drug's collect ft maru.

tenue + accessoire — Il est tôt ; et les rayons du soleil passant à travers les rideaux attisent tes paupières closes. Les yeux grands ouverts après les avoir frotter, tu observes les lieux qui ne te sont pas inconnu. Tu as encore squatté le lit de Maru. Seulement, personne à tes côtés. Tu te redresses de ce lit qui t'appelle, où sa délicieuse odeur règne ; celle qui t'apaise. Et tu regardes si Maru ne t'aurait pas laisser de mot ; aucun. Tu sembles déçu. Attrapant tes vêtements pour t'habiller en deux temps trois mouvements, tu te demandes où ton amant est passé, ce qu'il peut bien faire à cette heure aussi matinale. Et si.. ton ami était à court ? Sans demander la permission, tu commences à fouiller dans les tiroirs, les placards, dans le moindre petits endroits où Maru pourrait les cacher. Bingo. Elles sont là, dans une boîte. Tu ne peux pas t'empêcher de les regarder avec dégoût ; comme si elle allait comprendre ton désir de les voir disparaître. Et si tu les jetais ? Non, Maru serait furieux. Tu ne veux pas. Pas lui. Tu décides de prendre tout le contenu de cette boîte, les mettant dans tes poches ; avant de la ranger à sa place, entièrement vide. Tu ne laisses pas de mot. Tu fuis presque sa chambre, de peur de tomber sur lui. Tu veux qu'il arrête, qu'il stoppe ces drogues. N'est ce pas égoïste de ta part, toi, qui a une addiction pour la boisson ? Tu t'en fous de mettre ta santé en jeu. Mais pas la sienne. Pourquoi ? Pourquoi agis-tu comme ça qu'avec lui ? Pourquoi essaies tu de le protéger de toutes nuisances ? Tu ne sembles pas le savoir.. Tu gagnes rapidement ta piaule, et constate qu'Andreas n'est pas encore rentré. Tu soupires de soulagement et tu te déchausses ; avant de chercher une planque pour toute cette merde en cachet et autre. Cachette trouvée, tu t'affales sur le canapé, satisfait de ton geste ; qui se qualifie être du vol.

Quelques heures plus tard ; la tête plongée sur ta tablette graphique, tu dessines tranquillement un paysage pour ta création de jeu vidéo. Seulement tu entends toquer à la porte. Tu tournes ton regard vers celle-ci, te demandant qui ça peut bien être. Tu grognes contre l'invité surprise et ouvres brusquement la porte, un air agacé sur ton visage ; qui disparaît bien vite contre un large sourire, lorsque tu vois que c'est Maru.

tenue —Il ouvre les yeux. Le gauche d’abord, le droit ensuite. Toc idiot mais finement ancré dans ses habitudes, tellement qu’il ne saurait dire depuis quand il l’a. Heureusement qu’il se réveille souvent en premier. Sa tête est confortablement posée sur le torse de Neah, la respiration douce du jeune homme l’a bercé durant tout son sommeil. Un sommeil des plus réparateurs, parce que son amant l’a fatigué. C’est souvent ainsi entre eux. Neah et Maru, c’est quelque chose de nouveau pour l’étudiant en médecine. Indéfinissable. Il n’a jamais eu une relation pareille. Une personne qui partage son lit plus d’une fois, à plusieurs reprises. Un amant. Quelqu’un avec qui il entretient des liens amicaux qui plus est et pour lequel il ressent de l’affection. Parfois, c’est effrayant. Sa peau se souvient encore des mains de Neah, de leur contact chaud. Son échine en tremble encore. A présent, leurs chaires se connaissent de la plus parfaite des manières et ce genre de nuits dérobées n’est pas anodin entre eux. Il aimerait rester ainsi plus lentement. Apprécier les doux battements du cœur de Neah et son odeur fruitée. Mais il ne peut pas. Les tremblements commencent à se faire ressentir. Il aime souvent garder bonne figure devant Neah, il sait qu’il n’aime pas toutes les conneries qu’il prend. Alors, il tente souvent de faire le fort devant lui. Jamais très longtemps. Parce que le manque est là. Il se lève en hâte, pourtant en faisant attention à ne pas réveiller le beau brun. La douche sera pour après, ça fera trop de bruits. Il se contente de s’habiller rapidement, prendre les clefs de sa voiture et son portefeuille. Il a beau avoir ce qu’il faut dans sa chambre, il ne veut pas alerter Neah. Et puis, son fournisseur n’est jamais loin. C’est cool de l’avoir au sein de l’université même. Plus pratique en soit. Il revient dans la banquette arrière de sa voiture cette fois, sachet en main. C’est la délivrance. Celles de quelques heures seulement mais au moins elle arrête les tremblements. Pause.

