What the fuck are you doing here ?! ft Lenny

Tenue + Nouvelle fin de journée sur le campus. Assise face à sa coiffeuse, elle brosse ses longueurs brunes en retraçant le file de sa journée. Non moins studieuse. Sportive aussi, à travers l'entraînement suivi auprès de la reine des Saja. Reposant sa brosse sur le meuble lui faisant face, elle repense aussi à son échange venimeux avec Sae Ra. Une énième dispute entre les deux jeunes femmes, pour la sempiternelle même raison qui veut que Sae Ra se pavane clamant pouvoir prendre le rôle d'évêque de So Hee. Une manière pour la brune de piquer la Queen Bitch. Sachant que le proverbe : la meilleure défense c’est l’attaque, est une belle image pour représenter la belle. Elle jette un coup d’oeil à sa montre, comme chaque mardi soir, elle fait une réunion avec les filles. Réunion se déroulant dans le salon principal de la maison. Aujourd’hui elle se déroule à dix heures par soucis de présence de l’ensemble des filles. Elle applique du rouge sur ses lèvres, puis descends dans la dite pièce, où l’ensemble de ses filles l’attendent déjà. Mais alors qu’elle s’assoit pour lancer les hostilités, la sonnette de la maison retentit. Chacune de ses filles sait qu’elle ne doit attendre personne lors de cette réunion, elle qui y comprit. Alors qui cela peut-il bien être ? « Ka Eun va voir s’il-te-plait.» La jolie membre revient quelque secondes plus tard. « Il semblerait que ce soit pour toi So Hee. » Elle fronce les sourcils. Pour elle ? Qui cela peut-il bien être ? Elle se dirige jusqu’à la porte afin de prendre connaissance de la personne. « Lee Lenny ?» Comme son ancien petit-ami, Lenny. Elle ne comprends pas sa présence ici. Depuis leur séparation il y a maintenant deux ans, leur relation est pour le moins tumultueuse, voire haineuse. « Je peux savoir ce que tu fais ici ?! » Elle croise ses bras, en le toisant. Visage fermé. Remarquant tout de même le carton sous son bras.

La chambre de Lenny c’est un bordel infini. Y a des fringues dans tous les sens, de l’herbe qui traine sur les meubles, du tabac éparpillé, des capotes parfois usagères, un chaos sentant tout de même le propre puisqu’il passait sa vie la fenêtre ouverte. Pour sentir le vent dans ses sens disait-il. Après s’être pris le pied dans un câble caché sous un caleçon à petits poussins et manquant de se casser la gueule – il comprenait maintenant mieux pourquoi la femme de ménage avait décrété qu’elle ne passerait plus dans cet endroit tant qu’il n’y mettrait pas un peu d’ordre- il se saisit à l’arrachée de son téléphone, terminant son épopée dans le coin du meuble télé qui manqua de lui faire un trou dans la cage thoracique. Ce dernier en poche, il s’aventura bien heureux dans les allées du campus vers sa Destination Finale. Les Yeo aka les poufs de l’univ dominées par la reine des abeilles. Celle qui fut sa reine fut un temps… ou pas en fait. Il n’avait jamais réussi à considérer autrui avant sa propre personne. Il en riait d’avance comme un crétin, croisant les regards interloqués -ou pas, tout le campus avait fini par s’habituer à l’alien Lee 1er du nom-. Comme d’habitude il laisse son doigt appuyé sur la sonnette, c’est étrange trop calme. Il aime pas beaucoup trop ça Lenny. La jolie Ka Eun ouvre la porte et il affiche une petite moue, déçu mais bon elle reste canon. « Hey bonjour Ka Eun ! » Qu’il lance avec un grand sourire avant que la demoiselle ne fasse demi-tour et que son sourire s’affaisse aussi rapidement qu’il lui était venu. Connasse. Elles le connaissent toutes ici, Lenny l’ennemi public numéro un. Merci Soo Hee pour lui avoir compliqué la tâche avec toutes ces beautés. Et la voilà qui se pointe, Soo Hee. Il remarque son regard glissant sur son carton et ça le fait sourire une fois de plus, un large sourire allant jusqu’à ses oreilles. « Je viens chercher mes affaires. » Deux ans plus tard y a pas de mal. Il fait un pas en avant, décidé à entrer avec ou sans sa permission comme il l’a toujours fait. « T’as dû grossir un peu tu bloquais pas autant le passage avant. » oh et puis ça va il a sonné pour une fois elle va pas ignorer son effort non plus.

