i'm your worst nightmare and your wildest dream

tenue • « c'est pas tes affaire ce que je broute, de toute façon. On est deux au moins, comme tu restes cloîtré à l'appart. » On est deux quoi ? Tu ne comprenais pas trop sa phrase pour le coup ? Quoi ? Tu broutais toi aussi ? Ah bon ? « Je vais pas m’arrêter de vivre parce que je suis chez toi. Si j’ai envie d’aller manger de la saucisse, j’irai. Tu vas quand même pas m’empêcher de baiser putain. » Manquait plus que ça tient. T’es pas accro au cul, mais t’as quand même des envies. Et puis, t’as quand même Agapé. Ok, ce con est devenu gay. Mais ce n’est pas ta faute, si ton cœur, en pince pour lui. Et puis y’a Cook aussi. Roh. T’as bien envie de faire des galipettes rien que d’y penser. Soupirant, tu chassais l’idée de ta tête, parce que franchement, ce n’était pas trop le moment de penser à ça. Et puis de toute façon, en voyant sa gueule de con, ta libido venait de descendre à moins mille là. Finissant les courses, tu poussais le charriot dans le magasin, avant d’aller à la caisse. Bien évidemment tout était pour ta gueule. T’en profitais pour dire bonjour au caissier. La politesse c’est la base et puis, c’est pas en disant bonjour que le gars va voir que t’es emprisonnée par un malade mentale là. Tu voyais bien qu’il était énervé. T’en avais rien à foutre de toute façon. Courses finie, vous rentriez tranquillement. Même si l’autre continuait de tirer une gueule de déterré là. Soupirant, tu posais les sacs dans le salon en lui disant de ranger. T’étais bien trop fatiguée pour le faire. Filant dans ta chambre tu t’allongeais dessus, avant de l’entendre arriver. « je t'avais dit de fermer ta gueule ? non ? » Tournant vaguement le visage, tu le vis monter sur le lit pour te surplomber. Poignets enfermés dans ses mains tu le fixais. Il était énervé. T’en avais rien à foutre. Il serrait tes poignets, de façon, à te faire mal. Ta mâchoire était contractée sur le coup. « Je lui ai dit bonjour par politesse, arrête de faire ton gamin, t’as quel âge ? » Demandais-tu en bougeant les bras. Bien. Tu vas te faire déchanter toi. Souriant fortement, tu lui fis un petit clin d’œil avant de lever d’un coup sec ta jambe pour lui assener un coup de genou. Puis un second. Il n’allait quand même pas t’avoir comme ça. Et puis sans attendre, tu bougeais tout ton corps, comme tu pouvais pour pouvoir le faire sortir de sur toi. De quel droit, il osait se mettre sur toi ainsi ? Il n’avait pas le droit ! « Dégage de sur moi espèce de pervers ! »