Maru revient à sa chambre. Personne. Lit vide et froid, Neah a dû partir depuis un moment. Il se sent mal d’un coup de l’avoir laissé sans un mot. C’est souvent ainsi quand le manque se sent, il ne pense pas au reste. Puis quelque chose lui semble bizarre, pas à sa place. L’aménagement de quelques babioles. C’est comme si on l’avait fouillé. Sourcils froncés, sa boite est la première chose vers laquelle il accourt ; vide. Et un visage ne tarde pas à se montrer devant lui.

Il toque à la porte de Neah, il a du mal à ne pas tambouriner. Contrairement à son amant, il n’a pas l’âme de sourire en ce moment. « Tu as quelque chose qui m’appartient. » Il ne tourne pas autour du pot. Clair, direct.

tenue + accessoire — Tu es concentré sur ton dessin, et lorsque tu es dans ton monde, tu hais être dérangé par le moindre bruit. Et c'est le cas au son assez sec qui se répercute contre la porte de ta chambre. Un grognement s'échappe de tes lippes et tu te lèves avec nonchalance, laissant ton activité en cours pour aller ouvrir à la personne qui te dérange. Seulement, le visage qui apparaît devant toi, te calme directement. Et un large sourire orne tes pulpes, comme un parfait idiot. Depuis que tu as rencontré ce Maru, tu sembles différent avec lui. Tu ne sais pas vraiment ce qu'il se passe mais lorsque ses mains te touchent, que ses doigts t'effleurent, que ses lèvres dévorent chaque parcelle de ton épiderme, tu plonges dans un bien être implacable. Et tu en veux toujours plus. « Tu as quelque chose qui m’appartient. » Ton sourire disparaît et tu t'écartes du passage pour laisser Maru entrer dans ta chambre, indiquant d'un geste de ne pas rester sur le palier. Il sait déjà que ses drogues ne sont plus dans cette boîte et que c'est toi qui en a pris possession. Shit. Tu fermes la porte après lui, laissant entendre un : « Si c'est l'un de tes tee shirt dont tu parles, attends que je fasse une lessive pour le récupérer.. » Tu retournes vers ton bureau, essayant de garder ton calme. Tu n'apprécies pas du tout lorsque Maru est comme ça ; lorsqu'il veut simplement sa drogue et que rien d'autre ne le pré-occupe. Tu ne lui donneras aucunes de ses saloperies. Ça t’horripile de savoir qu'il en est dépendant.  « En faite, ce matin, tu n'étais pas là. Tu avais cours ? » Tu fais en sorte de changer de sujet, ayant repris ta tablette graphique entre les mains alors que tu demeures toujours debout ; ton visage tourné vers ton amant. Peut être qu'il va oublié.. Pure utopie.