Tenue + Il vient quoi ? Chercher ses affaires ? Elle pouffe de rire, bras croisés toujours sur sa poitrine. Elle le savait retardé, mais il arrive encore à la surprendre de ce côté-là. « Tes affaires ? Qu’est-ce qui te fait croire que je les ai pas brûlés ?!» Elle hausse un sourcil inquisiteur. Deux ans maintenant que leur relation s’est achevée par un ras-le-bol de la Yeo. Trop différents pour être unis. Une erreur qui aura eu l’audace de durer six moi de temps. Six moi qu’elle tente depuis lors d’effacer. Mais c’est sans compter sur l’homme qui n’a de cesse de se mettre dans ses pattes. Tel un parasite, qu’elle s’efforce d’exterminer mais en vain. « Tu dois surement confondre avec l’une de tes petasses. Ma ligne est parfaite. » Elle reste face à lui, interdite. Elle, vivante, jamais elle ne lui permettra de remettre les pieds dans sa maison, avec ses filles. «Oh et ta présence n’est pas vraiment la bienvenue. Nous sommes en pleine réunion. Tu as peut-être une vie rempli de rien, mais ce n’est pas le cas de tous le monde ici. Alors merci, mais au revoir. » Elle accompagne ses mots d’un geste de la main. Le regardant une dernière fois, le jaugeant et le jugeant aussi. Cela fait deux ans, et pourtant il n’a pas changé. Il ne fait aucun doute qu’il restera le même. A n’en faire qu’à sa tête, à se laisser vivre comme bon lui semble. Elle se demande sincèrement ce qui a pu la faire craquer, son visage étant plutôt quelconque, son style vestimentaire abominable et son hygiène de vie catastrophique. Peut-être son compte en banque, ses proches connaissances ? Probablement. Il faut dire que l’idée même de voir le visage de Mika et Sae Ra se décomposé est jouissif. Pourtant, bien que cela est pu l’a motiver, cela n’a pas était le facteur déclencheur.

« Parce que tu m’aimes encore ? » qu’il propose d’un air perplexe avec le sourcil arqué, les épaules haussées dans une ultime proposition. La vérité c’est qu’elle est trop pussy pour faire cramer quoi que ce soit et que même si elle n’avait plus ses fringues il était bien décidé à aller faire un tour voir ce qui se passait dans cette baraque à chattes. Il impose son entrée, avant d’un pas mais il faut dire que la chienne de garde remplit bien son rôle. Pétasses. Ca le fait sourire intérieurement de la sentir en rage. « Mh nan les Yeo sont plutôt en forme en ce moment. J’t’assure que t’as gonflé. » Il gonfle ses joues comme un carpeau afin d’imager ses propos, comme s’ils n’étaient pas assez désagréables comme ça. Toujours plus. « Non mais en fait t’as pas compris : j’ai dit que je venais chercher mes affaires pas que j’attendais une autorisation. » Elle pige pas tout la petite So Hee. « Bon écoute tu viendras pas te plaindre parce que pour UNE FOIS j’ai fait les choses dans les règles de l’art. Regarde. J’avais même écrit les étapes à suivre : 1. Sonner 2. Attendre 3. Saluer 4. Présenter la raison de la venue. » et il l’a sorti le papier de sa poche, avec les étapes bel et bien écrites comme le plus grand des élèves, c’est la preuve de l’injustice qu’elle lui fait subir. « Aller, j’y vais. » Il fait demi-tour avec son carton, après tout elle l’aura bien cherché. A pas tranquille, se dirigeant vers une fenêtre, il balance son carton vide en première et saute, se soulevant à la force de ses bras, pour se faufiler par la fenêtre du rez-de-chaussée ne donnant évidemment pas sur le salon. Il manquerait plus qu’elles se liguent toutes à lui refermer la fenêtre sur les doigts, eh, il est pas bête Lenny.

