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 Nuits Blanches (yun ho)

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MessageSujet: Nuits Blanches (yun ho)   Nuits Blanches (yun ho) EmptyVen 25 Aoû - 1:02
Nuits blanches

featuring. Yun Ho
Mes cheveux trempés me tombent encore une fois dans les yeux. Un énième entrainement trop intense, encore une nuit à moitié gâchée dans le studio de danse. Des images me restent en tête, mon corps gracieux tournoyant devant les miroirs, mes bras voletant comme des ailes, mes jambes fortes et précises. Quand je dansais, je n'avais pas l'impression d'être aussi faible qu'on le disait, ni aussi étrange ou complètement nul. Non, quand je dansais j'avais l'impression d'être quelqu'un d'autre, de savoir ce que je voulais, ce que je devais faire. C'est pour ça que je m'arrêtais pas, même quand j'étais trempé, que chaque muscle de mon corps me brûlait, que je tombais trop souvent pour ce soit anodin. Quand enfin je me décidais à rentrer, il n'y avait plus personne nulle part, la nuit était trop avancée. De toutes façons, je ne voulais croiser personne, c'était bien pour ça que je m'entraînait aussi tard. Je grimace en marchant, je suis raide comme un piquet, j'ai mal partout, je m'inflige ça à moi-même et je me persuade que ça me fait du bien. Parce qu'à la rentrée, je vais devoir danser devant d'autres, leur montrer ce que je sais faire, prouver à tous que je ne suis pas qu'un moins que rien. Et la douleur provoquée par la peur, cet anneau enserrant mon coeur en permanence, est cent fois pire que la douleur physique. Le poids de mon sac de sport sur mon épaule me paraît aussi insupportable que de monter les escaliers jusqu'à mon couloir. Une dernière grimace découvrant mes petites dents rondes et je relève les yeux vers la porte de ma chambre, la troisième à droite. Quelqu'un est agenouillé devant, le front contre le bois de la porte. Je m'arrête instantanément, regardant tout autour de moi, soudainement apeuré. On me fait encore une blague, il va encore m'arriver un truc horrible, je vais encore me faire frapper par derrière. Quelque chose va forcément arriver, quelque chose de mauvais. Parce les choses ne se passent pas comme d'habitude et dès que ma petite routine se détache en morceaux, tout finit par mal tourner. L'homme ne bouge pas, je sais que c'est un homme, il a une jolie carrure, il a l'air beau, il l'est surement, surement plus que moi en tous cas. Je me mords la lèvre avant d'avancer à pas de loup en réfléchissant intensément. Comment entrer sans le déranger ? Peut-être que je devrais faire demi-tour ? Mais où est-ce que j'irais ? Dans l'état dans lequel je suis, surement pas loin. Je ne suis plus qu'à quelques pas lorsque je remarque son poing serré, teinté d'un liquide vermeil facilement reconnaissable. L'odeur aurait dû m'alerter avant, il était plein de sang. Soudain inquiet, je m'arrête une nouvelle fois, pas bien sûr de la conduite à tenir. Je me demande ce qu'il lui est arrivé, s'il va bien, s'il est mort. Et s'il me tuait ? Et puis je secoue la tête. Qu'est-ce que ça ferait qu'on me tue de toutes façons. Alors j'approche doucement ma main et exerce une toute petite pression sur son épaule en chuchotant. « Vous êtes vivant ? » Il tourne son visage angélique vers moi et je le lâche aussitôt, reculant de deux pas et retenant un cri silencieux. C'est Yun Ho, celui qui partage ma chambre. Je ne l'ai pas vu beaucoup depuis que j'ai emménagé mais il n'a jamais été méchant avec moi et ne m'a jamais frappé. Alors quand je vois sa lèvre et son arcade sanguinolentes, sa pommette éclatée, son oeil au beurre noir, ses mains détruites à force de frapper, sans doute quelqu'un, je ne peux m'empêcher d'avoir un pincement au coeur. Ca me rappelle affreusement mon propre calvaire, je savais combien ça faisait mal parce que je l'avais vécu. Je referme ma bouche jusque là paralysée en un cri silencieux et m'empresse d'ouvrir la serrure avant de passer mon bras autour du torse de Yun Ho. « Yun Ho. Viens... Il faut rentrer. » J'ouvre la porte en essayant de le soutenir tant bien que mal, l'adrénaline me faisant miraculeusement oublier les courbatures assaillant mon corps.  
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Seo YunHo
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Seo YunHo
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MessageSujet: Re: Nuits Blanches (yun ho)   Nuits Blanches (yun ho) EmptyLun 28 Aoû - 14:00
[quote="Nam Hye Sung"]
Nuits blanches

