figure my heart out tonight + soo ri ( -18, nsfw )

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tenue+« eh, soo ri. » Tu venais tout juste de régulariser ta respiration, ton cœur, battait un peu normalement, mais tu le sentais encore s’emballer encore de temps en temps, surtout quand il t’appelait de la sorte. T’inspirais longuement sans pour autant répondre. Tu sentais qu’au ton de sa voix, quelque chose n’allait pas. T’avais peur qu’il te dise regretter ce que vous veniez de faire. Tu le regrettais aussi un peu, parce que demain matin ça serait bizarre… Mais tu ne voulais pas y penser, là, maintenant. Alors que vous veniez, de prendre votre pied. Et c’est là, que tu l’entendis parler. Il parlait tellement. C’était sûrement la première fois que tu l’entendais parler autant. Cette fois, ton cœur se mis à ralentir. L’annonce qu’il te faisait était surprenante, choquante, et ça te fit même frissonner. Tu avais chaud, mais maintenant tu avais froid. Comme si une vague de froid s’était emparé de tout ton corps. C’était difficile… Tu n’avais jamais demandé pourquoi il avait tué ce mec. Parce que ça ne te regardait pas et que tu ne voulais pas te rendre encore plus complice que ça… Mais maintenant que tu étais au courant, t’avais l’impression d’être son second. Dans le fond, tu pouvais le comprendre. Le gars avait tué sa sœur… Tu comprenais mieux pourquoi il était autant déchu. Il avait perdu sa sœur, il avait buté un gars… Il s’était perdu lui-même, il fallait le remettre sur le droit chemin. Et ça, ce n’est pas facile. Tu ne savais pas trop comment faire. Pourquoi ? Ben parce que t’as jamais tué personne… Sans un mot, alors qu’il venait de finir de parler, tu posais lentement ta main dans ses cheveux pour le caresser. Au final, tu l’encerclais doucement de tes bras pour le bercer tendrement. Des mots de réconforts ? T’en avais pas. T’étais nulle pour ce genre de chose. Mais ne dit-on pas que les gestes parfois réconfortent bien plus que les paroles ? Tu le serrais fortement contre toi, tout en le berçant. Ta main passa doucement sur sa joue, que tu caressais du bout de tes doigts. « T’as le droit de pleurer tu sais. » Tu chuchotais comme pour ne pas le braquer. Ta voix était elle aussi cassée par l’émotion. « Tu as besoin d’évacuer tout ça, tu ne peux pas rester comme ça. Pleure. » Tu soupirais avant de le serrer un peu plus.

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tenue+ L’ambiance avait pris un tournant à 360°. Genre réellement. De sexuelle c’était passé à confession intime. On dit que le sexe rapproche, t’avais l’impression, d’en faire les frais. Il était là, contre toi, triste, mal en point, il se confessait. Il en avait besoin. Il avait besoin d’en parler, et plus tu entendais son histoire, plus tu comprenais. Ce qu’il avait vécu était horrible et si tu avais eu une sœur ou un frère, mort, de la même façon que sa sœur à lui. T’aurais été dans le même cas. T’aurais éclaté la tronche de ce gars. Tu l’aurais donné à manger à des cochons, pour plus qu’il y ait de trace. La justice n’était pas des plus satisfaisantes. Tout pour les riches, rien pour les pauvres. Tu pouvais l’entendre pleurer, tu l’incitais à pleurer, il avait besoin d’évacuer tout ça… Sur ta peau, tu sentais ses larmes couler, parfois, elles te chatouillaient, parce que la sensation était bizarre. Tu frissonnais en le serrant contre toi, en caressant ses cheveux. T’essayais, tant bien que mal, de le consoler. Ce n’était pas ton fort. « elle me manque, putain. j'veux qu'on me la ramène. ramenez-la moi ! » Ta mâchoire se contractait, parce que de l’entendre pleurer, et crier ça, ça te rendait faible. Tes yeux devaient humides, les larmes coulaient seules sur tes joues. Te voilà en train de pleurer, silencieusement. Tu le serrais de plus en plus contre toi avant de le laisser se vider de tout son soûl. Reniflant longuement tu tournais le regard vers le canapé, à côté de vous. Tendant le bras, tu te déboitais presque l’épaule pour attraper l’espèce de gros plaid sur celui-ci. Il ne sentait pas la rose, on voyait que Bok Sun l’utilisait depuis X temps. Le tirant tu le fis venir sur lui avant de te redresser et le faire tourner sur le sol. Inversant les positions, tu regardais son visage marqué par les pleure. Posant tes mains sur ses joues tu les essuyais avant de te pencher et l’embrasser doucement. Tes mains s’agrippaient au plaid pour le faire venir sur toi. Comme une espèce de saucisson, vous étiez dans ce petit cocon. Ton visage s’enfouissant dans son cou, tu l’embrassais lentement avant de venir vers son oreille. « Je te promet de ne rien dire. Je garderai tout ça pour moi… » Tu finis par tendre tes jambes, t’allongeant sur lui, en mêlant vos jambes. Le noir s’était installaient grâce au plaid, un peu de lumière filtrée mais pas tant que ça. « Je vais t’aider à surmonter tout ça… Ne reste pas seul comme ça. Je suis là maintenant. » Tête posée sur sa clavicule, tu fermais les yeux en frissonnant contre son corps. T’allais l’aider. Tu ferais de ton mieux.

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