Les folles aventures des frangins Lee
featuring lee sibling
presque à poil ☾ putin, j’ai encore un bout de pâquerette bio coincée dans le cul, sérieux, va falloir que Mama se calme avec ses délires chelous. depuis quand se foutre des pâquerettes dans le cul c’est bon pour le karma ? je revois la tête de Dax, qui venait juste de reprendre une raille de coke avec le bro et moi, mort de rire et impuissant face à sa cinglée de femme. je l’aime mais je l’a comprendrais jamais. sérieux.
bref, peu après avoir accomplit notre devoir familiale du mois, lenny avait eu la bonne idée de chopper un billet pour Croisière Vacances. j’en peux plus, j’suis tellement excitée depuis notre arrivée que j’ai déjà vidé la moitié du bar, debout dessus depuis une bonne partie de la nuit, à danser en bikini sous le regard médusé d’un petit vieux plein de parkinson. faut dire, y a pas beaucoup de jeunes sur ce fichu titanic de mes couilles.
voilà, le lendemain, après avoir glissé du speed dans pas mal de verres au hasard, je me foutais une bonne conscience en sirotant mon jus de carotte dans la piscine, juste après avoir écrasé un obèse grâce à Lenny. ça va, on lui a fait sa journée au mec, c’est pas tous les jours qu’un cul aussi parfait lui tombe sur le crâne. en attendant il avait dû la sentir, la pâquerette, son nez enfoncé dans mon cul.
bref, soirée numéro deux, je suis tellement arrachée que j’entame une pole-danse sur l’un des mats du bateau. ou peut-être que c’est un marin ? je suis plus trop sûre tout à coup. mon esprit est aussi embrumé que celui de lenny qui venait de rouler une pelle à une vieille bique dans la journée. seigneur j’ai la gerbe. rip gigi.
hop, je sais pas trop comment mais avec lenny on a eu l’idée de rejouer une scène de Raiponce, la coke et le gin en plus. je suis d’ailleurs tellement pleine de farine que j’me loupe en sautant sur le canoë et me crame les cheveux sur un lampion. «
ETEINS ÇAAA PUTIIIIN » je suis en panique monique, alors ce con m’éclabousse en éteignant les lampions qu’on avait volé sur le bateau de croisière. le canoë tangue, encore et encore, j’sens la boulette arriver gros comme une crotte de nez pleine de c. «
Lennyyyy…blurp….. » je coule comme un cailloux en string puis bat des jambes et des bras pour retrouver la surface. putin. il est là, c’est bon, on est en un seul morceau. je vois même plus le bateau putin, je crois qu’on est allé trop loin, on a même plus de canoë, comment on va faire ? « DES HOMMES A LA MER ! DES HOMMES A LA MER ! » qu’il gueule ce con. alors je lâche un «
TA GUEUUULE! » avant de me prendre une vague dans la face, ruinant définitivement mon brushing au champagne.
Lenny montre une île là-bas alors j’le suis docilement, nageant sur le dos en crachant de l’eau, imitant la baleine la plus sexy du pacifique. j’sais pas trop comment mais on fini par atteindre la plage baignée dans l’obscurité. j’suis essoufflée comme une meuf en surpoids après un concours de pizza aux peperonis. «
bordel de merde ! on est où là ? » je roule sur la plage en me prenant un coquillage dans le téton, puis me rend compte que j’ai caché un sachet de taz’ dans le rembourrage de mon maillot. je le sort et me met à les faire sécher sur une pierre. «
c’est la fin lenny, la fin, on est perdus ptin. » je me balance à droite et à gauche en chantonnant une chanson de Janice Joplin, le tout en pleurant sous l’effet excitant de la coke. je suis sacrément mal dans ma peau. alors je prends un taz. je m’étrangle presque avec en courant puis je me prend un cocotier et tombe sur le cul.
un truc me dérange, alors je plonge ma main dans ma culotte et en ressort un briquet, autrefois oublié sur cette plage. «
c’est un signe. » alors je crame des feuilles de bananier pour nous faire un feu de camp. je suis pleine de spasmes et la nuit semble subitement colorée. ma mâchoire grince, je crois que j’ai abusé ce soir.