tenue  —Il ne pense plus à rien. Le vide se fait dans son esprit et heureusement qu’il n’ait découvert la boite qu’après avoir eu une petite dose plutôt. Il n’imagine même pas sa réaction dans l’autre possibilité. Maru tente de rester calme. Il respire doucement tout en quittant sa chambre. Il connait parfaitement le coupable, cette même personne qu’il a laissé dans son lit ce matin, tout en espérant l’y retrouver ce soir. Il n’est plus certain d’en avoir encore envie à présent, changement de plan. Ou peut-être pas. Il est souvent faible devant le beau visage de Neah. Dès que leurs yeux se rencontrent, Maru n’a plus envie que de sa forte étreinte. Pourtant, cette fois, il garde la tête sur les épaules. Même quand Neah ouvre la porte, même quand il se retrouve devant son magnifique sourire. Putain, il ne doit pas y céder. Il rentre à l’intérieur, son regard se perdant déjà sur la chaque recoin de la chambre. Foutue boite. Le visage entier de Neah lui crie coupable à la gueule. Il sait que c’est lui. Il lui parle de t-shirt et Maru lâche un grognement. Il s’en fout du t-shirt. « Dis pas de conneries. » Son regard est hagard, il n’arrive pas à se concentrer sur quoi que ce soit. Il tourne en rond dans la chambre alors que Neah retourne vers le bureau. « Ouais, les cours. » réponse vague, cours de défonçage de gueule surtout. Maru passe une main nerveuse dans ses cheveux. « Putain, Neah, joue pas à ça avec moi. Rend-moi mes saloperies. » Il s’en foutrait totalement si quelqu’un d’autre les avait pris. Ça a beau être une petite fortune, l’argent n’est pas un problème pour lui, il pourra toujours s’en racheter, son dealer n’en sera que ravi. Non, il a surtout peur que Neah pense à essayer ces conneries. Même ça n’aurait aucun sens. Mais Maru ne connait plus de logique quand il est question de Neah. Il n’oublie pas non plus que Neah est un suicidaire et le fait qu’il ait ce genre de chose en sa possession aggrave son inquiétude.

tenue + accessoire — Il rentre dans ta chambre. Maru semble déjà scanner chaque recoins de celle-ci. Il sait que c'est toi qui a pris ses drogues. Seulement, tu fais tout pour changer de sujet. Tu ne veux pas le voir plonger encore plus dans cette merde. Et tu vois bien qu'il n'est pas comme à son habitude. Tu sais qu'il est sous l'emprise de cette saloperie. Un grognement sort de sa gorge et ses propos te font froncer les sourcils. « Ça m'apporterai quelque chose de dire des conneries ? » Maru est complètement ailleurs. Il les cherche. Et toi, tu es à ton bureau, reprenant tranquillement ta tablette graphique. Tu comptes même continuer ton activité comme ci de rien n'était. Ton amant ne répond que vaguement à ta question et tu t'installes sur ta chaise, remarquant bien qu'il commence à perdre patience. « Putain, Neah, joue pas à ça avec moi. Rend-moi mes saloperies. » Il emploie ton prénom ; et ton organe vital en rate un battement. Pourquoi est ce le seul qui te fait cet effet là, lorsqu'il prononce ce prénom que tu hais tant ? Tu essaies de te calmer. Mais tu détestes vraiment quand il joue sur ce point. Sait il à quel point il peut te rendre dingue ? Et malheureusement dans les deux sens du terme.. Tu reposes ta tablette graphique sur ton bureau, te levant de ton siège pour faire face à Maru. « Qu'est ce que tu veux que j'en fasse de cette merde ? Et de quoi tu m'accuses au juste ? D'avoir voler tes précieuses pilules ? T'as frappé à la mauvaise porte. Dégage Maru. » Alors que tu déblatères ces propos, tu t'avances vers ton ami, d'un pas non amical. Tu le pousses vers la sortie. S'il faut en arriver là, autant mentir jusqu'au bout. Tu ne lui donneras en aucun cas ces saloperies. « Et si j'avais tes drogues, où crois tu que je les planquerai ? » Ça y est, la colère te rend visite. Il est venu pour ses drogues, simplement pour ses drogues. Et tu le détestes vraiment quand il ne pense qu'à ses saloperies. Pourquoi !? Tu ne te sens pas bien. Tu as envie de le frapper. Tu as envie de pleurer comme une fille de douze ans devant son idole. Pourquoi réagis-tu comme ça, Cook ?

