and it was real (agapé)

infect me with your love and ☼ Agapé, aux yeux de Jaehwa, était la définition même et du bonheur, de l'envie, et surtout, de l'amour - en gros, Agapé devenait, trop rapidement sûrement, tout, aux yeux de l'asiatique. C'était idiot, ouais, idiot. Idiot parce que ça ne faisait même pas une semaine, qu'il s'était épris du beau sportif. Et pourtant. Il avait l'impression que ça faisait déjà une éternité, une centaine de jours, une centaine de mois, une centaine d'années ; comme si Agapé avait toujours été là mais lui, lui, il ne l'avait jamais vu comme tel. Bon, entre jalousie et envie, Jaehwa n'était jamais décidé ; il l'avait toujours admiré, et peut-être, ouais, peut-être, il l'avait toujours voulu. Agapé n'était pas moche, au contraire ; il était charismatique, il était beau, il était doux, il était joueur, il était tout ce que Jaehwa adorait.

Mais il devait bien se décider à arrêter de l'embrasser - parce qu'à force, ils allaient sérieusement fusionner. Alors il recule, le lâche, à contre coeur, chantonnant doucement, joyeux, heureux, plus qu'heureux, euphorique. « je te piquerais bien une serviette mais, sinon, j'ai pris mon pyjama. dans mon sac, là. » Il lui montre, d'un coup de tête, le sac qui traînait à l'entrée de la chambre - sourire d'ange aux lèvres, il hoche doucement la tête quand Agapé lui dit de manger. Sa faim n'est vraiment pas la plus présente et appuyée, mais, soit. La casserole à moitié vidée dans un bol, il attrape des baguette, pour commencer à souffler sur ses pâtes - ouais, c'est chiant, c'est long, et ses yeux, eux, cherchent Agapé, parce qu'il y a autre chose de long à faire, et de beaucoup moins chiant. L'embrasser. Toujours. Et il en est au stade où ça le presse, où il veut finir rapidement de manger pour pouvoir le faire. Un gosse, mais Agapé était son addiction. « agapééééé. » Caprice digne d'un gamin, joues gonflées, il souffle, il mange, il souffle, il mange - il râle, et il ressouffle, pour manger, encore. Le tout terminé, il s'empresse d'y passer un coup d'eau, de le laver brièvement, pour bondir sur l'autre garçon. « désolé, je suis vraiment trop niais. » Sincérité avant tout, il souffle contre le coup opalin de l'autre, pour y déposer un baiser - et il grimpe comme ça, en baisers, jusqu'à ses lèvres, en passant par sa mâchoire taillée, ses joues rosies, et son petit nez adorable. Ouais, tout chez Agapé était craquant. « tu vas te faire chier, non, quand je serais sous la douche ? » Toujours cette moue - il lui demande sans lui demander mais, sait-on jamais, si Agapé préférait que Jaehwa se lave le lendemain - il était propre, hein, il s'était lavé avant de venir. Ouais, peut-être un peu trop propre. « tu vas réussir à te passer de moi ? » Et comme test, il quitte l'autre, et il file, joueur, pour de faux, jusque dans la supposée salle de bain, attrapant son sac au passage. ☼ fill me with your poison

Open up your mind, clear your head, ain't gotta wake up to an empty bed — Il est fou Agapé. Il est fou de lui. Les pâtes sont chaudes, les pâtes sont bonnes, mais qu’est ce qu’il en avait à faire. Il pouvait mourir de faim, mourir de soif, tant qu’il était à ses côtés, serait toujours satisfait. C’était grisant, mais aussi terrifiant de savoir à quel point il l’avait changé. Il avait transformé le prince en un simple pantin, réduisant ses états d'âmes à une simple addiction : c’était Jaehwa avant toute chose; avant lui-même. Si jaehwa est heureux, il le serait, si jaehwa est à ses côtés, il n’aurait besoin de rien d’autre. rien. « j’ai attendu depuis ce matin que tu arrives ici. Alors ce n’est pas quelques minutes qui vont me tuer. » Oh que si qu’il pourrait mourir s’il s’éloignait désormais. Maintenant qu’il était si proche de lui, maintenant qu’il avait été couvert de ses baisers et noyé dans sa tendresse, il deviendrait fou à l’idée qu’il s’absente de son champ de vision ne serait-ce qu’un instant.

