| | Can you fall asleep with a panic switch ? (aeden) | |
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vas-y clic tu verras la vierge baby | Sujet: Can you fall asleep with a panic switch ? (aeden) Lun 14 Aoû - 14:57 | | |
can you fall asleep with a panic switch ? featuring. Kang AedenJe passe la main dans mes cheveux trempés en me regardant dans les immenses miroirs m'entourant. Je me suis encore trop entraîné. J'angoisse tellement en pensant à la rentrée, en pensant que je vais devoir faire mes preuves devant les autres élèves, en pensant que je vais devoir montrer à tous que je danse, en m'imaginant déjà leurs moqueries et leurs insultes. Malgré tout, je sais que je dois le faire, j'ai pas le choix. C'est pour ça que je suis venu à la fac, pour changer, pour me surpasser, pour faire mieux. Même si ça fait peur, même si ça fait palpiter mon organe vital un peu trop souvent, même si je risque beaucoup, tout en fait. Je me dis qu'au fond, c'est plus rien que tout puisque je n'ai rien du tout. Je finis par jeter une grimace à mon reflet avant de ramasser mon sac de sport et de m'éclipser discrètement. Personne ne sait que je viens ici le soir, quand tout le monde est parti dormir et je n'ai pas envie qu'on me surprenne, qu'on me demande de m'expliquer ou quoi que ce soit. Alors je longe les couloirs comme une ombre, les yeux ne quittant pas le sol, en priant pour qu'on me laisse rentrer chez moi tranquillement. Il n'y a plus aucun bruit, à deux heures du matin, seul le silence répond à l'écho de mes pas légers. Le silence et puis ce bruit qui me fige soudainement. Un son étouffé n'allant pas sans rappeler les antiques béliers enfonçant les portes des châteaux. Je reprends rapidement mes pas en silence. Ne t'en occupe pas. Le problème, c'est que j'allais clairement dans la direction du bruit, plus je marche et plus le son est fort. Je commence à prendre peur, m'imaginant toute sortes d'horreurs plus idiotes les unes que les autres allant de la torture à deux étudiants en plein ébats. Je rougis à cette pensée. C'que je détesterais voir ça, les déranger. Je tire un peu sur mon tee-shirt, gêné avant de continuer. Encore un peu. Juste quelques pas. Je me retrouve vite devant la porte de la bibliothèque qui tremble sous les assauts du fameux bélier ou du démon enfermé là. Typiquement la scène d'horreur que personne ne voudrait vivre, on ne sait pas ce qui est à l'intérieur mais l'instinct nous pousse droit dans le piège parce que "peut-être que quelqu'un est coincé là". Je secoue négativement la tête. Hors-de-ques-tion. Je fais un pas de plus et finis par entendre un souffle agacé. Définitivement humain. Je grimace et me retourne pour fixer la porte avec angoisse, me tripotant les mains sans savoir quoi faire. Je dois pas me mêler des affaires des autres, je le sais très bien, ça me retombe toujours dessus. Est-ce que je pouvais laisser quelqu'un passer la nuit dans la bibliothèque à cause de mon égoïsme ? Tout ça parce que j'avais peur qu'il me frappe ou ne croit que c'était moi qui l'avait enfermé là ? Je pris quelques secondes pour me rappeler que je n'étais pas Dieu, que je n'avais aucun droit, surtout pas celui d'ignorer des gens dans le besoin pour mon propre plaisir. Je sursaute à chaque coup contre la porte. Peut-être qu'elle finira par casser. Je m'avance vers la porte et en ouvre timidement le loquet. Un garçon s'étale violemment par terre, à mes pieds et j'ouvre la bouche de surprise. Cette fois, je suis mal. « Pardon, je... » Je quoi ? Je voulais juste l'aider ? Je pensais sincèrement que lui dire ça allait passer ? Je m'empresse de l'aider à se relever et m'incline très très bas devant lui, serrant nerveusement la sangle de mon sac entre mes doigts fins. « Pardon, je suis désolé. » |
| | | vas-y clic tu verras la vierge baby ✦ LET ME TAKE A SELFIE ✧ : ❖ my life be like : ☆ Loving without fear. Hesitancy and farewell.