Tenue + Il venait vraiment de dire, ce qu’il venait tout juste de dire. Une envie lui prends soudainement, l’aimer encore. « Non, mais je crois que tu aimerais vraiment ça. Il faut dire que je ne suis pas n’importe quelle femme. » Il est certain qu’elle n’a pas fait partir en cendres ses fringues. Du moins pas toutes, une femme en colère c’est quand même pas rien. Mais là on parle quand même de Kim So Hee. « Même venant de toi je trouve ça petit. S’en prendre au physique sérieusement ? Surtout quand on a le tient, aucun commentaire ne devrait être permis. » Il connaît son point faible, elle ne le montre pas mais ses mots l’atteignent. Pour elle qui n’a jamais eu confiance en elle, pour qui ce corps est une prison qu’elle s’efforce tant bien que mal de travailler. Entendre de tels propos n’est pas sans conséquences. « Et puis tu sais quoi ? Va te faire foutre, à preuve du contraire je n’ai plus aucun compte à te rendre. Alors barre toi de chez moi.» Mais l’homme ne semble pas décidé à déguerpir. Argumentant, en sortant un papier qu’il agite sous ses yeux. Jusqu’à ce qu’il se décide enfin à partir. Elle claque alors la porte derrière lui. « Bon débarras !» Pourtant, alors qu’elle se dirige vers le salon, un bruit sourd parvient à ses oreilles. Elle fronce les sourcils, s'interrogeant de sa provenance. Elle poursuit son chemin, jusqu’à ce qu’elle l'aperçoive, là, sur le sol de son entrée. Elle fonce alors sur lui, lui balançant l’une de ses chaussures. « Dégage Lenny. J’ai autre chose à faire que de m’occuper de toi là.» Elle tente de maîtriser sa colère, mais il va trop loin. S’imposer ainsi chez elle, la ridiculiser devant ses filles. Elle le déteste. Elle sait qu’il se joue d’elle, qu’il s’amuse de ses réactions. Pourquoi la connaît-il aussi bien ? Pourquoi as-t-il fallu qu’elle s’ouvre autant à lui ? Elle soupire. Il l’a fatigue.

Il fronce les sourcils et hausse les épaules une nouvelle fois. « Bien sûr que j’aimerais ça. Par contre calme toi tu restes une femme avec deux yeux et des cheveux longs, rien de ouf. » Sa manie de se prendre pour une déesse là elle peut l’abandonner avec lui, il sait ce qu’il en est. Et là il se sent con Lenny, il cligne des yeux comme un teubé pour se rafraichir la mémoire et se rend compte de la bourde qu’est sa petite vanne pas drôle. Et elle en remet une couche sur le sien, So Hee. 1-1 compteurs à égalité. « Waaaw on en arrive à là. C’dingue comment tu prends la mouche détends ton string So Hee. Si t’en as un aujourd’hui j’entends. » Ou pète un coup bref fais quelque chose. Il lui lança un grand sourire pour l’énerver un peu plus, chaque remarque étant soigneusement choisie pour la faire monter en pression. C’est con, il était juste venu pour récupérer ses affaires lui. « Droit à la propriété la putain ! » il sait pas si ça s’appelle véritablement comme ça mais il part du principe que oui, son indignation n’en est que plus crédible. Il s’emballe avec sa liste parce qu’il s’est bien fait chier à la faire, juste pour tenter une approche différente pour une fois et ça ne fonctionne pas. C’pas grave, tout n’est pas encore perdu et dans sa grande naïveté elle claque la porte. Il manque clairement de se casser la gueule lui et son physique de fragile, muscles pompés par les drogues. Aussitôt disparue aussitôt réapparue, enfin une chaussure surtout qu’il se prend en plein dans la gueule. « Aïe ! » Sa main couvre sa pommette touchée, « Nan mais merde là ça fait 2 ans que j’attends de récupérer mes fringues c’est bon j’suis là je les prends point barre. » Ca lui parait complètement logique, d’ailleurs c’est drôle comme il a l’impression d’avoir une vraie justification à ses propos pour une fois. « Va parler vernis à ongles et tampons si ça te fait plaisir. » Il l’incite à dégager en la chassant de ses mains et ramasser son carton. « Parlant tampon c’est toi les tampax violets ? genre premium je sais pas quoi là. » Il donne des détails tant qu’à faire mais c’était la description que lui avait donné Mika. « Ma frangine est furax contre toi.Bref aller on y va. » assez discuté hein. 