Ses lèvres désireuses s’entrouvrent, laissent passer un faible geignement alors qu’il s’éloigne vers la salle de bain. Oh, Jae était cruel à l’embrasser juste avant de s’enfuir dans un lieu inaccessible pour Agapé. L’enfant, bien trop timide pour risquer d'observer la nudité de manière prématurée, il grimace, feint l'ignorance alors qu’il voit sa silhouette disparaître. Il lui suffit d’une poignée de minutes (en réalité quelques secondes qui paraissaient une éternité) pour qu’il trouve la force et le courage pour s’introduire dans la salle de bain et le stopper « mh. Je t’ai apporté ta serviette. » il utilise le linge comme vilaine excuse pour justifier son interruption, tandis que ses lèvres cherchent les siennes dans un baiser un peu pressé, un peu maladroit, il les charme, il les mordille légèrement au passage; joueur. Puis il se recule, satisfait, le sourire au lèvre, désormais qu’il était celui à avoir le dernier mot, celui qui sera le plus manqué pendant leur tragique séparation. — Share my life, it's yours to keep now that I give to you all of me.

take me ☼ Jaehwa souriait, Jaehwa ricanait, Jaehwa le dévorait de ses petits yeux d'enfant amoureux. Agapé était mignon, adorable, choupinou à souhait, Agapé était tout ce qui faisait fondre le coeur de pierre de Jaehwa. Enfin, de pierre. Le coréen était tout de même le premier à en avoir pincé pour l'autre - ou plutôt, à l'avoir compris. Enfin. Compris. Ouais, c'est compliqué, dans la tête de Jaehwa ; c'est pas précis, c'est pas affirmé, il sait pas, il sait plus, il a jamais su et il saura probablement jamais ce qu'il ressent réellement. Parce qu'au fond, les sentiments, c'était qu'un flux incessant de pensées, orientées par une sensation de plénitude ou de désolation absolue. Et pourtant, malgré le réalisme un peu trop poussé du coréen, Jaehwa préférait se dire amoureux. Amoureux transit, amoureux fou, amoureux au coeur fondu.

Dernier baiser et il file, jusque dans la salle de bain. Déjà à moitié nu, il sursaute quand il voit la porte s'ouvrir - il avait, et oublié de la fermer (peut-être était-ce un inconscient conscient, où il voulait voir Agapé venir, rentrer, lui faire une surprise), et oublié que l'autre devait lui apporter un serviette. Alors qu'il marmonne un remerciement, ses mains cachant brièvement son torse, l'asiatique finit à court de mots. Agapé l'embrasse. Il l'embrasse et il l'embrase. Et les mains de Jaehwa cherchent à la regarder contre lui - avant qu'il ne recule. Alors il tire, il l'attire, il revient l'embrasser, il continue, il happe ses lèvres. Il en oublierait presque sa nudité partielle - il l'oublie, mais il se réveille en sentant un léger courant d'air hérisser son dos. Tremblant, le cheonchin recule, ses joues rosies par la petite gêne qui naît. « hrm, je.. » Il regarde partout, autour, derrière, devant - il devrait lui dire de sortir, mais il aurait l'impression de le jeter. Non, il voulait qu'il reste. Il serait prêt à lui demander de filer sous la douche avec lui - mais déjà qu'il était gêné en l'embrassant, alors s'il était nu face à lui.. Doux jésus, non. « tu veux prendre ta douche avec moi ? » Mais il le fait quand même le con. Et il ricane, il ricane pour faire passer ça pour une blague - une taquinerie. « je fais vite, d'accord ? j'ai l'impression d'avoir un bébé. trop mignon. » Winkwonk, clin d'oeil et sourire de b(r)aise. ☼ wanna be a victim, ready for abduction

Cupid ain't a lie — Tant était-il pressé de se jeter dans ses bras et de retrouver sa chaleur réconfortante qu’il en avait oublié le torse nu contre lequel il s’était échoué. Oh. Il réalise le drame et ses joues et ses oreilles rougir sous la gêne. C’était sa moitié désormais et pourtant, certaines choses n’étaient pas encore imprégnées dans son esprit. Oh Agapé n’était pas pudique en réalité. Pourtant, dès lors qu’il était amoureux, tout pour lui pouvait être une source de stress ou de gêne. Jae, c’était sa plus grande angoisse, sa plus grande fierté, son plus grand amour. Des papillons naissaient chaque fois que ses lèvres happaient les siennes et chaque fois qu’il sentait son épiderme vibrer au contact de sa main.