tenue  —Évidemment que ça lui rapporte quelque chose de dire des conneries. Quoi, il n’en a pas la moindre idée, mais ça ne peut qu’être vrai, pourquoi mentirait-t-il sinon ? Maru se sent devenir fou, complétement démuni. Son regard, en temps normal, ne se serait posé que sur Neah. Le seul, l’unique. Dès qu’il est dans une pièce, depuis un bon moment déjà, c’est le seul vers lequel l’attention de Maru est dirigé. Il ne peut penser à quelqu’un d’autre. Mais à présent, la drogue se transforme en ennemie. Une rivale coriace et difficile à vaincre, la seule chose que Maru quémande en ce moment. Il ne répond pas, il continue à chercher. Il en est encore au stade de tout guetter des yeux, mais il finira bien par fouiller de ses mains aussi. Dans l’état où il se trouve, il n’hésitera surement pas à transformer la chambre en un vrai bordel. Il se pince les lèvres, empêchent de nouvelles injures de traverser la paroi de sa bouche. Neah se relève de sa chaise et lui fait face, l’attaque a marché. Il déteste le voir calme quand lui est un volcan, alors il utilise cette faiblesse qu’il connait. Neah qui déteste qu’on l’appelle ainsi, par son prénom. Il le pousse vers la sortie. « Je ne vais pas dégager, bordel. » Ils sont à forces égales, ou presque. Dans l’état où il est, Maru est un peu plus faible. Neah continue à tout nier au bloc, pourtant c’est la seule personne capable de le faire. Maru soupire. Changement de plan, cette fois moins agressif. Il tente de se calmer, la voix plus douce, il vient attraper Neah par les épaules. « Je sais pas où tu les planques, mais, s’il te plait, rend les moi. » Ses mains remontent doucement, ses doigts viennent encadrer le visage du brun. « J’aime pas savoir que t’es en contact avec cette merde. »

tenue + accessoire — Il te répond enfin ; même si ce n'est que pour dire qu'il ne partira pas de ta chambre. Mais tu continues de le pousser vers la sortie, même si Maru à la même force.. Et pourtant, aujourd'hui, tu sembles plus fort que ton amant. Tu sais pertinemment qu'il est sous l'emprise de la drogue en ce moment ; et ça te rends irritable. Cette vue t'horrifie. Tu hais tant voir l'homme pour qui tu portes autant d’intérêt dans cet état. Tes doigts agrippent le haut de Maru et tu es prêt à le jeter dehors ; jusqu'à entendre un soupire de sa part. Il y a quelque instant, il se débattait, prêt à se battre avec toi pour cette merde et maintenant il soupire. Qu'est ce qu'il se passe ? Ses mains se posent sur tes épaules et rien que ce geste apaise le peu de colère que tu as en toi. Tu le regardes avec ton air perdu. Que va-t-il te faire ? Tu es même prêt à recevoir un coup, si il le faut. Seulement, sa voix douce résonne à tes oreilles ; « Je sais pas où tu les planques, mais, s’il te plait, rend les moi. » Ton organe vital s'arrête, pendant quelques instants, dans sa course. Qu'est ce que tu aimes entendre cette voix.. si douce, si suave ; et ses doigts se glissent sur tes joues. Tes iris noisettes se fondent dans celles de Maru, ne pouvant pas le quitter du regard. Tu es obnubilé par ses pupilles.. dilatées. « J’aime pas savoir que t’es en contact avec cette merde. » P'tain. Il croit que tu aimes le voir défoncer. Pourquoi est il comme ça ? Tu n'arriveras jamais à tenir face à lui. Surtout lorsqu'il se montre protecteur. Tes doigts se desserrent de son haut, et tu baisses le regard. Dois tu lui dire où elles sont ? Non. Tu ne veux pas. Tu ne peux pas. Si tu lui dis, il va les prendre et se barrer, te laissant seul. Tes mains se glissent sur les siennes, les retirant de ton visage. « Qu'est ce que ça peut te faire ? » C'est vrai. Qu'est ce que ça peut lui faire si tu es en possession de drogue ? Ce n'est pas comme si tu allais ... mettre fin à tes jours. Non ; pas tant qu'il est à tes côtés, pas tant qu'il se pointe avec ce sourire dont tu ne te lasses pas de regarder. Mais si tu lui prends ses saloperies.. il partira ? Tu ne veux pas. Pas lui. La peur de ne plus le voir à cause de ton geste te fais culpabiliser. Pourquoi ? Alors que tu emmerdes Agapé sans même penser au conséquence. Un soupire s'échappe de tes pulpes ; « bouge pas.. » ; et tu lâches les mains de Maru pour te séparer de lui, partant vers ton matériel de photographie. Tu cèdes .. par peur. Abruti. Tu en sors les tubes remplis de ses saloperies. Tu veux simplement lui jeter à la figure mais tu ne le fais pas.