Tenue + Il la met en rage. Elle se demande vraiment comment une personne sur cette terre pouvait être aussi relou. Le regard qu’elle porte sur lui est plus que sombre. « J’en ai rien à faire que ça fasse deux ans ou deux jours, tu les récupéreras une prochaine fois. Casse toi maintenant ! » Elle en profite pour récupérer sa chaussure, jetée quelques secondes plus tôt. D’ailleurs pas peu fière de son tir. Atterrissage en plein visage, elle n’aurait pu rêver mieux. La cerise sur le gâteau serait qu’elle est réussie à lui faire mal. Elle plisse alors les yeux suite à ses paroles. « En plus d’être particulièrement simplet, tu es macho et sexiste ?» Elle soupire, il la connaît vraiment mal, pour penser qu’elle se réunit avec ses filles pour parler vernis et tampons. Chaque réunion est faite pour débriefer, la précédente, prendre connaissance des dernières informations et événements qui se sont passés sur le campus. Elle lui permet aussi de diviser les tâches lorsque les Yeo organisent un événement, et par la même occasion de leur confier des responsabilités. Une manière pour elle de les tester. « Et tu les as gardé tout ce temps pouuuuur ?! » Elle soupire une nouvelle fois. Ce type n'est vraiment pas normal, deux ans qu’ils sont séparés et lui il conserve l’une de ses anciennes boîtes de tampons. « Pourquoi parce que j’ai eu le malheur d’avoir des règles ? Flash info les femmes perdent du sang tous les mois. Elle comme moi, d’ailleurs la prochaine fois que tu l’as voit pensent à la lui donner. Ils pourraient lui être utiles.» Puis il passe devant elle, prenant la direction de l'ascenseur qui permet d’accéder à sa chambre. L’envie de lui balancer sa chaussure lui reprend. Il n’en fait qu’à sa tête et ça a clairement le don de la faire monter en pression. « Lee Lenny ! N’ose même pas monter dans cet ascenseur. » Elle le suit de près, son pas est rapide. Elle sait que ses mots n’auront aucune résonance dans le cerveau de l’homme, mais elle ne peut faire qu’essayer. Alors que la porte de l’appareil s’ouvre, la jolie brune s’empresse de se placer devant, bloquant son entrée de ses bras. « Non ! »

Il jubile Lenny. La rage de So Hee lui permet de se contrôler. Pourtant s’il y a bien une chose qui l’énerve c’est lorsqu’elle interprète ses propos pour le faire passer pour le premier des sexistes. Ce n’est pas son éducation ni sa mentalité, mama a bien insisté sur l’égalité des sexes et il a toujours vu en sa frangine son alter-égo, à courir pieds nus dans les champs et à sniffer plus vite que son ombre. « Tellement pourrave comme attaque, je suis le dernier des sexistes. » Il s’indigne et se pointe lui-même du doigt. « J’avais presque oublié à quel point t’es chiante. » Il soupire comme pour se maudire de s’être pointé ici mais il lui en faut plus pour se démotiver. « Pour me les fourrer dans les nez. » Putain ce qu’elle est conne comme s’il les avait gardés intentionnellement. Il en savait rien avant que Mika ne lui signale la chose, So Hee avait toujours été un poil parano ; détail irritant particulièrement Lenny. Elle avait ce don pour le démoniser à chacune de ses paroles. « Nan parce que c’était dans son sac à main.» Il ne s’étend pas plus sur la question et ne prend pas la peine de s’indigner face à ses propos plus qu’irritants. Au lieu de ça il entame son cheminement vers l’ascenseur qui est censé le guider jusqu’au donjon de la princesse où un méchant dragon a malheureusement oublié de l’enfermer. Elle a beau le héler il ne ralentira pas, d’ailleurs il ne comptait pas d’arrêter avant qu’elle ne se jette littéralement devant lui. Non. Il lâche un rire. « Trop mignone. » Retournant le carton, il le dépose sur la tête de la yeo, couvrant son visage et l’aveuglant au passage. Assez pour relever son bras et s’offrir un passage droit dans l’ascenseur. « 3ème si mes souvenirs sont bons. » si pas encore grignotés par la c. « Il me rend nostalgique cet ascenseur » lâche-t-il dans un sourire volontairement explicite, volontairement énervant.