Mais il allait aussi être une montagne de défi à parcourir. Que ce soit par exemple le voir nu. Chose ordinaire pourtant si difficile pour un garçon qui s'était jusque là uniquement épris que pour la beauté des femmes. Il s'était pourtant laissé séduire contre toute attente de la violence et la virilité d’un autre; de sa poigne masculine pourtant si réconfortante. Il était fou amoureux, fou de lui, il était devenu un odieux criminel en abandonnant la passion d’une femme pour la tendresse d’un homme. Il était prêt à tout pour lui, mais il était encore intimidé et effrayé par l’inconnu d’en faire plus. « jsuis pas un bébé. » Moqueur, la moue boudeuse jouant en sa défaveur (annihilant toute tentative de montrer une once de virilité chez lui), il tente de cacher son embarras causé par son invitation spontanée par une provocation peu assumée. «, tu changerais bien vite d’avis si tu me voyais sans mes fringues. » Et à l'instant même dans cette expression faussement virile, il regrette ce qu’il dit. Il ne se trouvait rien de charmant en réalité, même, il se trouvait ordinaire; il était simplement maigre, même un peu trop peut-être. Pourtant, en le voyant, lui et ses orbes lumineuses se déposer contre les siennes, il se sent glorifié à l’entendre le complimenter, qu’il soit mignon, que ce soit un bébé. « bref je-... je vais t’épargner ce corps d'Apollon, sinon tu vas fantasmer toute cette nuit. »— Arrow got your name on it.

tu souris déjà, ☼ Définitivement trop adorable pour le petit coeur de Jaehwa qui battait un peu trop la chamade. Agapé était mignon, c'est indéniable ; il était adorable, à être aussi gêné que Jaehwa, mais aussi, et surtout, à le contredire - lui et ses petites joues rouges, lui et son petit amour rouge. Lèvres pincées, Jaehwa l'observe avec son sourire d'idiot, son sourire d'hypnotisé ; brûlé vif, il caresse doucement le visage de son homologue, son index dansant sur sa peau opaline. Il était beau, beau et mignon, beau et mignon et à lui. « t'es mon bébé. » On y est, lui et son petit air de loveur du bac à sable ; lui et ses petites dragues à la noix, qui ne cherchent qu'une chose ; plaire on ne peut plus à Agapé. Le séduire jusqu'à plus faim, le séduire jusqu'à plus soif, le séduire jusqu'à ce qu'il soit à lui, tête, pied, coeur, corps, choeur. « Avec tes petites joues trop mignonnes. Je t'aime, tu sais ? » Peut-être que c'était l'effervescence de la soirée à venir, peut-être que c'était cette prise de confiance soudaine, mais il bombe son torse, il redresse son menton et il regarde Agapé, dans les yeux, l'air sincère, l'air aimant, l'air amoureux - l'air absolument épris.

Mais, avant qu'il ne meurt de honte face à cette déclaration on ne peut plus soudaine, un peu trop rapide et certainement trop sincère, Jaehwa tapote les hanches de l'autre. « monsieur le musclé veut-il me faire le plaisir de bouger son délicieux corps ? » Wowowo je- Jaehwa pique des couleurs on ne peut plus vives, et il racle sa gorge. Beaucoup. Agapé, Agapé, c'était la réalisation de ses désirs, comme s'il l'avait conçu lui-même. Agapé, il était fait pour lui. Agapé, il était déjà plus musclé que lui - merci le sport ; mais Jaehwa vivait extrêmement bien cette différence. Presque la même taille, la même couleur de cheveux, le même sourire, la même tendresse passionnée - il était comme lui, et c'est ce qu'il lui fallait. Comment être déçu de ce qui nous ressemblait ? Impossible. « je- je veux dire que je ne veux pas fantasmer et- bref, je vais me laver, zou ! » Hop hop, il le chasse, un dernier baiser sur son front, avant de lui fermer la porte au nez. Verrouillée, il finit de se dévêtir - et en dix minutes, à peine, cinq, tout au plus, il est lavé, essuyé, habillé, et sorti. « agaaaaa ? » Short débardeur, l'indémodable ; et ses fesses retrouvent rapidement un lit, n'importe lequel, ses yeux guettant la silhouette de son homme. « messire ? » ☼ et paris qui mesure notre émoi

