parmi les étoiles et elle n'hésiterait pas à écraser les plus faibles, c'était sa revanche. Elle était bien placé pour comprendre ce que les faibles enduraient autrefois elle était faible mais cette faiblesse l'avait fait avancé maintenant elle ne prenait plus de pincette. Elle était comme décoincée, comme si elle avait toujours vécu comme ça, comme ci elle était née Omeya, parce qu'elle était Omeya. Elle prenait un malin plaisir à être désagréable, elle ne supportait pas les autres, elle aimait la différence. Parce que les gens différents pouvaient la comprendre.

Elle avait décidé de rester tranquille au dortoir, elle devait ce préparer psychologiquement à son bizutage, elle n'avait pas vraiment envie de le faire mais en même temps c'était un rite de passage et il n'était pas non plus vraiment horrible y avait pire dans la vie. Elle était partie dans la salle commune pour faire sa fouine et surtout pour ce mêler avec les autres roses, elle aimait les scoops et elle savait que certaines roses en avaient plein à raconter. Mais à sa plus grande surprise la salle commune était vide, elles devaient toutes être en cours ou en vadrouilles dans le campus. La seule qui était présente c'était Khinoah mais elle semblait bien trop occupée dans la cuisine à ce bourrer encore une fois la gueule avec du vin de messe.. Quelle horreur, heureusement pour elle Omeya avait la classe et elle n'aimait que le luxe après tout il fallait bien qu'elle profite un peu des sous que sa mère lui envoyait en douce.

Elle remontait alors à l'étage préférant s'enfermer dans sa chambre, elle allait certainement ce concentrer sur un nouveau modèle de robe à confectionner. Omeya était une fille étrange, elle pouvait être la meilleure amie de tout le monde comme être la pire des pestes, tout dépendait de son humeur. Elle avait très peu de vrais amis, ils ce comptaient sur le bout des doigts. Une personne en particulier était vraiment précieuse c'était une belle japonaise qui était comme Omeya, elle était sans doute née elle aussi dans le mauvais corps. Elle voulait être lui, Omeya était lui voulant être elle. Contrairement à Hayate, Omeya avait franchit le pas, elle avait fait de la chirurgie pour avoir ce corps qu'elle voulait réellement et depuis elles ne c'étaient plus revu, elles continuaient de ce parler via sms ou sur internet mais depuis elles ne c'étaient pas revu. Omeya devait tout à Haya, elle était un soutien, un remède contre la déprime.

Elle était alors dans sa chambre, soupirant jetant sa veste ce posant sur le rebords de son lit avant de finalement ce diriger vers la coiffeuse décidant alors de ce remettre un peu de rouge à lèvres, elle avait une mauvaise mine. Pendant qu'elle s'appliquait à la tâche elle remarqua grâce au miroir que la couverture de son lit tombait d'un côté de son lit, maniaque elle ce redressait pour aller corriger tout ça, hors de question que sa chambre soit en désordre. Elle ne remarquait même pas la présence de son amie et de sa farce, c'est seulement quand elle sentit alors le contact de sa main sur son épaule qu'elle sursautait ce retournant. Elle plissait fortement les yeux ayant serrer son point. Quand elle ce retournait elle était en face d'une personne méconnaissable, mais cette voix, cette voix elle s'en souvenait. Hayate... Elle aussi avait vraiment changé, elle était plus mince, plus confiante et surtout elle avait enfin trouver son identité, elle était masculine et il faut dire pas du tout désagréable à regarder. Omeya ce mordillait les lèvres avant de laisser sa main atterrir sur l'épaule de son amie, la frappant sans vraiment y mettre de la force. Pour lui rendre sa blague, Omeya ce reculait en croisant les bras. " T'es qui ? Pourquoi t'es dans ma chambre ? " Avec un regard méprisant.

Elle ce tenait devant elle aussi droite qu'un piquet. Observant la réaction de son amie. Bien sûr qu'elle l'avait reconnue mais elle voulait la taquiner et la punir d'être rentrée dans sa chambre sans son autorisation. Elle ce radoucissait en souriant de façon chaleureuse. " C'est comme ça que tu viens me rendre visite Haya ? Comment ça ce fait que tu es ici ? Et surtout comment tu m'as retrouvé ? " Elle était heureuse vraiment heureuse de voir son amie devant elle. " Viens par là, tu veux boire un truc ? " Elle avait un mini frigo dans sa chambre, ça lui évitait de descendre tout le temps quand elle avait la flemme.