Living as who I am. ☆
Judoka ; he will kick ur ass ; 20 yo ; half japanese ; always drawing/reading something ; aspiring novelist ; ultra shy ; a weird cinnamon roll ; kinda cute but mostly awkward ; main interests : books & Sunah ; way too complicated & emotional ; never angry → always in bad mood ; hate his smile ; funny without trying ; clusmy ; have a thing for noona.
⊹ . ✫ * ⊹ *. * ⋆ + ˚ ✧ . ·
Sunah ⊱ « Wittgenstein once wrote that when the eye sees something beautiful, the hand wants to draw it. I wish I could draw you. »
En regardant derrière moi, je le savais déjà; que sous le monde scintillant devant mes yeux reposait ma déception, que tout cela n’était qu’un rêve destiné à s’emporter avec le vent. ☆
I turned away, eluded, closed my eyes. I was scared,
scared of not being loved for who I am.
❖ messages : 115 ✧ rich bitch like : 20 | Sujet: Re: Can you fall asleep with a panic switch ? (aeden) Dim 20 Aoû - 18:04 | | |
can you fall asleep with a panic switch ? featuring. Hye SungIl ne sait plus quelle heure il est, tard probablement. Depuis trop longtemps enfermé entre les quatre murs de son havre de paix, il a perdu la notion du temps. il jette un coup d’oeil par la fenêtre mal éclairée pour s’y repérer et constater que le ciel est noir, voile obscur déployé aux quelques astres éparpillés. « Ah, il faudrait que je rentre » se dirait l’homme conscient.
Sa vue est brouillée par la fatigue et l’obscurité naissante, mais ce soir, lui, il préférait davantage observer les constellations dorées et les charmes nocturnes de la lune plutôt que d’affronter le retour et les remarques, la présence des camarades de sa fraternité. Loup solitaire, toujours si peu habitué au monde, il préfère de loin la compagnie de livres poussiéreux et la mélodie du vent chahutant plutôt que les éclats de rires et les embrassades chaleureuses; il est étrange cet enfant. A oublier son lit pour s’endormir entre deux chapitres et s’éveiller en pleine nuit tombée au sein de la bibliothèque de l’université. Et désormais qu’il souhaite s’échapper, il réaliste que le verrou de la porte avait été tourné. Ah piégé, ah enfermé. Il jure silencieusement, et cherche un moyen de s’échapper. (parce que étrangement, la solitude le convenait, l’isolement aussi, mais savoir qu’on lui l’avait dépossédé de sa liberté l'angoisse fortement). Alors après avoir forcé plusieurs fois la poignée, il décide de se jeter contre la porte, une fois, deux fois, quinze fois. Et ça ne bouge toujours pas. Par contre à la seizième, elle s’ouvre miraculeusement, mais pas grâce à lui et sa force de sportif demeuré, c’était plutôt grâce à la malice et la chance qu’un garçon pouvait passer ici à cette heure-là.
Et à peine réalise d’être sa délivrance qu’il s’écrase contre le sol, l’épaule déjà fatiguée contre le carrelage gelé, il couine, gémit presque sous la douleur de la chute mais il ne s’en plaint pas si cela était le prix de la liberté. « désolé pour quoi ? » qu’il s’écriait. La surprise le gagnant, sa voix résonnait à travers le couloir, froide et pourtant pleine de sentiments, de reconnaissance qu’il exprimait timidement de son sourire aux lèvres, de gêne, par sa main portée au dos de sa propre nuque. « je te remercie d’être passé par ici, tu n’as pas à t’excuser. c’est moi qui suis désolé. » Enfant sauvage disait-on, pourtant parfois Aeden ne savait plus qui il était vraiment. S’il était un prince de neige aux charmes de glaces ou s’il après tout ce n’était qu’un simple humain. Doté de sentiments et d’émotion, de chaleur entre ses bras et ses mots. Parce ce soir il était plus doux qu’il ne devait l’être, et il ne se mentait pas à lui-même ou à l’autre; qu’il n’y avait rien de plus honnête que ses paroles. Il n’y avait que du vrai, jamais de faux; et ça donnait parfois des paroles brutales, parfois douces. Mais il disait toujours ce qu’il pensait le garçon, et son sourire ne mentait jamais. Il était reconnaissant. « Aeden et toi? Je te paie à boire pour te remercier »
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