I'm not looking for somebody with some superhuman gifts — Amoureux, mais fier, Agapé n’avouera pas directement que l’idée de prendre sa douche avec sa moitié l’avait chamboulé à ce point. Parce qu’il est beau Jaehwa. Il est parfait en tout point. Ses mèches colorés, son sourire d’ange et ses yeux en demi-lunes lorsqu’il riait. Tout était beau, tout était splendide et majestueux. Il était définitivement tombé au point de non retour de l’amour encore fulgurant mais aussi encore plus douloureux. Plus il s’attache, plus son coeur se fait déposséder, plus il l’aime et plus il sent lui appartenir. Il y a les risques et les déceptions à venir, mais il ne pense qu'à l’instant présent quitte à se brûler les ailes et à ce qu’il ne s'embrase plus qu’il ne peut le supporter, il deviendra cendres mais il mourra sans regret.

Il rougit, rougit de plus belle sous ses compliments jusqu'à croire être bouillant. Agapé est incertain, Agapé est une âme écorchée par les blessures du passées. Mais elle aura rencontré celle de Jae dont l’étreinte est sa plus belle panacée, ses compliments sont les plus beaux remèdes à ses complexes désormais envolés. « tu trouves? tu trouves que c’est attirant un homme qui soit mignon? je- je veux dire que... » Et au fond de ses yeux se reflètent ses doutes. Qu’il serait toujours insuffisant pour combler ses attentes; pour tout simplement y répondre. En tant que prince déchu, tout l’effraie, tout le fait douter. Mais il lui fait encore une fois tout oublier avec son sourire si réconfortant. Ses lèvres sur son front lui coupent la parole et il n’ose plus rien dire; à nouveau envoûté. Peut-être qu’il était hésitait, peut-être parce qu’il était inexpérimenté, encore timide, mais à chaque instant où ses yeux capturait les siens, il voulait se noyer de ses mots comme d’une vérité: il sera à la hauteur.

A peine séparés, sa voix lui manque déjà, l’ennui le gagne rapidement, il parcourt sa propre chambre pour passer le temps avant que sa voix ne parviennent à nouveau à ses oreilles. Il se change à la hâte (lui ayant totalement oublié de se changer) enfile un short et un t-shirt un peu trop large avant de regagner sa chambre. « déjà fatigué? » Assis en tailleurs sur le matelas, ses mains cherchent les siennes avant de remonter lentement s'agripper faiblement à sa taille. Sans rien dire, simplement le sourire pendu aux lèvres, bien trop heureux de cette réalité que son coeur n’avait toujours pas encaissé. « dis… tu l’as déjà dit à des gens? enfin… à propos de nous? » nous. Il l’avait enfin dit. et c’était comme si son organisme n’attendait que ce simple aveu. L'engrenage s'enclenche, et son regard candide affamé s'accroche au sien avant qu’il ne se jette au fond du lit, se serrant suffisamment contre le mur pour qu’il puisse trouver sa place. « les gens s’en doutent avec les rumeurs mais... j'ai envie de l'annoncer de vive voix. On a une sortie entre saja bientôt. Je leur dirai à ce moment là. Que j’ai enfin trouvé mon prince charmant. » il murmure, d'une voix douce presque naïve. Il avait hâte de cette sortie, pour qu'il n'ait plus à être ambigu avec les autres. Mais en même temps ça l'effraie un peu, ça le stresse. Agapé n'a jamais été sérieux dans ses relations et pourtant, désormais il l'était un peu trop pour une relation à peine entamée (mais après tout, il était fou de lui). S'il l'oserait, il l'annoncerait à toute la fac, s'il l'oserait, il le crierait sur tout les toits. Mais Agapé est un éternel angoissé et même si l'envie ne lui manque pas, il a peur des regards inquisiteurs et du jugement de certains. — Just something I can turn to. Somebody I can kiss.