tenue x tu retiens un soupir quand elle parle de baiser. si c'est ça qui lui manquait en étant dehors, elle perdait clairement son temps à traîner dans ton appartement. t'avais pas que commis un crime de chair et de sang de base, t'avais aussi tué la libido d'une fille. tu méritais la prison, sérieusement. tu lui réponds même pas parce que t'es fatigué de devoir te battre avec elle toute les trente secondes. c'est dingue à quel point vous étiez incapables de baisser les armes, de vous avouer vaincu et de laisser l'autre voir vos faiblesses respectives. tu te demande si c'est un problème de fierté mal-placé, ou si t'entretiens trop de haine envers elle en tant que personne. c'est pas comme si tu la connaissais, après tout, tout ce que tu savais d'elle, c'était son nom et le fait qu'elle sache ce que t'avais fait. tu lui avais jamais demandé ce qu'elle faisait dans la vie avant de se retrouver collé de force à toi, si ses parents avaient été bons avec elle ou si elle avait des amis à qui elle tenait. un jour, tu sais que tu t'en voudras d'avoir agi de la sorte. tu sais que tu ne fais qu'empirer le guêpier dans lequel tu te trouve en te comportant comme tu te comporte maintenant, mais t'es tellement paumé que tu sais pas quoi faire d'autre. c'est pas comme si tu pouvais aller pleurer chez papa et maman. la dernière fois que tu avais vu ta mère, c'était à l'enterrement de ta sœur, quand elle t'avait traité de monstre et t'avais accusé d'avoir tué ta sœur. ton père lui, il te regardait même pas ce jour-là, comme si t'étais le honte de la famille. ce qui devait certainement être le cas. t'avais des amis d'enfance, mais tu les avais tous perdus de vue en grandissant. sans ta sœur, tu t'étais retrouvé seul au monde. enfin. seul avec soo ri. c'était pas le paradis sur terre. à peine rentré, elle réussit à nouveau à te faire craquer, ta colère inondant le reste de ton corps comme une hémorragie aussi soudaine qu’inattendue. ni une ni deux, tu la rattrape dans sa chambre, et tu te retrouve à la plaquer contre le matelas avec toute la force de ton corps, tes mains sur ses poignets et tes jambes pressant contre les siennes. « t'aime bien me provoquer, hein ? tu veux vraiment me voir péter un câble et faire quelque chose comme ce que j'ai fait avant ? tu t'en rappelle dis voir, tu voudrais finir comme ça aussi ? » en la regardant d'aussi près, elle fait refroidir ta colère. même si elle se débat comme une petite folle pour te faire virer du lit, qu'elle t'assène des coups de genoux à répétition dans l'estomac, parvenant ainsi à te faire rouler sur le coté du lit, tu sens ta fureur disparaître aussi vite qu'elle est venue. et tu sais même pas pourquoi, même quand tu tiens encore un de ses poignets dans ta main mais que tu bouge plus vers elle, que tu reste juste sur le lit en massant ton ventre endolori de ta main libre. peut-être parce que tu viens de te rappeler que t'es dans la chambre de ta sœur, que ça vient de te frapper comme une brique dans la gueule ce que t'es en train de faire. « tu fais chier. » tu la lâche pour de bon, essayant d'éviter de regarder là ou t'avais laissé la marque de tes doigts sur sa peau. ça rendait vraiment mal, même toi tu t'en rends compte. si tu la laissais sortir avec des bleus sur les bras comme ça, nul doute qu'on l'aurait déjà arrêtée pour lui demander si tout se passe bien, si elle avait besoin d'aide. ça te fait repenser à tout-à-l'heure, quand vous étiez dehors, et à la façon qu'elle a eu de t'écouter malgré la possibilité de s'enfuir, de se tirer loin de toi. est-ce que tes menaces marchaient vraiment sur elle ? la curiosité te pousse à rouvrir la bouche pour poser la question. « tout-à-l'heure, t'aurais pu dire quelque chose à quelqu'un quand même. ça t'aurais pris trois secondes de me balancer. pourquoi tu l'a pas fait ? » tu sens déjà qu'elle va te répondre quelque chose de sarcastique et tu regrette aussitôt d'avoir été curieux.

tenue • « t'aime bien me provoquer, hein ? tu veux vraiment me voir péter un câble et faire quelque chose comme ce que j'ai fait avant ? tu t'en rappelle dis voir, tu voudrais finir comme ça aussi ? » Un sourire narquois se logeait sur ton visage. S’il le croyait, qu’il en soit ainsi, tu t’en fichais toi de ton côté. Mais tu ne comptais pas être le bon petit toutou, qui allait obéir et remuer la queue à tous ces désirs. C’était hors de question. Tu n’étais pas ce genre de personne. « Tu ne le feras pas ! » Tu le lui disais sèchement avant de le repousser, comme tu le pouvais. Tu savais qu’il ne le ferait pas. Son regard quand tu l’as croisé pour la première fois… N’était pas un regard de fou ou de tueur sanguinaire non. C’était de la peur. De l’hésitation… Un tueur, un vrai, il t’aurait tué direct. Rip ta pauvre vie. « tu fais chier. » Grimaçant en sentant la douleur sur tes poignets, tu les regardais rapidement. Marqué des traces de ses doigts, tu pinçais tes lèvres alors que tu t’allongeais sur le côté. Soupirant fortement, tu laissais tes poignets contre le drap frais, histoire d’enlever cette chaleur qui te submergeait. Ce n’est pas possible ça franchement… « tout-à-l'heure, t'aurais pu dire quelque chose à quelqu'un quand même. ça t'aurais pris trois secondes de me balancer. pourquoi tu l'a pas fait ? » Tournant vaguement le regard vers lui tu te mis à rire doucement avant de te lever. « Parce que t’en vaut pas la peine sale moche. » Lui passant à côté tu filais prendre dans les sacs de quoi faire le petit déjeuner. Tu laissais le reste à sa charge pour qu’il le range. Rapidement de quoi faire une soupe avec quelques accompagnements, tu posais sa part sur la table avant d’embarquer la tienne sur un plateau miteux qui se trouvait dans la cuisine. Le regardant tu soupirais longuement. « Je me fiche de savoir pourquoi t’as tué ce mec. Ce ne sont pas mes affaires. Mais franchement, regarde-toi dans un miroir. Si tu veux aller de l’avant alors bouge ton cul. Ton avenir c’est toi qui le détiens, ce n’est pas Dieu ou qui sais-je encore de surnaturel là. » Sur ses paroles, tu quittais la pièce pour aller manger dans ta chambre.