Tenue + Elle mime une envie de vomir lorsqu’il la qualifie de mignonne. L’entendre lui dire ce genre de chose, provoque même des frissons en elle. Puis soudain elle se retrouve dans le noir, aveuglé par un carton qui commence lui aussi à lui taper sur les nerfs. L’homme en profite alors pour soulever son bras et se faire une place dans l'ascenseur. Rapidement, elle se tourne vers lui, fronçant les sourcils. Dépité et fatigué du jeune homme, qu’elle finit par laisser faire. « Ouai troisième. » Au final, elle se dit que plus vite, il aura récupéré son bordel, plus vite elle pourra retourner à sa petite routine tranquille. D’autant que se battre est exactement ce qui fait jubiler Lenny. Alors ouai, changement de technique de la brunette, mais c’était sans compter sur la repartie de l’homme, qui prends plaisir à lui rappeler les instants charnels qu’ils ont pu partager dans cet espace. « Merci de me rappeler certains des pires instants de ma vie. » Elle ment, évidemment qu’elle ment mais elle ne peut décemment pas lui avouer qu’il lui aura fait prendre son pied. Voire qu’il était étrangement l’un de ses meilleurs coups. Drogué, mais pas pour autant flingué. Lui tournant le dos, elle presse le bouton indiquant son étage de vie. Puis elle lui fait à nouveau face, s’appuyant contre l'une des rambardes de l’appareil. Bizarrement, être ici, avec lui à quelque chose de dérangeant, voire perturbant. Il est réel que la dernière fois qu’ils se sont retrouvé ici n’a pas été pour se conter fleurette. Alors, elle attend avec impatience le ding l’informant de leur arrivée.

So Hee, si différente des filles qu’il a l’habitude de fréquenter. Il se demande encore ce qui l’a rendu accro. Elle est belle So Hee, bien roulée et avec classe, pour un coup d’un soir ça passe. Pour six mois c’est encore une grande question. Les pestes du genre en général il ne s’y attarde pas trop. Heureusement pour lui la réciproque est tout autant valable et elle n’a aucun pouvoir d’anticipation sur ses actes. C’en est presque trop facile et la voilà qui abdique en prime. Troisième. Les portes se referment en lui rappelant des souvenirs où, en apesanteur, les secondes étaient des heures. Ouhiiiinhinhinhiiiin. En apesanteur. « Tu mens. » Ca le fait halluciner tant de mauvaise foi. Il esquisse un petit sourire et maintient son regard dans la réflexion du miroir. Silence pesant. Il l’observe, ne se sentant pas gêné le moins du monde, s’éclaircissant la gorge au passage. « Arrête de me détester. » balance-t-il pour casser la glace, haussant son sourcil comme s’il s’agissait de la chose la plus simple du monde. Les portes s’ouvrent de nouveau et il continue son épopée, carton sous le bras. « Même chambre ou t’as changé depuis que t’as gradué madame la queen ? » Il traine ses pas sur la moquette, passant une tête dans les portes ouvertes pour checker s’il s’agit de la chambre qu’il cherche ou non mais, il ne l’avouera pas, il ne se souvient plus de l’endroit.