il y a l'amour, ☼ S'ils étaient des rois (ils le sont), Jaehwa e Agapé seraient incontestablement Louis XIII. Ou peut-être le XIV. Aucune idée. Dans tous les cas, ils seraient un de ces rois là, qui consumaient leur mariage rapidement, qui restaient des années avec leur femme - et nous allons émincer le côté "maîtresse" et "favorite", puisque Jaehwa ne comptait ni tromper Agapé, ni laissait Agapé le tromper. C'est-à-dire qu'il était capable de se travestir, pour Agapé. Ouais. Et c'était gros. Parce que même s'il n'était pas le plus musclé, pas le plus viril, pas le plus sévère, Jae tenait à ce qui faisait de lui un homme, à ses cheveux courts, à son torse plat, à son dos à peine cambré. Mais pour Agapé, ouais, il pourrait renoncer à sa physique. Même, à ce qu'il aime le plus chez lui, à ce qui fait ce qu'il est, à ce sans quoi son existence n'aurait pas de sens - son intelligence. Il devenait déjà idiot d'amour, mais il pouvait devenir idiot de tout. Il pouvait faire une croix sur tout ce qui agrémenter ses connaissances, pour Agapé. Concession impensable et impossible jusque là ; il pouvait, il pouvait et ce, juste pour le beau sportif.

Ce pourquoi, quand il le voyait arriver, il ne manquait pas d'afficher le sourire de sa vie. C'est con, c'est con le point auquel seulement quelques minutes paraissaient une éternité, loin d'Agapé - et il s'imaginait déjà soudoyer Sangrae pour qu'il lui lègue sa place. « super fatigué. » A moitié, en réalité, il a juste envie de poser sa tête contre le torse de l'autre, ou de nicher son nez dans son cou - de se perdre contre toute sa tendresse. Ce qu'il ne manque pas de faire quand Agapé s'allonge - il suit le mouvement, et même si l'autre semble faire tout son possible pour lui laisser de la place, Jaehwa ne manque pas de glisser son corps contre le sien. Disons que, sur l'effet de la fatigue, il ne pouvait pas s'en empêcher - puis Agapé était son aimant, comment faire autrement ? « je n'ai pas beaucoup d'amis. » Déjà. Ce qui veut dire que toute sa fraternité ne sera pas au courant. Mais, advienne que pourra, Jaehwa vient pêcher les lèvres de l'autre pendant qu'il parle, sa main posée sur son torse. Il est câlin, il est collant, il l'aime. « Jonah sait, je vais le dire à mon meilleur ami d'enfance et.. Et à ceux que je croiserai ? » Petit rire, il embrasse sa joue.

« mais comme ça, mademoiselle Agapée, je suis votre prince charmant ? » Jaehwa est joueur, toujojurs, et il l'escalade pour aller lui picorer les lèvres - ça, on pourra pas l'empêcher de le faire. Son dernier souffle y passerait. Il l'embrasse, encore et encore, finissant par picorer ses lèvres. « j'ai envie que tout le monde sache que le plus beau sportif de l'université est à moi, et pour de vrai. » Encore le bisou. « parce que y'a vraiment trop de meufs après toi. je me sens menacé. » Autant être honnête, non ? ☼ il y a toi, il y a moi.

Don't worry, my love, we're learning to love— Il y a des choses qu’il pense, d’autres qui le tourmentent, mais il n’ose le dire. Ses doutes, ses questionnements, son insécurité, ses peurs cruelles et dévastatrices, ses phobies dévorantes. Agapé ne voulait que lui offrir le meilleur de lui-même, la beauté dans son sens le plus parfait. Il voulait être une flamme mais il voulait seulement le réchauffer. Il a appris à se taire, à porter le fardeau des doutes sur ses épaules pour camoufler encore une fois sa maladie. Et c’était comme une boîte de pandore; s’il l’ouvrait, si un jour Jae trouvait la clé, il partageait alors son entièreté, le meilleur de lui mais aussi le pire. Chaleur, bonheur et l’instant d’après doute et angoisse, rires et pleurs. Et ça il n’était pas prêt. Jamais il ne le serait. Son père en avait suffisamment souffert pour qu’il ne veuille un jour sombrer à nouveau. Il espère que chaque journée avec lui se finisse sur une note colorée et émerveillée, sur la candeur et la joie douce et sucrée.