tenue  —
Il sait que Neah déteste le voir ainsi. Il le sait parce que lui-même se déteste d’être ainsi. Son addiction est un enfer qu’il vit quotidiennement, c’est trop tard pour lui, il ne cherche même plus à se sauver, ça ne servirait à rien. Au début, c’était simplement pour essayer. Une façon de palier entre sa vie de fêtard et des études de médecine prenante, juste une façon, comme une autre, de se doper le cerveau. Puis il a commencé à augmenter les doses, bien plus que ce qu’il faut, ensuite c’est devenu des drogues plus dures, des conneries qui ne l’aide même plus avec ses cours. Et le voilà, comme un fou capable de faire n’importe quoi pour sa petite dose de paradis artificiel, les mains tremblantes. Il déteste le reflet que lui envoie son miroir quand il est ainsi, il déteste ce voir dans les yeux de Neah. Il veut être parfait à ses yeux. Il n’a pas envie de lui montrer ses faiblesses, pourtant c’est ce qu’il fait. Pas seulement aujourd’hui. Mais son cerveau ne pense plus comme il faut. Ce n’est plus le gamin premier de classe qui parle ainsi. Pourtant, il est encore assez alerte pour savoir que les cris ne serviront plus à rien. Et ce n’est pas comme s’il pouvait le menacer de le frapper. Il en était incapable et trop faible. Il devient plus doux. Ça, il en est toujours capable. Il vient caresser ses joues, yeux dans les yeux. La terre entière semble s’arrêter quand Neah le regarde, il aime ça. Il se sent important. Et il se déteste de faire ça, user de cette faiblesse simplement pour avoir ce qu’il veut. Mais le contact visuel est malheureusement rompu par Neah et il vient déloger ses mains de sur ses joues. « Je le supporterai pas si quelque chose t’arrivait. Je tiens à toi Neah, tu le sais… » Cette fois, son prénom n’a rien d’une attaque, c’est une caresse douce à l’oreille de l’autre. Neah le quitte. Le matériel de photographie, putain, ça lui semble être une cachette évidente à présent. Il se rapproche de lui et lui prend doucement les sachets des mains. « Merci. » il soupire ça contre son épaule où il dépose un baiser. « Ne fais plus ça. Je sais que t’aimes pas quand je suis comme ça, je suis désolé… » Il est tout aussi perdu au final, il parle lentement et tourne Neah face à lui pour venir se blottir dans ses bras. « Pardon de t’avoir crié dessus, c’était…pas cool. »