featuring. Yun Ho
Comment t'en étais arrivé là? Tu ne te rappelles même pas comment tu avais fait pour atterrir devant cette porte qui n'était autre que ta chambre, et celle de ton coloc'. Tu te souvenais plus comment t'avais trouvé la force de marcher dans les rues à peine éclairées pour retrouver ton chemin. Comment tout ça avait commencé ? Tu te souvenais plus. En fait, en cet instant te souvenais tu de quelque chose? Sûrement de rien. Tu entends à peine les petites gouttes vermeilles qui s'écrasent sur le sol avec une lenteur presque calculée. T'es sacrément amoché. Pourquoi?
De ce que tu te rappelles tu voulais manger. T'avais qu'une envie c'était de t'acheter du poulet et de le manger jusqu'à ce que ton estomac meurt d'être trop rempli. Mais finalement avant même d'être arrivé à la source de tes envies tu avais vu cette bande. Ce genre de personne qui se sentent supérieur parce qu'ils sont beaucoup. Parce qu'ils ont sûrement une ou deux lames dans leur poche et que leur pote est là pour les couvrir. Parce qu'ils sont nombreux ne veut pas dire qu'ils sont intouchables. Tu en es sûr. Après tout tu n'as pas peur des problèmes, tu n'as pas peur de la douleur. Il avait fallu une simple fracture pour te mettre à genoux et ne plus craindre personne. Tous les coups que tu avais reçu ce soir là, les méritais tu vraiment ? Tu ne savais même pas. Tu n'étais plus sûr. Tu te souviens juste qu'il fallait pas t'emmerder et qu'ils ont essayé. Finalement les deux partis vous aviez pris cher. Et maintenant t'étais incapable de bouger plus. Restant une porte désespéramment vide après avoir toquer pour que ton coloc t'ouvre.
Mais la porte était restée  bloquée sur position fermée, comme un mur entre toi et la douceur de ton lit. Tu souris légèrement, un rictus, alors que tu ne sens que trop tout ton corps. Les courbatures, les bleus, le sang, les plaies tu sens tout et tu sens rien. Même les bruits dans le couloir tu n'arrives pas à les entendre. Tu n'en prends pas compte et finalement tu bouges pas. T'as sûrement perdu toute ton énergie à frapper dans des mecs que tu connais pas, qui te connaissent pas et qui pourtant t'ont frappé jusqu'à ce que tu craches ton propre sang. Tu les sens, les côtes brisées. Ta respiration est lente, un peu saccadée, elle te fait ressentir ce pic à chaque inspiration. T'as du mal et en même temps t'arrives à sentir cette main sur ton épaule. "Vous êtes vivants" Cette voix, peu assurée, légère, flottante. C'est Hye Sung. Tu le reconnais parce que ce gamin te donne envie de jouer les grands frère. Ce gamin il a pas de chance alors tu aimerais qu'il prenne les bonnes décisions, et qu'il n'ait pas de problème. Mais t'es là.. Devant lui. T'es dans un état pitoyable et tu lui fais peur. T'as réussi à tourner légèrement la tête vers lui et tu l'as effrayé. Tu lèves lentement ton bras, dans une sorte d'espoir idyllique. Ca fait mal, mais tu veux rentrer dans cette piaule. Le sommeil t'appelles et tu peux rien faire. "O-ouvres". La voix peine à sortir. Déglutir est un supplice, la dérouillée de ta vie. En sentant alors la pression sur ton torse, et tout ton corps, un grognement sort de ta gorge mais tu te relèves. Tu joues le bonhomme parce que t'as pas le choix. Et finalement t'arrives à t'appuyer sur lui, pour rentrer, pour te poser sur ton lit. C'était long, tu as vu chaque seconde passée, comme un supplice. Et maintenant tu grognes encore en sentant toutes ces blessures. Mais tu ris. Ce qui te fait encore plus mal. Pourtant tu peux pas t'en empêcher. Ta main sur ton torse comme pour le soutenir, tu ris. "J'les ai.. défoncé". C'est tout ce que tu trouves à dire. C'est tout ce qui te fait rire. Parce que finalement t'es ce genre de mec, à te battre pour rien, à prendre des dérouillée mais rigoler. Tant que t'es pas à terre t'auras cette rage. Cette rage qui allait te faire faire une connerie un jour.

 
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