Le tireur trouve son confort en s’enfonçant un peu plus dans son étreinte (rongeant alors inconsciemment l’espace de l’autre pour le forcer à se serrer contre-lui). « Pas mademoiselle; princesse s’il te plait. » Il rit, enfantin, la satisfaction marquée par le sourire qui ornait son visage. Il pose un baiser sur le bout de ses lippes joueuses et plisse légèrement le bras sur lequel il était couché jusqu'à ce que sa main capture sa joue rougie qu’il caresse du pouce. « et moi, que mon homme est le petit-ami le plus merveilleux? » si sa voix paraît calme, pourtant il est encore une fois chamboulé. Par l’amour, les sentiments éphémères, l’excitation, le bonheur et la gêne engendrée par la proximité de leurs corps; de ses mains chaudes contre sa peau embrasée « dis pas ça... » Ses yeux paraissent tristes, écroulés sous le poids de questions houleuses et douloureuses. Le constat qui le dévaste, celui de savoir que lui aussi se sentait en insécurité. Alors il sourit, donne le meilleur de lui avant de cligner des yeux lentement, déjà à moitié-endormi et d'appuyer à nouveau ses lèvres contre les siennes lentement dans un geste chaste et terriblement tendre. « “ces meufs-là” ce n’est pas toi. » Personne n’est comme lui, personne ne sera un jour comme lui. Aucune femme ne pourra le charmer comme il l’a ensorcelé, aucune femme n’arrivera à la hauteur de sa douceur et de sa tendresse. Aucune.
« je sais que j’ai dit des choses que je regrette lorsqu’on était pas encore e-ensemble, mais je ne le pense plus. je te le promets. Tu m'as changé. » Ses bras se glissent jusqu'à sa taille puis dans son dos, ses doigts tremblent légèrement, mais il serre le tissu de son vêtement, avant de le pousser vers lui dans un certain empressement pour un peu mieux le cajoler; pour se faire cajoler en réalité. « Tu ne peux égaler une femme... parce que tu les as déjà surpassées. » murmure-t-il d’un air malgré lui mielleux à outrance tandis qu’il vient cueillir dans un élan fiévreux un baiser un peu plus désireux, un peu plus langoureux sur ses lèvres rosées.— I hope that we can grow from this.

ode à l'amour ☼ Agapé et ses jeux, Agapé et sa taquinerie - ça lui plaît tellement, bordel. Ouais, ça devrait être interdit d'être si adorable - parce que Jaehwa était un homme faible et, il ne lui en fallait pas beaucoup pour tomber sous le charme de l'autre garçon. Je sais, je sais, je le dis et je le redis, on commence à sérieusement le comprendre, à force, mais c'est qu'il le bouffe des yeux, le coréen, là. Sa princesse. Et il était son homme. C'est con, c'est vraiment con, mais le peu de garçons avec qui il avait eu un semblant de flirt faisaient l'inverse. Jaehwa était la princesse, eux les princes bizarres. Agapé était définitivement le premier en tout. Juste dans sa façon de voir Jaehwa, en fait. Il le voyait comme un être désirable - s'il comprenait bien, et il le voyait comme un homme, il le voyait comme un prétendant au pouvoir de son coeur, comme un chevalier - enfin, c'est ce que Jaehwa se disait. Tiens, juste avec Andreas. Andreas, son pote un peu pété - bah quand il lui demandait de devenir une femme et de se marier avec lui.. Ouais, bah, on y est ; il demandait à Jaehwa d'être la femme. Triste mais constant. Le coréen était donc satisfait, d'un rien, au fond, mais satisfait.  « le petit-ami le plus merveilleux, c'est ma princesse. enfin, mon prince, du coup, vu que t'es mon petit-ami.. » Allez hop ; on perd Jaehwa, Jaehwa qui réfléchit au sens de ses mots et de sa vie, avant d'être coupé et par un baiser chaste, et par des mots tout aussi chastes.

