→ points principaux : sucker for vintage ; pas qu’il soit en retard sur l’avancée technologique mais… si, un peu quand même, Ari est
out of it, il a beaucoup de mal à comprendre le fonctionnement des ordinateurs, des téléphones, de
tout (to be honest, c’est
le genre de post qu’il pourrait très bien écrire sur internet). tout en étant déjà bien largué, il a un faible pour les objets vétustes : il utilise un VCR pour filmer ses clips (ça donne un côté très vieillot aux images, he has a thing for weird-ass indie crap) et enregistre ses sons sur un lecteur de cassettes. well, pas tous ses sons du moins, il se sent
obligé de se conformer au diktat des maisons de disques (indépendantes pour lui) et même si ses sons en ressortent plus clean, pour Ari ce n’est pas le même kiff, il a un faible pour le grésillement constant qu’on entend sur ses cassettes. il possède un smartphone mais l'utilise juste pour les jeux et pour écouter de la musique (quand il oublie son lecteur cassette) ; le téléphone qu'il utilise pour les appels ou les sms par contre, c'est un vieux nokia énorme avec un écran monochrome (il joue à
snake dessus, c'est fun).
✳ indie hip hop ; son style varie du
gangsta rap au
rap politique en passant par le
hardcore rap quand il se met à purger sa colère dans ses rimes. born and raised dans les bas-fonds de Chicago, sa verve agressive a quelque chose de trash et de véridique – il n’a aucune retenue autant dans les insultes que dans le contenu sexuel. Ari n’a aucune shame.
✳ sa mifa, c’est un sujet sensible. d’abord, y’a ses parents, éternellement liés à la came après toutes ces décades – il les a vus sombrer autant qu’il les a vus s’entraider. il a une relation dysfonctionnelle avec ses parents : il les déteste autant qu’il les aime. il ne peut juste pas leur pardonner son enfance ratée, traumatisme que de voir ses parents plus occupés à s’injecter des doses dans les veines que de s’occuper de sa baby sister en pleurs. il a un frère et une sœur plus jeunes que lui, des gamins qui ont réussi à échapper à la misère de chicago mais qui retombent sur une autre terre à problèmes – les Hwang ont le struggle dans l’sang. et puis… y’a
Neo. prénom qui le taraude nuit et jour, sentiment de culpabilité qui l’étreint tous les soirs quand il s’retrouve seul dans l’noir, lien fusionnel rompu et confiance bafouée – Neo, c’est son frère jumeau, aîné de quelques minutes mais qu’Ari a complètement détruit. son meilleur ami aussi, habitués qu’ils étaient à faire les 400 coups ensemble. aujourd’hui, ils peinent même à se croiser dans la même pièce : les clashs sont inévitables et les non-dits ont pris trop d’ampleur pour qu’ils parviennent à restaurer leur relation d’avant. le problème c’est qu’Ari n’est pas complet sans Neo mais il est incapable de le lui dire à part dans ses chansons.
i’m sorry. ✳ se tape des
insomnies légèrement amnésiques : comme il est incapable de dormir, son cerveau carbure en idées et en lignes sauf qu’il ne les met pas à l’écrit, il les stocke quelque part dans son cerveau, persuadé qu'il pourra les récupérer plus tard. résultat, une fois qu’il sombre (sur n’importe quelle surface, really, il n’a aucun problème pour dormir par terre), au réveil il est incapable de se rappeler sa frénésie artistique. c’est frustrant parce qu’il passe à côté de plusieurs beats sympa mais il est trop pétri d’angoisses et de préoccupations pour réussir à trouver un sommeil correct et de fait, ne pas gâcher ses idées random qui pop sans crier gare.
✳ social butterfly avec un aspect magnétique malgré lui, Ari est attirant autant physiquement que de personnalité – c’est quelque chose que les jumeaux Hwang ont en commun. Neo est magnétique pour son côté fermé et inaccessible, Ari l’est pour son côté ouvert, sa tchatche et sa tendance à captiver les foules. plus hyperactif et extraverti que son jumeau, il a toujours été celui qui faisait sortir Neo (de gré ou de force), celui qui n’a aucun mal à se positionner au centre de la pièce ou au milieu de tout le monde ; ça lui a donné une image de leader involontairement parce qu’il a ce
quelque chose qui donne envie de le suivre. autoritaire également, surtout dans le milieu musical : il n’a aucun mal à bosser en équipe mais il a tendance à pousser les gens dans leurs retranchements pour obtenir des résultats vite et efficaces. quand il se rend compte qu’il s’y est mis un peu fort, il peut prendre du recul et agir en conséquences pour éviter que ça se reproduise ou de causer un conflit (il préfère éviter les conflits en général).
✳ il a fini le lycée mais n'a pas poursuivi ses études : c'est pas pour lui. il bosse en tant que voiturier dans un restaurant, enchaîne d'autres petits jobs à côté pour pouvoir payer le loyer de son appartement et aider sa mifa. (il doit aussi entretenir son chat, un chat errant qu'il a adopté et nommé Tupac).