tenue + accessoire — « Je le supporterai pas si quelque chose t’arrivait. Je tiens à toi Neah, tu le sais… » ; ces mots ne t'aident pas à tenir face à Maru. Toi qui pensais que tu n'allais pas céder, que tu resterais ferme. Mais comment résister lorsque la personne qui compte le plus pour toi, te dit ce genre de chose ? Et sa voix suave et grave qui appelle ton prénom.. Pourquoi, à chaque fois que Maru prononce ton prénom, ton organe vital s'arrête de battre ? Tu aimes tant l'entendre de sa bouche.Tu ne peux pas le laisser comme ça. Tu te dois de faire quelque chose. Et malheureusement, tu te sépares de Maru pour aller chercher ses drogues dans le matériel de photographie. Il n'a même pas pensé à cet endroit évident. Tu restes dos à Maru, et tu sers fermement les sachets entre tes mains. Tu ne veux vraiment pas le lui donner. Ça y est, tu culpabilises d'avoir céder. Tu n'es pas aussi fort que tu peux le penser face à lui. Ses mains viennent prendre ce qu'il désire, et un « Merci » s'échappe de ses lèvres. Tu as envie de lui crier dessus ; jusqu'à ce que tu sentes un petit baiser sur ton épaule. « Ne fais plus ça. Je sais que t’aimes pas quand je suis comme ça, je suis désolé… » Tu hoches la tête de bas en haut, restant silencieux. Tu retiens ta colère face à son comportement, mais surtout face au tien. Tu te détestes d'avoir redonner cette merde à Maru. Tu aimerais tant qu'il arrête.. Seulement, est ce que votre relation serait toujours là ? N'est ce pas grâce au drogue qu'il t'apprécie plus qu'un ami ? Quelques fois, tu en doutes. Tu as simplement peur d'être à nouveau abandonné.. Maru te tourne face à lui et tes bras se referment sur son dos. Ton étreinte se ferme de plus en plus sur son corps. « Pardon de t’avoir crié dessus, c’était…pas cool. » Ton visage s'enfouit dans ses cheveux et tu y humes son odeur boisée ; un parfum qui te rassure. Tu hais tant lorsque vous vous disputez. Et encore, aujourd'hui, vous avez gardé votre sang froid. Tu te sépares de nouveau de Maru pour lui faire face. « Ce n'était pas cool.. mais je ne m'excuserais pas pour ce que j'ai fait. Et je recommencerais encore et encore, jusqu'à ce que tu comprennes que je veux que tu arrêtes cette merde. » Tu soupires, un air sérieux sur le visage. « La prochaine fois, je la jette directement dans les chiottes. .. Et.. » Tu détournes le visage pour cacher tes yeux humides. Tu déglutis. Tu t'apprêtes à dire quelque chose que tu regretteras à la minute où elle sera dite. Mais si ça peut fonctionner, autant le faire. « je disparaîtrais de ta vie, Maru.. »  

tenue  —
Ses mots sont sincères, ils viennent du cœur. Sans artifices, sans leurre aucun. Il tient à Neah, beaucoup. Le jeune homme est l’un des rares points stables dans sa vie. Ils se voient souvent, que ce soit pour simplement partager quelques rires, un plat, ou de façon plus intime, la chaleur d’un drap à deux. Depuis qu’ils se sont rencontrés, Maru ne se souvient pas avoir passé une semaine entière sans voir le garçon à plusieurs reprises. Il ne sait pas pourquoi Neah est devenu aussi important à ses yeux, comment et depuis quand. Ce sont des questions floues qui traversent parfois son esprit, mais il finit par les ignorer. Il profite de ce que la vie lui apporte, parmi cela les moments passés en compagnie du brun. Il prend finalement les petits sachets et le poids sur son cœur semble enfin disparaitre à ce moment-là. Il ne veut plus que son amant lui fasse ça, bien qu’il sache parfaitement à quel point il détestait ça. Neah hoche de la tête et Maru sourit doucement. Il pense au début que tout peut s’arranger ainsi, avec un remerciement, quelques mots d’excuses et une étreinte. Maru se blottit contre son corps, profitant de l’étau réconfortant de ses bras. Il se sent bien là, un peu en sécurité. Il pourrait tout oublier, même son addiction. Surtout son addiction. Il ne sait pas comment il s’est autant attaché à Neah, pourquoi et depuis quand. C’est même des questions qu’il préfère ignorer. Tant qu’ils sont bien ensemble, rien n’est vraiment important. Il espère que cette dispute ce soit réellement calmé, elle a été bien moins virulente et blessantes que d’autres qui l’ont précédé. Parce que cette merde qu’il impose à son corps ne cessera d’être un sujet de discorde entre eux. Neah menace de tout jeter la prochaine fois. Il menace aussi autre chose, plus grave. Disparaitre. « T’as pas le droit… » grogne Maru en reculant un peu. « T’as pas le droit de dire ça, d’utiliser ce genre de menaces. » Il veut vraiment rester doux, il promet. Il n’a pas envie d’élever le ton ou se mettre à crier, surtout dans son état. « Tu le fais exprès ? Parce que tu sais que je pourrais pas arrêter et tu veux une excuse pour ne plus me voir ? C’est ça ? » Peut-être un peu parano. Mais au fond, il le comprendrait si Neah ne voulait plus rien à avoir avec lui. Qui le voudrait ? Il est une loque.