Adorable. Juste adorable. « ce n'est pas moi ? » Il répète, parce qu'il doit préparer son petit coeur - il sent qu'Agapé va lui dire des choses incroyablement belles et, qu'il va être ému. Il sait aussi qu'il va finir pendu à ses bras, à quémander des baisers, à se blottir et à ne plus jamais le lâcher. Agapé, Agapé c'était tellement la douceur qu'à chaque fois qu'il ouvrait sa jolie petite bouche, Jaehwa s'attendait à fondre. Et ouais. Ouais. Justement. Il fond. Immédiatement. Il l'a changé. Il l'a changé. Il l'a changé et il lui dit, fier, presque, il lui avoue, un peu gêné quand même - et Jaehwa croit qu'il va crever de bonheur, alors qu'il sent l'autre gigoter, mettre ses mains il ne sait où. Il est tellement, mais tellement heureux, tellement concentré sur les mots de l'autre, qu'il ne peut pas faire autre chose que sourire comme un imbécile heureux - il l'a changé bordel. Agapé s'excuse. Agapé lui dit qu'il les a surpassé.  « je.. » c'était presque émouvant. Ouais, Jaehwa était ému. Emu de l'aveu de son petit-ami, heureux de surpasser ce qu'il imaginait, depuis le début, même avant, comme un obstacle. « Aga, tu sais que toi, t'as déjà surpassé tout ce que j'ai connu ?  » Bon. Il en a pas connu autant que lui. Mais Jaehwa lui envoie son sourire de loveur, encore, toujours, sa tête ne tardant pas à se cacher contre le torse du petit châtain, ou blond, ou châtain clair. Yeux clos, Jaehwa était déjà en train de piquer du nez - Agapé était, en quelque sorte, super reposant. « je suis vraiment bien avec toi. je suis jamais bien avec les gens. mais toi t'es.. spécial.  » ☼ ode à la joie

I'm the king and you're the queen and we will stumble through heaven— « je le sais. tes yeux me disent tout. » il le savait, il le lui avait déjà répété, mais chaque fois qu’il se confessait, que ses yeux se plongeaient dans les siens il sentait son coeur battre la chamade et ses yeux se plisser sous la joie. La joie d’être aimé. D’autres l’avaient aimé, d’autres s’étaient déjà confessées, mais personne n’avait été comme son chevalier. Elles, elles cherchaient la gloire et la fierté de pouvoir prétendre être à ses côtés à la manière d’un trophée. Elles l’aiment prétendent-elles, elles ne comprennent pas pourquoi il ne s’attache pas et agit comme s’il avait pas de coeur... pourtant tout est d’une ironie certaine; ce sont elles les premières à l’insulter avant de le baiser sans douceur.
Pourtant, Agapé est un rêveur, un rêveur-dormeur aux mots douceurs. Mais jamais il n’avait été en mesure d’exprimer sa sensibilité. Toujours, toujours réduit à la condition d’homme-objet par ces femmes-là qui le brisait. Afin de se protéger avait décidé de ne plus jamais céder aux appels de détresse de son coeur qui se mourait; il l’avait juré qu’il ne serait plus jamais le premier à s’attacher pour être prêt à se venger.

Mais encore une fois son coeur l’avait trompé, le faisant céder au crime de chuter s’attacher. Il est fou de lui, même un peu trop c’est certain, et il espère qu’il n’en souffrira pas. « même si tu le sais déjà, je suis fou amoureux de toi. » Certains devaient se battre pour vaincre sa fierté, mener une bataille pour tirer la plus pure des franchises. Mais Jae n’en n’avait pas besoin. Agapé était assujetti par l’amour et les étoiles qui brillaient dans ses yeux. Il sourit, ne sachant plus quoi faire lorsqu’il le voit s’endormir. Il gigote, le cajole maladroitement avant de resserrer un peu plus son étreinte pour le coller contre son torse entre deux respirations nerveuses. « merci jae. de m’avoir trouvé. » Il ne dit plus rien, choisi le silence pour ne pas briser la magie du moment et dépose un baiser sur le sommet de son front.— You know the two of us are just young gods.